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Ornicar
13/1/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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En tout homme, sommeille un animal ! Ici, un loup de la plus féroce espèce (cf le titre et la mention du "lupin", l'herbe à loups). Le poème épouse les peurs ancestrales d'un imaginaire collectif qui fascine toujours autant les enfants. On navigue entre chaperon rouge d'un bord et docteur Jekyll et mister Hyde de l'autre. Viens par ici, ma mignonne !
J'aime ici la tonalité sombre et tourmentée de ce poème et la façon dont est mise en oeuvre cette dualité. D'un coté, les forces obscures et ingouvernables de la nuit, du désir et du Mal (4 premières strophes) ; de l'autre, après la déferlante, l'apaisement des sens, le renouveau, la renaissance à la faveur du jour (dernière strophe). Dommage par contre que l'écriture ne fasse pas l'objet d'un plus grand soin. Il y a quand même de drôles de fautes dans la strophe 4 : - "te dévorer tes cuisses" par exemple n'est pas du meilleur effet et me semble incorrect. Mieux serait, il me semble : "te dévorer les cuisses". - "Et ta chaire brûlante inspire ses caprices". Laissons cette chaire-là, tranquille et rendons à la "chair" ses "caprices". |