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Poésie contemporaine
Metanort : Lycanthropie
 Publié le 18/01/25  -  1 commentaire  -  1028 caractères  -  29 lectures    Autres textes du même auteur

Un peu de douceur ? Non ?


Lycanthropie



Au fond de mes entrailles languit l’air mauvais,
À l’affût d’une faille, une bête enchaînée.
Elle lime de ses crocs de loup trop acérés
Les ultimes échos d’un esprit satané.

Bientôt son sang bouillant, magma noir et immonde,
Se fondra au mien dans une ode furibonde.
Viendra alors son temps, ère nauséabonde
Où ses instincts rampants dévoreront le monde.

Et pourtant tu te tiens parfaitement sereine
Dans l’antre où le lupin mû par la faim se traîne.
Ne redoutes-tu pas que sur toi il déchaîne
Un feu qu’attisera ton charme pyrogène ?

Il t’attend patiemment, tapi dans les abysses
Pour te montrer ses dents, te dévorer tes cuisses.
Et ta chair brûlante inspire ses caprices,
Il veut que tu sentes sa langue qui s’immisce.

Au matin seulement, tous mes sens retrouvés,
J’admirerais tes flancs à l’essence vidée.
Mes lèvres sur ton cou dans un frisson dernier
Supplieront de mots doux, espérant t’éveiller.


 
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   Ornicar   
13/1/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
En tout homme, sommeille un animal ! Ici, un loup de la plus féroce espèce (cf le titre et la mention du "lupin", l'herbe à loups). Le poème épouse les peurs ancestrales d'un imaginaire collectif qui fascine toujours autant les enfants. On navigue entre chaperon rouge d'un bord et docteur Jekyll et mister Hyde de l'autre. Viens par ici, ma mignonne !

J'aime ici la tonalité sombre et tourmentée de ce poème et la façon dont est mise en oeuvre cette dualité. D'un coté, les forces obscures et ingouvernables de la nuit, du désir et du Mal (4 premières strophes) ; de l'autre, après la déferlante, l'apaisement des sens, le renouveau, la renaissance à la faveur du jour (dernière strophe).

Dommage par contre que l'écriture ne fasse pas l'objet d'un plus grand soin. Il y a quand même de drôles de fautes dans la strophe 4 :
- "te dévorer tes cuisses" par exemple n'est pas du meilleur effet et me semble incorrect. Mieux serait, il me semble : "te dévorer les cuisses".
- "Et ta chaire brûlante inspire ses caprices". Laissons cette chaire-là, tranquille et rendons à la "chair" ses "caprices".


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