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Vincent
7/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Lorsque se déploie le crépuscule éventail
La plage et tout le ciel immense s’enversaillent L’or des lueurs lèchent les bords alvéolés D’un bouquet de pas aux pétales étalés et puis Lentement les rougeoyantes chairs du couchant S’unissent à la nuit, aux langueurs de son chant Pas à pas nos vies se mêlent à la mémoire Du temps, son infini, son insolent espoir vous nous offrez un magnifique tableau vivant de cette côte au crépuscule merveilleusement bien dessiné et peint de couleurs vives ces magnifiques couleurs de coucher de soleil j'ai beaucoup aimé votre texte |
Ioledane
13/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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"S'enversaillent", j'adore !
Le bouquet de pas, aussi, avec ses pétales étalés. De même pour le soir alangui sur le ciel. Ou encore "sirote en de longs rayons obliques", "l'éphémère sillage qui sait tout de nous". Voilà un coucher de soleil joliment transcrit, avec des images qui dépassent les clichés habituels du genre. Je m'interroge sur "inclination", est-ce volontaire ce remplacement du plus attendu "inclinaison" ? Sans doute. "En survol au-dessus d'un clapotis de sable d'une mer parcourue d'empreintes périssables" : ce passage est un peu lourd, notamment avec les "d'un" et "d'une" successifs. "Langueurs" arrive un peu trop vite après "alangui". Malgré ces quelques défauts, j'aime beaucoup ce coucher de soleil qui (se) décline en belles touches de questionnements et d'émotions. |
Anonyme
1/7/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une jolie description de la plage au crépuscule.
" L’or des lueurs lèche les bords alvéolés D’un bouquet de pas aux pétales étalés " original. |
Robot
1/7/2015
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Je suppose que s'enversailler rappelle une image à l'auteur, le coucher de soleil derrière le château ? La plage et le ciel se font courtisans à la vue du crépuscule.
C'est ainsi que je perçois cette métaphore intéressante. Je suis allé vérifier si le mot calisson avait un autre sens que celui des friandises d'Aix. Le jour qui tente de fouiller des bonbons provençaux en survol au dessus d'un clapotis de sable ? (l'expression crée une image ridicule dans mon imagination) "en survol au dessus d'un clapotis de sable d'une mer parcourue d'empreintes." C'est vraiment compliquer par une métaphore assez lourde. . Le soir sirote l'intime de nos foulées ? (tout en étant alangui sur le ciel) A part le dernier quatrain j'ai beaucoup d'incompréhension sur ce texte probablement parce que l'absence de ponctuation empêche de savoir ou terminer les phrases et leur donner leur véritable logique. Je préfère m'abstenir d'une appréciation car je suis peut être dans une tournure d'esprit un peu trop cartésienne pour goûter ce poème. |
lala
1/7/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Après quelques lectures de ce poème, je manque de clés pour en savourer toutes les facettes. Aucune ponctuation dans les deux premiers quatrains, toujours aucun point jusqu'à la fin, mais bon nombre de virgules tombées ici mais pas là par hasard. Un côté "cadavre exquis" pour passer des calissons au clapotis. Ces vers m'ont plu : "Négligemment alangui sur le ciel, le soir" et "Lentement les rougeoyantes chairs du couchant". |
Francis
2/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le spectacle d'un coucher de soleil sur la mer m'a toujours fasciné. Chaque été, j'aime m'asseoir sur le muret du Roaliguen et contempler cette mer apaisée qui efface châteaux de sable, traces de pas tandis que les lumières de Saint Jacques clignotent et que l'horizon s'embrase. J'ai retrouvé dans ce poème les émotions que j'espère revivre cette année encore à Sarzeau.
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