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Purana
18/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Vous avez exprimé votre fascination pour la neige d'une façon agréable.
Le poème est fluide et doux et le possessif dans "ma neige" me plaît. Cependant, l'ensemble me donne l'impression de lire un exercice plutôt que le sentiment d'être absorbée par un moment poétique. C'est la raison pour laquelle j'ai commencé à compter les syllabes car j'aurais souhaité voir la règle appliquée dans un néo comme celui-ci. Dans le deuxième vers j'en compte treize. C'est probablement parce que je compte selon les règles classiques en utilisant le dictionnaire de français le "Littré". Dans la quinzième vers la sonorité du "est au" me gêne un petit peu. Même si les hiatus sont permis dans le néo, j'aurais préféré ne pas en trouver dans ce poème, mais cela n'est qu'une obsession de ma part. Merci pour ce partage. Mardi le 18, 2014 Bonjour Michel64, Je suis ravie de voir votre poème dans le catalogue ; c'est vraiment mérité. Maintenant j'ajoute quelques mots pour que le lecteur comprenne mes remarques à propos de la forme. Mon commentaire faisait référence à la lecture d'un poème néo-classique, comme vous l'aviez proposé. Bien qu'un grand nombre de mes remarques ne soient plus d'actualité, je préfère ne rien changer, même en ce qui concerne la note. Tout était le résultat de ce que j'ai perçu dans l'espace lecteur en lisant un "néo". Je tiens à vous dire que j'apprécie votre texte qui est maintenant classé "poème contemporain". Merci encore une fois, Purana |
Anonyme
18/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
La neige a toujours exercé une certaine fascination sur les yeux des enfants et des...poètes (ce qui revient au même). Dommage que la forme ne soit pas aussi épurée que la neige : Déjà quatre fois le son "ssant" dans le premier quatrain, ça fait beaucoup. Mais l'ensemble(avec deux très jolis derniers quatrains) est agréable à lire et nous entraîne, affectivement, vers le lieu de notre enfance où nous avions beaucoup plus de neige que maintenant. |
Francis
18/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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La neige des villes, souillée, marmelade grisée par l'asphalte.
La neige de nos hameaux, immaculée, légers papillons blancs. La neige de notre enfance, luges, glissades, merveilleux noëls blancs. J'ai aimé ce triptyque. |
Lulu
18/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime bien ce poème où la présence de la neige touche plus que le coeur ("Mon âme est mise à vif et mon corps sidéré").
J'aime surtout le dernier quatrain : "Au loin derrière moi disparaissent mes traces Mon esprit les survole et je me vois enfant Gants de laine troués, doigts gelés, l'œil pleurant De bonheur et de froid dans mon rêve de glace" L'image de ces traces qui disparaissent est superbe, car si la neige tombe déjà, le souvenir de l'enfance surgit, et de surcroît dans des mots fort bien agencés. |
Robot
18/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème est un bel ouvrage. La description et les sentiment très imagés donnent une lecture agréable qui parle aux sens.
Ce quatrain est un ornement qui a ma préférence. "Ma neige est au jardin en fourrure d'hermine L'enrobant de rondeurs aux courbes épurées Et ornant les roseaux à la tête inclinée De chandelles de verre aux reflets d'opaline" Les mots débutants en "s", les finales en "ssan" du premier quatrain donne le sentiment de glissade. Je trouve cela bien vu. Le choix d'un grand nombre de rimes douces apporte aussi l'impression d'une perception absorbée par le manteau neigeux. |
Christine
18/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est un joli texte qui relève tant de la poésie que de l'observation face à ce "météore" (au sens propre). Aux désagréments éprouvés et maudits par le vulgus incapable de dépasser une réalité triviale, s'oppose la poésie et la douceur des paysages feutrés et adoucis par la neige (Ma / La) qui vous inspirent. Vous l'aimez, cela se sent et a même le pouvoir de vous ramener en arrière vers ces régions de l'enfance où les écoliers s'écrient en regardant la fenêtre :"Oh, il neige..."
