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Vincent
29/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Comme un flocon de neige emporté par Eole
Dans la gueule béante et noire d'un volcan, Ma pensée s'évapore aussitôt que naissant Et mon feu créatif n'est plus que fumerolle. et puis Calliope, Erato, Terpsichore et Thalie Venez à mon secours, tirez moi par la manche, Ma muse est en vacances et mon âme amollie S'est encore endormie sur cette page blanche. entre autres pour un sujet souvent repris quelle personnalité quelle imagination quel éventail de sensations votre pensée est loin de s'évaporer et vous avez bien retrouvé vos mots j'ai adoré |
Anonyme
2/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir !
Thème éculé? qu'importe ...chacun/unes à une sensibilité pour l'aborder de façon différente ! J'ai aimé cet appel au secours pour rendre la page vivante ! de très belles images " comme ce grain de sable déposé par le vent" ...... mes mots se sont perdus parmi les mots du monde " entre autres ,car j'aurai pu en prendre ainsi ds d'autres quatrains! Heureusement que votre feu n'est plus que fumerolle :-) déjà que pour moi il est feu d'artifice ! Beau texte |
Marite
18/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème m'a séduite car il décrit joliment, poétiquement et simplement ce malaise qui s'installe parfois en nous devant la "page blanche" , surtout quand nous voulons à tout prix "écrire" ...
" Ma muse est en vacances et mon âme amollie S'est encore endormie sur cette page blanche." Alors ... ne bousculons pas la Muse? elle reviendra ... |
Anonyme
18/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Michel !
Descends de l'Olympe, ô Calliope, ô reine, Et dis sur la flûte un chant de longue haleine ; Ou plutôt, la lyre entre les doigts, Marie un air au timbre de ta voix. » Je pense que c'est Calliope qui t'a inspiré ce poème car elle était la muse du "Bien dire", ce que tu fais ici avec brio... Certes le sujet est un "marronnier" de la poésie mais personne ne t'en voudra car tu nous offres là une lecture très agréable avec quelques vers de haute tenue... J'ai un faible pour la chute même si je déplore que vacances soit au pluriel, à l'inverse du titre... Ma muse est en vacances et mon âme amollie S'est encore endormie sur cette page blanche... Deux vers contredits par ceux qui précèdent ! |
Anonyme
18/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Certes un peu éculé, mais pourtant toujours d'actualité.
Le sujet ici est bien évoqué, et j'ai particulièrement aimé la dernière strophe. Wall-E |
papipoete
18/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Michel; penché sur votre feuille désespérément blanche, en mal d'inspiration, vous nous le dîtes de bien belle façon! Forcément, quand abondent les idées, on voit le résultat à l'image de ce " soutien-gorge en dentelle "!
Présentement, vous appelez Calliope et Thalie au secours, votre muse ne serait pas au mieux de sa forme? " mes mots se sont perdus parmi les mots du monde " Continuez de la sorte, à ne pas savoir quoi écrire, je gage que tous, lecteurs nous délecterons comme ci-dessus de si beaux vers! |
Robot
18/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Thème éculé, pourquoi ? Tous les thèmes le sont plus ou moins alors. Rien n'a jamais trop servi quand le sujet se renouvelle grâce à la rédaction. Je trouve que l'angoisse de l'écriture est extrêmement bien traité et dans un beau style dans ce très bon texte.
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Gemini
18/6/2015
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Un poème à commettre le 21 juin !
