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Poésie néo-classique
Melenea : Souvenirs d'horizons
 Publié le 11/08/09  -  14 commentaires  -  924 caractères  -  242 lectures    Autres textes du même auteur

Quand danse, dans nos souvenirs, la valse de certaines rencontres.


Souvenirs d'horizons



Dans le vertige troublant d'une larme
Naissent d'étranges horizons chinois,
D'ombres mouvantes sur un fil de soie,
À la pavane des regards de charme.

Dans la calligraphie souple et lascive
Des corps fondants à l'oblique des sens,
La plume capte l'onyx du silence
Sur le tracé des encres fugitives.

Détouré dans l'ocre d'un crépuscule,
Un couple s'orange sur la vision
De la valse éternelle des passions,
Et agrume le temps en majuscule.

C'est aux feux de mille soleils mourants
Que les danseurs s'habillent d'or liquide,
Sur des châteaux d'eau occupant le vide
Des amours perdus où soufflent les vents.

Sur la transparence des bords de nuit,
Se brouille parfois dans le sel des âmes
La brûlure des souvenirs de flammes
Rendant la chair si vibrante d'envie...



©Mél


 
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   Anonyme   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je trouve assez original ce poème, particulièrement la troisième strophe qui aura ma préférence. J'ai eu un peu de mal avec le rythme mais de très belles images, un poème sensible et évocateur.

   jaimme   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une poésie que l'on sent très travaillée.
Des mots choisis avec grand soin.
Des images très évocatrices.
C'est en fait tout cela qui me retient: on voit les belles ficelles, on voit les nœuds délicats, et même un peu les cintres.
J'ai aimé l'onyx du silence, et ton "agrume le temps en majuscule".
Merci Melenea.

   Automnale   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Coucou, Mél !

J'ai aimé le vertige d'une larme, les horizons chinois, la pavane des regards de charme... J'ai aimé les encres fugitives, les amours perdus où soufflent les vents, les bords de nuit, les souvenirs de flammes... Si ce n'est de la grande et pure poésie, qu'est-ce ?

Tout est très joli, fin, recherché. Tous ces mots constituent ta signature, Mél. Une signature originale, envoûtante, reconnaissable entre toutes. Naturellement, j'en redemande encore et encore...

P.S. - Puisqu'il s'agit d'un texte littéraire, j'aurais sans doute mis les amours au féminin... Les amours perdues...

   Alibaba   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Les décasyllabes me semblent parfaits, de plus les images employées sont hautement évocatrices, le choix du lexique me plaît infiniment (exemple : "souple et lascive", "aux feux de mille soleils mourants", s'habillent d'or liquide", il y en a tant !), au final : un régal ! (Seuls les 4ème et derniers vers me semblent un peu gauches et peu évocateurs).
Ce poème pourrait figurer dans la catégorie classique si les rimes étaient plus "conformes" et un tout petit hiatus de rien du tout au 4ème quatrain écarté. (Le verbe "oranger" à la forme pronominale ("s'oranger") existe-t-il vraiment ?)

Je salue le travail et la richesse de cette poésie...

Grand bravo, le plaisir est à chaque lecture renouvelé.

   xuanvincent   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien apprécié les images de ce poème, souvent originales, et sa sensualité.

PS : j'ai trouver le verbe "oranger" mais pas "s'oranger".

   Anonyme   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

je trouve qu'il y a une vraie originalité dans ton écriture. Elle retient tout de suite l'attention. Les images sont évocatrices, souvent originales, peut-être un peu trop délicates par moments pour être totalement sensuelles. Mais j'ai bien aimé. Bonne continuation.

   Anonyme   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Hum, ça a le goût troublant des poèmes surréalistes. C'est de plus très littéraire, soutenu mais sans artefact. Melenea sait diversifier sa poésie.

"Détouré dans l'ocre d'un crépuscule,
Un couple s'orange sur la vision
De la valse éternelle des passions,
Et agrume le temps en majuscule."

Si je devais garder un quatrain...

   Anonyme   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Désolé, je n'aime pas ce poème qui use et abuse de néologismes et que je ne trouve pas du tout musical. A lire à haute voix, c'est une épreuve. Trop d'images peu claires et redondantes : le feu, l'eau, l'air... Bref une sensation de lourdeur, comme après l'ingestion d'un gâteau de riz après un mille-feuilles.

   widjet   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je retiendrais juste le "agrume le temps en majuscule" (même si je pige pas le sens) et le :

C'est aux feux de mille soleils mourants
Que les danseurs s'habillent d'or liquide
.

Sinon pareil que BBL. Beaucoup trop d'emphase pour le coup. Ca semble dire beaucoup de choses, mais au final cela ne m'inspire guère d'émotions ni de réflexions.

Désolé Mel, d'habitude je suis preneur, mais là c'est poussé le maniérisme jusqu'à la boursuflure.

Widjet

   Anonyme   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Superbe !

J'ai aimé instantanément à la première lecture, même s'il m'en a fallu plusieurs pour bien en capter toute la richesse, pour m'imprégner de la finesse et de la beauté de ces images aussi souples, gracieuses et majestueuses qu'un félin.

Je ressens avec ce texte une vraie alchimie, les images me touchent et m'enrobent dans leur "fil de soie", j'adore.

Impossible de relever ce que j'ai préféré, car chaque strophe recèle son trésor, chaque vers est envoûtant. Je ressens à la lecture comme une ambiance "orientale", épicée, lascive... mais fragile et délicate en même temps.

Une très belle lecture pour moi, merci.

   lotus   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De tes horizons, s'évapore toute la poésie.Merci pour cet instant.

   ANIMAL   
12/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème sensuel et joliment ciselé, bien que j'aie du mal à en trouver le rythme lorsque je le lis à haute voix. Tant pis, ce sera un texte réservé aux songes intérieurs.

J'aime beaucoup les néologismes qui, lorsqu'ils portent comme ici de belles images, secouent la rigidité d'une langue.

A lire et à relire !

   Fanch   
4/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
"des corps fondant à l'oblique des sens"...Joli!

   Anonyme   
15/6/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Mon ressenti n'est pas tranché, la plume ici a le phrasé habile, élégant, mais chose curieuse, les sentiments se font distants de ce fait, les images sont trop marquées et marquantes, trop accentuées, comme dans cette strophe :

" Détouré dans l'ocre d'un crépuscule,
Un couple s'orange sur la vision
De la valse éternelle des passions,
Et agrume le temps en majuscule. "

Il y a là trop d'effets, cela lui nuit, il y a un manque criant de spontanéité tout au long de ce poème. De strophe en strophe, je me détache de l'écrit, et le reçoit comme un texte bien écrit mais sans âme.


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