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Poésie contemporaine
Michel64 : De l'aube à l'aurore
 Publié le 10/07/17  -  18 commentaires  -  1011 caractères  -  604 lectures    Autres textes du même auteur

À ce moment particulier, entre nuit et jour.


De l'aube à l'aurore



À l'heure des oiseaux ma fenêtre aquarelle
Esquisse dans le ciel un feston de gris-bleu
La montagne dressée sous le voile laiteux
D'une plume de cygne, un cirrus de dentelle.

Ici la nuit s'attarde en ses draps de rosée
Le vent s'est endormi, la vigne rêve encore,
Le grand arbre dessine un sombre sémaphore
Où le merle amoureux déroule sa portée.

Imperceptiblement la lumière picore
Des miettes de noirceur à l'orient des coteaux
Et déjà le granit des sommets les plus hauts
Abandonne ce gris que le soleil redore.

Ici l'astre s'annonce inexorablement
Au loin l'aboi d'un chien, un coq qui coqueline,
Sous la brume légère une aura se dessine
Et le vallon s'enflamme au premier rai d'argent.



Que j'aime ces matins quand la clarté dévore
Cette ombre qui s'accroche aux choses alentour
Si l'espoir a son temps dans la course du jour
C'est à ce moment-là… c'est de l'aube à l'aurore.


 
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   Donaldo75   
20/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien
(Lu et commenté en EL)

Bonjour,

J'aime le rythme lent de ce poème, à l'instar du réveil de la nature dans cette période si bien décrite.

Tout y est:
* La végétation (vigne, arbre)
* Les animaux (oiseaux, merle, coq, chien)
* La terre (montagne, vallon)
* Les rimes légères au niveau sonore (coqueline, dessine)

Le dernier quatrain revient à la première personne, histoire que le lecteur comprenne bien le poème.

Merci, j'ai tout compris.

Donaldo

   papipoete   
26/6/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
classique
Pour qui sait regarder, contempler la vie, il est des moments naturels auxquels on ne s'habitue pas ; c'est le lever du Roi à l'Est quand " sous la brume légère une aura se dessine " ;
NB un spectacle grandiose où le peuple est invité, sans bourse délier ; juste un petit effort pour s'éveiller de bonne heure ...
De très jolis vers, trop nombreux à citer, mais par exemple " ... la lumière picore des miettes de noirceur à l'orient des coteaux " .
La forme classique pêche un peu ;
au 2e quatrain, que des rimes féminines !
4e vers " dressé/e " interdit devant une consonne
papipoète

   Marite   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Au travers des descriptions bien rythmées et rimées je me suis retrouvée au spectacle de ce moment si particulier qu'est le passage "De l'aube à l'aurore". Je suppose que la publication en poésie contemporaine est dû au fait que des contraintes délicates du classique n'ont pas été respectées (elles sauteront aux yeux des spécialistes à coup sûr). Qu'importe, la féerie de ces instants nous enveloppe avec :" ... le voile laiteux d'une plume de cygne, un cirrus de dentelle ... les draps de rosée ... la brume légère ... Et le vallon s'enflamme au premier rai d'argent."
Que dire du "coq qui coqueline " ? j'ai souri, définitivement conquise par ce poème.

   luciole   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Voilà l'exemple type d'un poème réussi ( pour moi) : belle musique et surtout très belles images. Le tout est fluide. J'ai adoré.
Délicatement poétique.

   Pouet   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

Un petit poème doux et charmant, c'est bien sympathique ma foi.

C'est élégant, assez visuel et bucolique, bref j'ai passé un bon moment à vous lire.

Voilà un style qui n'est pas forcément mon style mais auquel je reconnais d'indéniable qualité d'évocation.

Au plaisir.

   Anonyme   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De belles images décrivent ce moment où le monde émerge de son sommeil.
" Et déjà le granit des sommets les plus hauts
Abandonne ce gris que le soleil redore."
" un coq qui coqueline " belle allitération.
J'ai apprécié cette lecture légère et musicale.

