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Poésie libre
Melorane : On m’a dit
 Publié le 29/03/20  -  6 commentaires  -  1502 caractères  -  136 lectures    Autres textes du même auteur

Merci de faire du bien au Bien.


On m’a dit



On m’a dit : l’homme est égoïste,
Mais moi je me souviens.
Je me souviens de toi
Qui les poches vides
Distribuais tes richesses.

On m’a dit : l’homme est cruel,
Mais moi je me souviens.
Je me souviens de toi,
Dont les mots n’ont toujours que caressé le cœur
De ton interlocuteur.

On m’a dit : l’homme est discriminant,
Mais moi je me souviens.
Je me souviens de toi,
Enrichi par tes parents,
Aux multiples différences.

On m’a dit : l’homme est menteur,
Mais moi je me souviens.
Je me souviens de toi
Dont l’esprit n’était
Qu’Alètheia.

On m’a dit : l’homme est paresseux,
Mais moi je me souviens.
Je ne me souviens pas de la dernière fois
Où les yeux prune,
Tu ne souriais pas.

On m’a dit : l’homme est sexiste,
Mais moi je me souviens.
Je me souviens de toi
Qui cuisinais chaque soir
Alors que je faisais le linge.


On m’a dit tant de choses,
Mais moi je me souviens.
Je me souviens de toi
Comme un homme généreux,
Drôle, ouvert, gentil, énergique,
Ambitieux, brillant, sincère
Serviable
Et heureux.


On m’a dit tant de choses.
Mais merci.
Merci de laisser l’espoir de la bonté
Merci de faire du bien au Bien
Merci pour eux
Pour vous
Pour nous
Pour lui
Pour elle
Pour toi
Pour moi.


 
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   papipoete   
29/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Melorane ( monsieur ou madame ? )
On m'a dit tant de choses sur l'homme, que jamais je n'aurais dû poser mes yeux sur toi !
On m'a dit tant de choses sur l'homme, mais toi tu n'es pas l'homme dont on s'écarte, dont on redoute le regard et ses mots sournois ; tu es celui qui jamais ne trichait, ne se débinait ; tu es mon égal... tu étais l'idéal et je me souviens...
NB on ne " fourre " pas tout dans le même panier, le sale et le propre, et l'homme de votre poème pourrait être bien à l'étroit dans cet éloge que vous lui consacrez ! Mais je pense que jamais vous n'exagérez dans vos propos, tant tout ce que l'on vous dît sur " l'homme ", est ici balayé à plat de couture !
Mais vous parlez à l'imparfait... ce personnage ne serait-il plus ?
Quoi qu'il en soit, ( changement d'heure oblige ) vous remettez les pendules... et l'on se réjouit que la Terre ne porte pas que des Harvey Weinstein !
J'aime bien ces 3 vers en refrain " On m'a dit...de toi "
Bravo pour votre première et brillante parution !

   Provencao   
29/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bienvenue Melorane.
J'ai bien aimé "on m'a dit" en particulier :

" On m’a dit : l’homme est égoïste,
Mais moi je me souviens.
Je me souviens de toi
Qui les poches vides
Distribuais tes richesses."

Belle intériorité de ce qui est dit à celui qui le dit.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Corto   
29/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bravo Melorane pour ce poème courageux.

'Il n'y a pas de mal à se faire du bien' et savoir relever la générosité, la bonté, le sens de l'accueil, l'honnêteté, le courage, l'anti-machisme est aujourd'hui un exercice peu pratiqué.

"On m’a dit tant de choses. Mais merci."/ "Merci pour eux":
Cette vision de l'humanité fait du bien.

Avec ce "Je me souviens de toi" qui peut s'adresser aussi bien à un homme en particulier qu'à de multiples individus, le poème prend de la hauteur et accède à une certaine universalité.

Bravo donc à condition bien sûr de ne pas s'enfermer dans une vision idyllique.

'Merci à vous'.

Corto

   Vincente   
30/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Quand un poème est amoureux, on ne peut que constater d'un œil bienveillant les excès, ou autres gestes inhabituels.

J'ai trouvé l'emportement, presque qu'ingénu, très "symptomatiquement" enfiévré d'une passion effective ; mais bien sympathique. L'étonnement récurrent des variations anaphoriques "On m'a dit : l'homme est…", dévoile une obnubilation certaine… Je me suis demandé si le(a) narrateur(rice) ne devrait pas avoir un peu plus conscience du risque de lassitude que cette systématisation pourrait éveiller chez son lecteur. J'avouerais sur ce plan avoir trouvé les trois premières strophes intéressantes, bien rythmées, ensuite ces répétitions de vers avec de très très rares variations deviennent contre-productives, dans le sens où elles "occupent" trois vers sur cinq. N'aurait-il pas été plus "digeste" d'avoir recours à un refrain, par exemple au-début, puis au milieu, puis accompagnant un final ?
L'anaphore en soi pour faire ressentir une répétitivité plus ou moins exacerbée est un procédé rhétorique pertinent, mais il ne doit pas envahir les "révélations" qui s'y intercalent.

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est le côté alerte de l'écriture, très à-propos pour lancer ces "contre-évidences" amoureuses. Car cet "homme" est perçu et se révèle pour celui(celle) qui l'aime l'antithèse de l'homme archétypal des préjugés.

J'ai bien aimé le choix du centrage de la dernière partie du texte, pour signifier "l'équilibre" du couple, distribué équitablement sur son axe de force.
Ceci dit aussi, il aurait été malgré tout judicieux de glisser quelques mots, sur les défauts de l'alter-égo, enfin juste un peu pour que tout ce qui se dit de lui garde du crédit, à moins qu'il ne soit si divin…

En résumé, il y a un beau sentiment, une belle intention, une belle écriture, mais une forme étriquée, par trop systématique, à l'inverse complet du sentiment sans limite évoqué ; qui, lui, ne semble pas du tout se satisfaire de limitations "prosaïques".

   Anonyme   
2/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce fût un réel plaisir de lire ce joli poème qui finalement rend hommage aux hommes qui font passer la famille avant toutes choses !
Amitiés
Méphisto!

   assagui   
4/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Melorane,

le propriétaire de toutes ces richesses n'est peut-être plus là mais l'auteur de ce poème a su nous les présenter.
nb:la 1ère strophe m'a emporté, la 5ème a conforté. Les "on m'a dit" nous guident comme les cailloux blancs de Petit Poucet sur un joli chemin.
belle présentation, bel hommage!


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