|
|
Corto
2/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un poème qui nous rappelle que la "Barbarie" n'est pas l'apanage de ce que nous avons vécu en Europe il y a 100 ans. On est ici dans l'ambiance des machettes, des viols et des décapitations. Bref dans les "abominations".
"Charognards" et "pillards" sont désormais au travail. Où situer cette scène? il y a tellement de possibilités actuellement ! Comme le dit le final: "De cette fort lointaine et malheureuse histoire./Et ton cœur saignera… jusqu’à la météo." Le monde actuel est dangereux mais manifestement plus pour certains que pour d'autres. Ce poème est courageux car écrire poétiquement à partir de telles horreurs est osé. Il nous met sous les yeux ce qu'on aimerait ne pas voir. Il est sans illusions car va venir la "météo". |
Raoul
2/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
Le texte est vigoureux, poignant et poétique oui, absolument. Bravo à l'auteur(e ?) de s'aventurer sur un tel thème pas évident du tout à aborder avec justesse (bonne focale). Sur la forme, j'aurais quelques réserves sur la "multitude" des adjectifs qui le plus souvent, et bien que précis, n'apportent pas grand chose. Bon rythme sur l'ensemble et rimes "naturelles" font un poème bien scandé. J'aurais toutefois un peu élagué certaines strophes. La répétion de "soleil" m'a un peu gênée à l'oreille. Bon texte à peut être condenser un peu plus. Merci pour cette lecture. |
lucilius
2/12/2018
a aimé ce texte
Pas
|
Je suppose qu'il est fait référence au massacre des Tutsis par les Hutus au Rwanda. Ce génocide est le troisième cas reconnu par la communauté internationale. Dans cette configuration, je trouve les expressions un peu timorées et la dernière strophe y ajoute son pâle mélo, comme un copier/coller de reportage télévisé qui n'est plus d'actualité et que l'on revisionne cependant bien après. Dès lors, difficile de faire saigner les sentiments.
|
Anonyme
20/12/2018
|
Bonjour MFayard,
Trop descriptif et prosaïquement militant pour dépasser le stade du reportage télé compassionnel. Pourrait effectivement être récité avant la météo. Et puis choisir un aiguillage classique pour se tromper perpétuellement de voie… Je trouve les mouvements brusques et désordonnés du conducteur de train aussi terribles que les machettes du poème. Jamais harmonie imitative n’a été mieux réglée. FrenchKiss |
papipoete
20/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour MFAYARD
Une scène presque ordinaire venue de pays lointain, ou juste d'à côté Srebrenica à un jet d'avion ; si les murs pouvaient parler, ils nous conteraient des sanglots dans la voix, ce que des être " humains " ont fait hier, ou juste avant ! Et le sol aurait des haut-le-coeur, en songeant au sang que sur lui, on répandit au point de ne jamais sécher ! la terre d'ici-bas ne reverra jamais la vie, malgré ses sillons tant abreuvés... NB peu importe le lieu de ces crimes, le sang a la même couleur sous toute latitude ! le 6e vers est particulièrement cruel, et l'image pourrait attirer la curiosité dans une revue à sensation... ou passer floutée au JT du 20 heures ! Votre texte est fort et très bien écrit avec ses images qui nous viennent aux yeux comme une mitraille, et serrent le coeur ! |
Anonyme
20/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
|
" Les murs ont pleuré le sang des machettes ".
Ce vers ouvre à penser qu'il s'agit d'une guerre ethnique qui s'est située en Afrique (Rwanda ?). Programmé ou non, un génocide met en relief la barbarie de l'être humain quand l'occasion se présente ; en servant toujours des intérêts politiques magouillards - pardon pour le pléonasme -. En ce qui concerne le Rwanda, la France (entre autres) n'a pas à pavoiser avec ses grandes leçons de droits de l'homme... Pour en revenir au texte, une accumulations d'images macabres qui visent à mettre en exergue cette ' barbarie ". " Peut-être verras-tu, à la télé du soir, Un speaker trop pressé te lire quelques mots De cette fort lointaine et malheureuse histoire. Et ton cœur saignera… jusqu’à la météo." pas très réaliste... |
domi
20/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
l'expression de l'horreur est bien rendue, poétiquement, et le fossé entre cette horreur et cette souffrance blasée évoquée au dernier vers est poignant, et juste malheureusement, tant on nous gave d'horreurs en tous genres.
Un témoignage prenant et réussi. |
Miguel
20/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une dénonciation multiple et justifiée dans tous ses aspects ; oui, l'horreur se perpétue et prospère, et nos yeux, comme nos coeurs, s'y habituent. Nos infimes préoccupations de l'instant prennent vite le pas sur ces drames sans nom. Il fallait pouvoir le dire avec cette force et cette capacité d'indignation. Bravo
|
Donaldo75
20/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour MFAYARD,
J'ai trouvé que ce poème avait un vrai ton. Le décor est planté dès que premier quatrain; les trois suivants nous exposent l'horreur de la situation, de manière tranchée et incisive, ce qui me plait particulièrement en poésie. Le dernier quatrain nous place devant notre égoïsme, notre comportement de voyeur qui jamais ne s'engagera. C'est également très convaincu et convaincant. Tout le monde ne va pas aimer mais je suppose que le but de cette publication n'est pas un premier prix de camaraderie. Bravo ! Don |
dom1
20/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Les génocides mettent toujours en marche les mêmes mécaniques sociales.
Exterminer l'autre parce qu'il est différent. L'autre qui a été, petit à petit, placé dans la case de l'ennemi à son clan ou sa caste. Et lorsque s'engage le génocide, c'est le chaos et la folie qui prennent le pouvoir. Ce chaos est très bien exprimé ici ainsi que les conséquences dramatiques qu'il créait. Bravo. Domi... |
Castelmore
21/12/2018
|
Des mots durs, des images cruelles au service du fond
Une forme inégale mais qui garde un équilibre et un rythme soutenu qui évite le débordement d’émotions. Des informations...qui glacent ! et que chassera la météo ! Très bon texte Bravo |
INGOA
21/12/2018
a aimé ce texte
Pas
|
Cette barbarie que vous essayez de reproduire et qui se perpétue dans chaque conflit tribal, ethnique, notamment africain (du nord au sud et d'est en ouest), ne m'émeut guère parce que les mots utilisés ayant été trop vulgarisés, finissent par devenir démonétisés (sous-entendez qu'ils perdent beaucoup de leur valeur). J'aurais été sensible à une vraie démarcation, de celles où l'inversion du négatif n'a pas le temps d'imprimer la photo et reste tel quel. Or j'ai le sentiment que vous vous êtes contenté de reproduire un filet médiatique, quel que soit son support, et je suis déçue du résultat.
|
cherbiacuespe
27/7/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Si un journaliste du vingt heures pouvait ainsi les présenter, les images seraient inutiles. Pourtant les mots glissent doucement et pénètrent violemment, les rimes s'arrachent et étripent l'âme. A mettre dans un recueil pour réveiller ceux qui oublient. Il n'est pas si fréquent de réussir à décrire un drame avec un réalisme aussi simple. Profond respect pour la forme et le fond.
|