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papipoete
18/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Michel64,
le bru-i-ssant ajoute un treizième pied au 2e vers, sinon nous aurions eu ce texte en "néo-classique". Le "pas" des "pas-sants"; les "est" repris dans les 3 premiers quatrains auraient pu mériter une autre tournure? J'ai du mal avec le manque de ponctuation. Mais à part cela; en ville, quel vilain tableau que cette neige salie qui mouille les habits, souille les chaussures! Au jardin, véritable féérie pour "ma-nège" gratuit! Bien que passent les années, s'empilent les décennies, quand tombe la neige, fermant les yeux par moment, je peux réciter votre dernier quatrain, et souffler sur mes doigts transis |
pheukiou
18/11/2014
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Je viens de lire le fichier pdf des lauréats du concours ratp, et maintenant ça... le niveau de l'un est bien au dessus de celui de l'autre ;)
Bien entendu, le meilleur : il s'agit du tien et ça ne surprendra, j'espère, personne. Il y a de très belles images là dedans, chapeau tiré pour l'avant dernier quatrain, en ce qui me concerne. C'est mon deuxième commentaire ici, le premier était sans doute trop concis et fut supprimé. Je suis un bien mauvais analyste, le premier commentaire dont je parlai, était mu de la même intention de celui que je rédige ici : saluer le texte et son auteur, car je sais que ça fait plaisir à ce dernier. J'espère que cette seule intention suffira ;) A te relire. |
Pussicat
20/11/2014
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Bonjour Michel64,
Jolie déclinaison sur le thème de la la neige, machine à rêves naturelle et à remonter le temps, référence au dernier quatrain. Petits bémols sur les premiers vers qui gâtent la musique : La répétition du son "ant", bruissant/passants/maudissant La liaison : "Son eau noire" (no-noire) Et : "Et ornant" (é-o) Je retiens : "Ma neige est au jardin en fourrure d'hermine" pour l'image et le fondu : "Ma neige"/manège Et plus que tout, les deux derniers quatrains que je trouve réussis. Ils transportent le lecteur dans le champ du souvenir, le monde de l'enfance, avec force et légèreté à la fois. En conclusion, un texte que j'ai pris plaisir à lire. Merci. |
Anonyme
20/11/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Tout d'abord je trouve que "ma neige" est un titre très porteur de sens pour tous. Je ne suis pas un puriste, donc je réagis instinctivement et ce poème me touche beaucoup.
Et là où je suis le plus touché, c'est la fin, des traces d'enfant, les doigts gelés dans des gants inappropriés, les larmes qui coulent. C'est ce que nous avons tous vécus. Je préfère cette réalité au lyrisme du début, bien qu'il soit nécessaire à l'évocation de notre enfance. |
pieralun
23/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un très beau poème qui se détache au fur et à mesure de la relecture.
Une petite plume d'ne me semble pas suffisante plus ce " Tombé sans fin de voiles de plume" Juste un bémol pour ces qu'êtres quatrains, " ET MON CORPS SIDÉRÉ" Quand bien même le sens de sidéré peut coller à la sensation de froid, ce passage me semble être là comme un cheveu sur la soupe. Pourquoi ne pas avoir,ponctué l'ensemble? De la très belle poésie. |
Ioledane
26/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une évocation riche de la neige, magique lorsqu’elle tombe immaculée, triste lorsqu’elle se salit et fond … et qui bien souvent nous met l’âme au diapason.
« La neige est à la ville en haillons de lumières », très belle entrée en matière. « En maudissant l’hiver et ses sales manières », joli double sens. Le quatrain final est superbe. Je regrette en revanche la faiblesse des rimes en « é » dans les deux premiers quatrains. L’absence de ponctuation sert bien le sujet. |
Arielle
27/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Alors qu'elle traîne en haillons repoussants au coeur des villes, j'aime beaucoup cette apparition de la neige qui entre au jardin comme une bête familière et cependant mythique.
Ces deux visions d'un même élément me semblent tout à fait justes et dans "ses voiles de plumes" je n'ai aucun mal à m'envoler, moi aussi, vers les souvenirs émerveillés de notre enfance. Le détail des gants troués donne une authenticité et une vivacité qui ne trompent pas et inscrit l'ensemble dans une réalité vécue et transcendée par l'oeil du poète. Une belle réussite, je trouve. |