Je regrette que ce singulier de "vacances" ne soit pas resté à l'avant dernier vers. Cela aurait été plus logique (et plus prosodique). Un peu dommage pour l'alternance assez décousue et mal respectée entre les strophes qui laisse penser que "ça c'est passé comme ça" et que le texte a gagné sur l'auteur. Ah ! Les Muses ! Mais tous ces "Comme" d'évènements naturels sont riches d'inspiration. |
leni
18/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Michel
Oui sujet très souvent récurrent mais traité de manière souple et imagée Calliope, Érato, Terpsichore et Thalie Venez à mon secours, tirez-moi par la manche, Ma muse est en vacances et mon âme amollie S'est encore endormie sur cette page blanche bien jolie finale moment de belle détente merci Salut cordial Leni |
Anonyme
18/6/2015
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Salut Michel64
A chaque strophe tu compares la déliquescence (provisoire) de ton inspiration à des phénomènes naturels de haut vol. Le tout en langue soutenue. Le contraste est cocasse et j'apprécie vivement cette auto-dérision. En désespoir de cause, tu appelles les Muses Mais les braves sont déjà en vacances. Merci Michel pour le sourire |
lala
18/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Ce mal d'inspiration, serait-ce une coquetterie pour attirer le compliment ? ... Je plaisante et je taquine ... J'ai aimé la construction, les images, et peut-être un brin d'authenticité, cette page blanche ne se remplit pas au coup de sifflet, et tant mieux ! Je trouve un peu familier et banal, "je perds mon latin", "tirez-moi par la manche" ... illustrations volontaires de ce manque d'inspiration, je présume ? J'aime "Mes mots se sont perdus parmi les mots du monde". Les treize pieds du treizième vers me surprennent de votre part ... ;-) |
Anonyme
18/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le thème est récurrent, certes ; "éculé" ? Je ne pense pas. La page blanche hantera toujours aussi bien le poète que le musicien.
En tout cas les images ici ne le sont point. Erato est bien " venue à votre secours ". |
Francis
19/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle plume que les muses ont entendue. Elle a vêtu la page blanche de vers que j'ai aimés. Nous avons tous rencontré cette panne d'inspiration. L'idée est là mais les mots ne viennent pas. Inutile de prendre les forceps ! Il faut attendre qu'ils rentrent de vacances.
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Anonyme
19/6/2015
a aimé ce texte
Bien
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« Mes mots se sont perdus parmi les mots du monde » est un vers tout simple, mais particulièrement réussi à mon sens.
Il y a cette redondance intéressante dans la formulation des quatre premiers quatrains qui me plaît, mais les images ne me semblent évoluer ni par ordre ni par nécessité, alors que les vers troisièmes de ces strophes sont tout à fait structurés. Devrais-je voir une intention de fouillis des sentiments contre la conscience aiguë du poète ? — Je ne trouve malheureusement qu'un positionnement aléatoire de belles images que l'on aurait pu placer là ou là, sans grande importance. Mais malgré ces références mythologiques que je ne peux plus ingurgiter, et cette façon peu mémorable d'agencer les comparaisons, ce poème éveille assez élégamment mes sens pour que j'y puisse prendre plaisir. |
Anonyme
19/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Michel
Des pages blanches comme celle-ci, je voudrais bien en remplir tous les matins. Thème éculé, certes, qu'on m'a déjà reproché pour l'avoir abordé plusieurs fois. Mais c'est la véritable angoisse de l'écrivain, de romans ou de poésies. Ici, le sujet est joliment traité avec ses rapports au volcans, aux gouttes d'eau, son désert de sable, etc ... avec quelques temps forts : Dans la gueule béante et noire d'un volcan, Et mon feu créatif n'est plus que fumerolle. Mes phrases sont noyées dans un brouillamini Et ma verve d'antan n'est plus que bafouillage. A quand un peu d'efforts pour une parution classique ? |
Mona79
22/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une belle plume qui n'était point en vacances lorsqu'elle a écrit ce poème. Un peu trop de comme peut-être ? Mais toutes ces comparaisons sont riches d'images percutantes : le volcan, l'étoile, la mer, le désert... Que de beautés pour inspirer le poète ! Vous avez su tirer parti de tout et les muses sont revenues vous inspirer ces vers que j'ai lu avec le plus grand plaisir. Merci.
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Anonyme
8/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Riche évocation de ce manque d'inspiration, ce qui n'est pas peu contradictoire!
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Evan
16/12/2016
a aimé ce texte
Bien
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Modéré : commentaire trop peu argumenté
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