   Brume   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Michel64

Alors moi malheureusement j'ai un souci au niveau du visuel.
En 1ère strophe vous dîtes :
- "Esquisse dans le ciel un feston de gris-bleu" alors pour moi c'est le petit matin très nuageux avec un éclairci.
Mais en 2nde strophe vous dîtes :
- "Ici la nuit s'attarde en ses draps de rosée" - donc là pour moi le jour ne s'est pas encore lever, la nuit se dissipe peu à peu.

Ensuite vous dîtes que " Abandonne ce gris que le soleil redore" pour ensuite dire "Et le vallon s'enflamme au premier rai d'argent ", mais les rayons de soleil sont d'une lumière dorée, alors c'est quoi ce "rai d'argent"? Il n'y aurait pas le verbe "redorer " juste avant je ne me poserai pas la question.

Alors peut-être ai-je mal lu, j'ai pourtant lu plusieurs fois pour essayer de modifier ma projection ou mon imaginaire mais ce que je visualise semble à l'opposé de ce que le narrateur souhaite me faire voir. En même temps c'est normal cela arrive mais votre poème est simple à comprendre.
Je me demande si la place des strophes n'est pas à revoir.

Alors je suis peut-être en tort car je suis la seule pour qui certaines images ont gêné. À côté votre poème est frais, l'aurore et le crépuscule offrent un beau spectacle que vous avez bien décrit avec beauté. Le visuel est superbe malgré qu'il m'ai perturbé.
Dès les premiers vers pleins de charmes vous mettez le lecteur immédiatement dans l'ambiance.

   Alcirion   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

La sonorité de feston de la première strophe m'a fait penser au cresson bleu du Dormeur du Val (que j'ai relu pour l'occasion) : vous êtes également dans une description bucolique légère et élégante.

Une certaine gravité se dessine à partir de la troisième strophe, les deux premières étant dans un ton plutôt neutre, la cinquième révèle le sens. C'est ma foi bien pensé et bien réalisé.

Une impression agréable.

   Anonyme   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Michel... Poème bucolique s'il en est, j'ai bien aimé ce cheminement de l'aube à l'aurore, deux moments que pour ma part j'ai tendance à confondre. Un petit plus pour le quatrain final et un petit moins pour le "Imperceptiblement" pas très simple à prononcer mais comme ça, de but en blanc, je n'ai rien de mieux à te proposer.

Bravo et merci.

   Anonyme   
26/7/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le sujet est intéressant et se clôt sur un distique bien tourné. Bonne idée d'attribuer à cet instant du jour le moment de tous les possibles, l'espoir.
En revanche je reste un peu dubitatif sur l'amoncellement d'images, cet écroulement de vocabulaire richement expressif, voire trop riche à mon goût.
Ici j'ai le sentiment que l'écriture manque un peu de simplicité. "On" a trop festonné les quatrains et je ressens comme une indigestion de tout cela. Je ne dis pas que c'est mal formulé ou quoi que ce soit de ce genre mais c'est comme un gros gâteau surchargé de crème et de fruits confits. Excusez l'image. Il n'y a guère que le dernier quatrain qui échappe à toute cette surcharge, la conclusion emporte le tout et je dirais presque "heureusement". Pour moi je dirais que le travail reste à faire et à parfaire...

Merci de ce partage

   Recanatese   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
pour ma part, tout est là : le fond, la forme pour un poème tout en délicatesse.
De jolies allitérations:
"le vent s'est endormi, la vigne rêve encore"
"le grand arbre dessine un sombre sémaphore"
"un coq qui coqueline"
De belles images, notamment: "la lumière picore/Des miettes de noirceur à l'orient de coteaux".
Merci et au plaisir de vous relire.

   plumette   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
je partage le goût du narrateur pour ce moment particulier que je trouve décrit ici avec une plume raffinée et légère sauf les deux très longs adverbes dans les strophes 3 et 4.

j'ai pu imaginer ce paysage qui s'éveille dans les premières lueurs du soleil: au premier plan l'arbre, un peu plus loin la vigne et les coteaux,
en arrière plan la montagne, puis le regard revient vers la brume et le vallon.

Vous me donnez envie de me lever tôt !

Plumette

La flèche en bas, c'est pour les deux adverbes qui prennent chacun la moitié d'un alexandrin!

