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Anje
12/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Contemporain.
Ô combien d'âmes... Âmes serait donc le sujet remplacé aux strophes suivantes par ils ? Soit l'accord est faux car il faudrait écrire elles, soit je n'ai rien compris. Dans un cas comme dans l'autre, ce poème me laisse trop dans le questionnement pour que je puisse l'apprécier à la juste valeur du travail qu'il a demandé. La ponctuation aléatoire ne m'a pas aidé pourtant j'ai bien aimé ""ils ont bu leurs souffles sur des baisers doux". Je pense aussi que le titre m'a entraîné sur une mauvaise piste, imaginant plutôt un décor bucolique qu'une scène de tendres amours. Anje en EL |
papipoete
13/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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contemporain
" les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics ", me vient tout de suite à l'esprit, à lire ces souvenirs si doux au coeur ! Une ode au baiser en vers délicats, lesquels nous donnent l'eau à la bouche ; bouche asséchée par l'usure du temps, la passion enfouie sous une pile avec le reste " d'avant " . la 4e strophe est si tendre, et les doigts entrelacés racontent... Au 5e vers, " fesses " bien que partie aussi noble qu'une autre, me gêne dans sa rime avec " caresses " ; mais juste un fétu de paille, pas même un bémol ! Je vois que la métrique vous importe peu, justifiant le " contemporain ", mais l'ensemble du poème coule avec une infinie douceur ! papipoète |
Corto
30/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un poème qui sent les moments fougueux et tendres souvent fugaces et qui laissent des souvenirs toute une vie.
On sort généralement pantois de ces instants exceptionnels ici bien rendus. Par contre je pense que les "fesses" qui s'invitent ici pour rimer avec "caresses" ne sont pas du meilleur effet. J'aurais préféré Jeunesse, Finesse ou Tendresse pour rester à la hauteur de cet amour incandescent. On peut presque tout pardonner puisqu' "Ils se sont aimés jusqu'à n'en plus finir Respirant ainsi leur voluptueuse beauté". Merci pour cette lecture. |
Annick
30/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Mon avis n'est pas mitigé puisque globalement j'ai aimé ce poème, je dirais plutôt qu'il est partagé. Il y a des strophes merveilleuses comme :
Ils se sont aimés jusqu'à n'en plus finir Respirant ainsi leur voluptueuse beauté L'émoi triomphant sur leurs doux soupirs Dans l'étreinte de leurs bouches régalées. Et puis d'autres, comme la première et dernière strophe qui semblent pêcher un peu à cause de la syntaxe et de la quasi absence de virgules. J'aurais écrit : Ô combien d'âmes en délicates joies, Ces cœurs chauds enlacés infiniment, Ont versé sur leurs plus tendres sentiments Leur amour, assis sur le petit banc de bois. Ensuite, ce "ils" de la deuxième strophe renvoie à quel sujet ? Ce ne peut pas être les coeurs chauds, pour différentes raisons ("les coeurs chauds aux douces fesses", impossible ?... J'en conclus que "ils" est indéterminé. Pour la dernière strophe, la formulation est à revoir : Ô combien d'âmes en leurs délicates joies Le bonheur sur leurs visages de miel Les âmes peuvent-elles avoir un visage ? Pour moi, quelques formulations maladroites qui n'ont pas vraiment gâché ma lecture. Vous avez un réel talent. A vous de penser à la fois poésie et syntaxe. L'une ne va pas sans l'autre même si on peut se permettre des transgressions, (à condition qu'elles soient heureuses). J'espère que je n'ai pas été trop catégorique. Ce n'est que mon avis, après tout. Au plaisir de vous relire et merci pour ce poème délicat que j'ai beaucoup aimé. |
Lebarde
30/3/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Sujet classique s’il en est, tellement évoqué par les artistes de tout poil (poètes bien sûr, chanteurs, peintres, photographes...) et qui rappelle des souvenirs à bon nombre d’entre nous.
