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Gouelan
2/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Un pommier et le fruit défendu. La quête du bonheur absolu où la lumière dessine l'ombre au plafond, comme un mauvais présage . "Nos pas serpentent désormais loin du verger". Le bonheur est-il inatteignable ? Entaillée par la pomme croquée jadis ? Une belle image reliée à cette histoire de paradais, qui pour moi n'est qu'une fable. |
Donaldo75
15/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Mélusine,
Intéressant calligramme qui résonne bien à mes oreilles quand je le lis à voix haute. Le thème peut être interprété, vu, de plusieurs façons, et la limite différer totalement d'une personne à l'autre. Moi, je me suis laissé influencer par l'arbre dessiné, la thématique du jardin perdu, étendue à la planète en deuil de sa nature. Ai-je bien compris ? Je ne suis pas persuadé que ce soit la question. En tout cas, j'ai apprécié cette lecture. Merci, Don |
papipoete
15/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Melusine
Oniris n'est pas une maison calligraphique, mais quand la plume se fait pinceau, on peut s'extasier sur le dessin d'un poète ! Rien que pour cela, soyez assurée de l'admiration d'un piètre dessinateur ! Votre écriture n'a pas à rougir de votre trait de crayon, et la mélancolie à travers vos lignes est bellement retranscrite ! |
Anonyme
15/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je me suis lancé dans la lecture sans remarquer le caligramme. Ce sont les petites pommes (certains o) qui m'ont fait réagir. Original.
Il me semble que ce poème fait allusion au Jardin d'Eden, la pomme, le paradis perdu. Est-ce la métaphore d'un amour qui semblait parfait mais qui n'est plus ? En tous cas, de belles images, une lecture agréable. |
Robot
15/3/2018
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Si j'ai trouvé bien de l'intérêt au texte, à l'écriture et au fond, si la poésie brute m'a retenu je dois avouer que l'ajout des couleurs et la structure "originale" ne m'ont rien apporter de plus.
Je n'ai vu aucun intérêt aux procédés qui ont plutôt gêné ma lecture car j'ai eu tendance à chercher le pourquoi de ces artifices: En relation avec l'exergue j'ai pensé qu'il s'agissait d'un jeu d'ombre et de lumière mais si c'est cela je n'en ai pas déterminé la logique dans la répartition des couleurs. Quel rapport ce dessin d'arbre entretient-il avec le texte ? En quoi mettre les o en rouge est plus poétique qu'un o noir ? en quoi les mots en gris diffèrent des mots en vert ? en quoi couper en deux couleurs les mots leur confèrent un supplément de style ? Je reste perplexe avec ces questions. Peut être nous expliquerez vous quel était le but de ce coloriage et de cette structure. Ma note reflète cette incompréhension et ma perplexité. |
Vincendix
16/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Melusine,
Dès que je vois un arbre, je craque et en plus le vôtre porte des fruits. Malgré la contrainte du « dessin », ce texte dégage une certaine liberté, les couleurs peut-être, une bonne idée. Les vers du « tronc » sont un peu rugueux mais l’ensemble me plait. Vincent |
Lulu
16/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Melusine,
J'ai beaucoup aimé ce poème que j'ai trouvé très sensible. J'ai le sentiment que vous parvenez à un certain idéal de poésie. En tant que lectrice, je suis touchée par la musicalité des vers, surtout dans la première partie, au niveau du feuillage représenté. Il y a à la fois la musicalité des mots et de leur signification. Je trouve qu'il y a là un bel équilibre. Un peu plus loin, cependant, au niveau de la représentation du tronc, le rythme me semble brisé et cela me semble dommage, notamment au deuxième vers - pour donner un exemple - "Dans le cœur les"... Je ne saisis par la pertinence de l'article "les" en fin de vers, si ce n'est pour rendre harmonieux, visuellement, le tronc de l'arbre... C'est en tout cas une belle lecture en ce qui me concerne. Bonne continuation. |
emilia
18/3/2018
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Un rêve d’absolu à la forme arborescente à travers une présentation originale à encourager, même si le codage des couleurs peut nous interroger, mais qui laisse entendre l’expression sensible d’une souffrance « derrière le masque d’un sourire », quand « seules se font et se défont nos ombres sur le plafond… », que s’avoue la désillusion « d’un amour parfait », comme un Eden perdu évoquant son fruit tentateur et dont le rêve s’achève en rouge et noir… ; merci à vous…
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Gabrielle
3/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème porterait-il sur le rêve secret d'un jardin d'éden, à jamais disparu (chute) ?
Avec entaillées dans le cœur les traces anciennes d’un tel bonheur d’un jardin fruit à jamais disparu ombre empreinte de rêve d’absolu Un très bon moment de lecture. Merci à vous. G. Michel |
jfmoods
27/6/2018
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Les présents de narration et d'énonciation prennent en charge les contours d'une histoire d'amour dont le calligramme figure l'idéal et dont les rimes internes soulignent les étapes. L'arbre prépare le fruit. Il est dépositaire du partage amoureux.
La rencontre est placée sous l'égide de l'illumination. La locutrice, d'un naturel méfiant (métaphores : "Derrière / Le masque d'un sourire", "mon coeur / Double coque étanche"), succombe rapidement au charme de son vis-à-vis (gradation hyperbolique : "mon coeur [...] se fige se fend s'épanche", métonymies : "Ta voix coule dans mon sang", "Mon souffle à ta peau se confond", métaphores laudatives : "sucre roux, miel de printemps"). L'aventure commence sous le signe d'une douce sensualité (écho sonore entêtant : "se confond", "Se font", "se défont", "sur le plafond") et l'on y voit la réalisation d'un fantasme ("ce rêve troublant", "un souvenir dormant"), la marque élective d'une destinée ("Et je laisse, / Dans un murmure, s’accomplir les écritures", "La quête d’un amour parfait", "l’idéale idylle au long cours", "l’écriture en plein ciel d’une félicité désarmante"). Rien ne prépare ce basculement qui s'opère au vers 10. Projeté violemment dans l'après ("désormais"), le lecteur est pris à témoin de la séparation définitive du couple (métonymie : "Nos pas serpentent [...] loin du verger", rejet : "terre irrémédiablement / Perdue."). Une question se lève qui entérine la profondeur abyssale d'une déchirure (question rhétorique : "Est-ce en nos ventres que vient s’ancrer / L’immensité vide du manque", métonymie : "entaillées dans le cœur") et le comblement, à présent introuvable, du coeur (marqueur d'intensité avec cassure du vers : "les / traces anciennes / d’un tel bonheur", néologisme : "un jardin fruit", rime significative : "disparu", absolu"). Merci pour ce partage ! |