   Cristale   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Votre palette est riche de couleurs Michel, de ces couleurs estompées que seule le blanc par petites touches sait illuminer.
La montagne, la vigne, le vallon, les oiseaux, s'éveillent doucement sous vos mots.

Jolie poésie, peut-être un peu trop chargée comme un jupon débordant de dentelles. On m'a souvent reproché ce que j'ose vous dire aujourd'hui mais je reconnais que ce reproche était justifié.

"Imperceptiblement" et "inexorablement" alourdissent les vers.

De belles expressions : "un coq qui coqueline" "le merle amoureux déroule sa portée" "sombre sémaphore"...

Merci pour cette agréable lecture,
Cristale

   Arielle   
11/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Peinte à la plume de cygne, voilà une aquarelle délicate, soignée dans ses moindres détails.
On ne peut qu'aimer avec vous cette victoire de la clarté sur l'ombre si bien mise en scène. On peut, bien sûr, apprécier plus ou moins les festons, les voiles et les dentelles de la belle émergeant de ses draps de rosée mais on n'en niera ni la grâce ni le parfait brushing dont elle se pare dès le saut du lit.
Une contemporaine qui, pour moi, a toute l'élégance et la fluidité qui manque à bien des classiques pur jus !

   Curwwod   
11/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Coloré, rutilant d'une grande richesse imagière c'est un tableau, en un mot somptueux, d'un de ces instants privilégié de communion avec la nature, c'est à dire l'essentiel. L'écriture très aboutie est superbe, le rythme paisible, léger comme comme la lumière qui baigne votre poème. Votre apparition au dernier quarain apporte la touche personnelle qui fait que ce poème n'est pas qu'un joli tableau.

   Anonyme   
12/7/2017
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,

Je regrette principalement deux choses dans ce poème que j'aurais pu véritablement apprécier :

*l'excès de douceurs, de pastel, de termes tous choisis dans le registre de la délicatesse, position qui confine (pardon !) à la mièvrerie par endroits. Listons :

ma fenêtre aquarelle
Esquisse
le voile laiteux
D'une plume de cygne, un cirrus de dentelle.

ses draps de rosée
le merle amoureux
le soleil redore.

Sous la brume légère
rai d'argent.

C'est trop pour 5 quatrains. Je croule, terrassé par une indigestion de joliesse.

*la pauvreté générale des rimes. Il n'y a pas une rime riche et cette absence nuit, selon mes goûts, à la musique du vers.

Deux passages toutefois, redonnent, tant au niveau du fond que de la forme, un peu de sel à l'ensemble :

"Imperceptiblement la lumière picore
Des miettes de noirceur à l'orient des coteaux"

et le dernier quatrain.


Désolé si l'auteur est froissé par ma critique : ce n'est pas mon but.
A.

   Anonyme   
24/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mais j’étais où, ce dix juillet, pour avoir manqué cette tendre et douce poésie ?


Bonjour Michel,

« A l’heure des oiseaux, ma fenêtre aquarelle »

Le ton est posé, et « l’heure des oiseaux » bien trouvée est tellement vraie pour donner le là et planter le décor.

J’aime ce tout en finesse et touches délicates qui rehaussent la caresse des pastels.

J’aime aussi ces moments « de l’aube à l’aurore » où "Imperceptiblement la lumière picore
Des miettes de noirceur à l'orient des coteaux"

Merci pour le partage.
A te relire.

Cat

   Goelette   
20/11/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème est, pour reprendre un des premiers mots, une "aquarelle" peinte en harmonie avec la douceur de "ce moment-là"

Les couleurs s’affirment peu à peu, passant des "gris-bleu" et "voile laiteux" à une lumière encore timide qui "picore/Des miettes de noirceur à l'orient des coteaux" (belle image) puis à la naissance du soleil qui "redore" et "enflamme" votre tableau.

Les sonorités sont douces, portées par les allitérations en S dans les vers 2/3, 7 et les deux derniers et par le charmant "coq qui coqueline"

De belles images "Le vent s'est endormi, la vigne rêve encore,"
"le merle amoureux déroule sa portée." contribuent à restituer l'atmosphère sereine de ce moment où " l'espoir a son temps dans la course du jour"

Un instantané saisi avec finesse et bien agréable à partager;


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