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Anje
3/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Libre
L'appel de la montagne m'amène sur ce poème. Je sens un vent de liberté dans un espace infini, j'imagine la "robe de diamants blancs" (quoique l'adjectif me semble superflu), le "feu aux pieds"... Bien que je préfère les rimes, j'ai pris plaisir à accompagner le narrateur dans cette course. Anje en EL |
Anonyme
6/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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J'apprécie la rupture de rythme entre les vers courts de la montée haletante, où l'on s'essouffle, et la plénitude du sommet où les vers s'allongent ; cela illustre bien le sujet. Par petites touches expressives je ressens cette grimpée ! Une mention pour les branches de lumière et
Oh, un chamois Je salue donc l'expressivité du poème, une belle qualité, cela dit pour moi la fin peine à traduire l'éblouissement de la contemplation d'en haut du monde, l'euphorie de l'effort réussi, la lumière. Une vue panoramique, je trouve que ça fait guide de voyage, c'est purement descriptif... |
Lebarde
7/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Poème alerte avec des phrases courtes, primesautières: d’abord la plaine et son horizon bouché:
« Vallée plane Horizon cachée grimpe Juste le murmure de l’eau. » La forêt de pins ( ou plutôt sapins?) Les pentes enneigées, domaine des chamois. « Je grimpe....je grimpe ....je grimpe.. ».. pour atteindre le sommet, se poser, et contempler: le rythme tombe, bien rendu par des vers qui brusquement s’allongent, calmes et paisibles. Jolie et plaisante composition qui me convient bien par son aspect naturel et descriptif. Beau travail . En EL Lebarde |
Corto
19/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Melorane,
J'aime bien cette course haletante en montagne où l'expression est aussi sobre que l'exige l'effort de la montée. Quand on grimpe on s'exprime avec aussi peu de mots que possible. D'ailleurs si deux mots suffisent pourquoi en mettre davantage ? "Vallée plane / Horizon caché / Odeur boisée" tout est dit pour le cadre. Arrivé au sommet on peut enfin se poser et respirer, viennent donc les vers qui prennent le temps d'une formulation moins dépouillée. Puis ce dernier vers qui s'envole dans le sentiment et la joie de vivre. Vous avez joliment accordé l'expression au ressenti dans l'excursion. Bravo et merci. |
papipoete
19/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Melorane
ça grimpe, mais je ne faiblis pas ! enfin, si j'en bave mais c'est tellement beau ! NB on pense à une grimpée où le souffle se faisant court, l'auteur entre deux inspirations des poumons, nous dit les beautés qui se dévoilent à lui. Et pour finir, le voici enfin parvenu au but de son ascension... la Jungfrau ? c'est ce que je comprends dans l'allusion finale ! " feu aux pieds " est bien trouvé...pour une poésie sans pieds... |
Anonyme
19/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Melorane,
Voilà la poésie telle qu'elle se conçoit bien, pas d'afféteries, de la simplicité de bon aloi et l'envie de partager le ressenti avec les lecteurs/lectrices. Le dernier vers est parfait et résume en peu de mots la vue du poète sur les chaînes de montagnes si vieilles et si jeunes à la fois ! Vous vivez la poésie et c'est là l'important! Bravo Melorane. Ma seule réserve - mais c'est votre ressenti et je le respecte - est pour le "ridicule supériorité" , sentiment que je ne trouve pas si ridicule après l'effort consenti pour arriver aux sommets. j'aurais volontiers tranché en faveur d'une "tranquille supériorité" ou d'une "merveilleuse tranquillité" mais je le répète, c'est vous l'autrice, pas moi :) Merci de ce partage |
Vincente
19/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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L'on grimpe plaisamment dans ce poème mais à un rythme peu montagnard. Si les évocations successives se présentent sobrement au lecteur, dépouillées, simples, naturelles, elles ne trouvent pas le pas sage d'une marche lente, progressive, ménageant l'énergie et la disponibilité du regard.
Il me serait paru plus satisfaisant d'espacer (afin d'appuyer cette évocation "d'espace" qui affleure sourdement) les vers d'une interligne du début jusqu'au dernier "Je grimpe". Et peut-être même accentuer cela par une supplémentaire avant et après les "Je grimpe", ce leitmotiv semblant incessant, il n'en est pas moins saillant, et peut être entêtant, passionnant, mais aussi débordant. J'ai ressenti par le dépouillement du verbe, une bien juste appréciation de l'environnement immense, où le marcheur se trouve "attrapé", conquis, par ce qu'il voit et attiré par ce qu'il espère et pressent de ce qu'il pourrait découvrir plus avant et surtout plus haut. L'économie de mots produit à dessein cette sensation d'attente de la suite, presqu'un manque… J'ai beaucoup aimé les deux vers s'enchaînant bien qu'opposés : "Feu aux pieds / Cheveux au vent". Et ce "Oh, un chamois" est du plus bel effet. J'aime bien la "ridicule supériorité" du narrateur qui semble légèrement "planer" dans son propos, tellement excité par son souvenir qu'il le raconte dans un présent narratif très approprié, mais qui ainsi revient "un peu les pieds sur terre"… :). Ce retour à soi-même face et au-dessus de l'immensité marque en final une intéressante remise en question. Par contre, je n'ai pas compris ce que vient faire ce dernier vers. Pourquoi cette convocation, presque prosaïque, de "belles,… jeunes,…vielles dames" ??? (Si ces dames sont montagneuses, je ne trouve pas le rapprochement très adéquat à cet endroit, et par cette métaphore). Ce final plombe mon ascension et je passe d'un "J'aime beaucoup" à "j'aime bien", dommage… ! |
ANIMAL
19/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème sobre pour une escalade vivifiante d'un réalisme absolu. La vallée, les pentes boisées, le roc et la glace, puis enfin le sommet comme une récompense et le panorama grandiose qui s'offre à la vue, tout y est.
J'aurais juste un regret pour les "vieilles dames" du dernier vers dont je comprends l'esprit mais qui tranchent trop sur le côté enchanteur du poème. |