Les premiers émois que seul un banc pouvait accueillir, jalousement gardé d’un rendez vous à l’autre. Oui mais là, il manque un peu de la chaleur et de la fougue que me renvoient mes souvenirs. Je ressens dans les mots et les formulations empruntés un certaine mièvrerie voir une niaiserie qui tempèrent mon plaisir . « ..plus tendres sentiments » « Les cœurs chauds enlacés infiniment » « Ils se sont aimés jusqu'à n’en plus finir »....... Je reste pantois sur la versification qui même en poésie contemporaine aurait méritée plus de rigueur ( vers de 9, 10,11 et 12 pieds pour ce que j’ai vérifié ??) Non vraiment plus je relis et plus j’y trouve des erreurs qui vont finalement abaisser mon appréciation première plutôt favorable. Je suis désolé |
Anonyme
30/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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" Ô combien d'âmes ", un petit banc, qu'il soit de bois ou de pierre, a-t-il accompagnées !
Des nouveaux amoureux qui se promettent monts et merveilles, des âmes vieillissantes qui viennent voir passer leurs souvenirs, des mamans qui surveillent leur progéniture... Ici, ce sont les amoureux qui ont le premier rôle. " Ne laissant nulle place ni intervalle À tout inconnu ou d'autres amoureux." Une poésie agréable à lire. |
Davide
30/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour MichelPierron,
Pour commencer, je vais faire pas mal de remarques : v.2 et v.3 : verser leur amour "sur leurs plus tendres sentiments" me paraît une image un peu hasardeuse. Mais "versé" fait-il référence à "amour", comme "assis" à "Les cœurs" ? Je ne suis pas sûr de comprendre. Il faut revoir la ponctuation de cette strophe. v.5 : "fesses" est inélégant. Il y a beaucoup de jolis mots qui finissent en "esse". D'ailleurs, je doute de l'expression "asseoir ses fesses", qui fait trop pléonasme. On dit plutôt "s'asseoir sur ses fesses". A vérifier ! v.8 : j'aurais préféré "jointes" (du verbe joindre) à "jointent" (du verbe jointer). D'ailleurs, avec "jointer", le vers manque de cohérence. v.10 : s'ils ont posé "leurs yeux" sur le "petit banc", c'est qu'ils le regardaient et non qu'ils étaient assis dessus. L'expression me paraît donc maladroite. v.16 "Blottis de désir" me semble forcé ; j'aurais préféré, à la limite : "Blottis par le désir". v.22 : j'aurais mis "leur visage" au singulier. Ils n'ont qu'un visage chacun, n'est-ce pas ? v.23 : à quoi se rapporte le "ont laissé" ? A "combien d'âmes" ? Le manque de ponctuation sur l'ensemble du poème, et particulièrement sur les première et dernière strophes, rend la compréhension parfois difficile. On peut écrire ainsi le dernier quatrain : "Ô ! combien d'âmes en leurs délicates joies, Le bonheur sur leur visage de miel, Ont laissé sur le petit banc de bois L'ultime odeur de leur amour sensuel ? Le thème est charmant, il y a de belles images et beaucoup de sincérité, mais l'écriture pâtit de trop de maladresses. A mon sens, il faut absolument que l'auteur prenne soin de la ponctuation et qu'il évite les tournures hasardeuses ou contournées. Dans ce genre de poème, si plein de tendresse, c'est la simplicité (et la musicalité, mais ça va avec) des vers qui me touche. J'attends impatiemment une prochaine publication, Davide |
senglar
30/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Michelpierron,
Après les mains les lèvres et avec quelle délicatesse, c'est que le héros de vos poèmes est un expert en caresses. Quelle audace pour ce "jointent" inattendu soudain dans une situation pourtant convenue et même consensuelle : "Les lèvres jointent à ne plus se défaire." Audacieuse, astucieuse cette survenue du verbe qui écrase l'adjectif qui eût été banal. "leurs douces fesses" : encore de l'audace quant au registre de langues :) Je me pose quand même la question de la teneur des fesses de l'une et de l'un. Il paraît aussi que les femmes sont folles des nôtres, je veux dire de nos fesses. Y voyons-nous la même chose ? C'est que vous m'amenez à me poser ici des problèmes existentiels MichelPierron... lol Mais : - s'ils se serrent il y a de la place pour les autres, physiquement, spatialement parlant - n'y a-t-il pas encore un excès de salive, vous êtes un Oriental vous, vous aimez le sucré. Peut-être à l'excès. Lol. - effectivement ! Leur amour est de "miel". Après les "amoureux des bancs publics" de Brassens (faut quand oser se frotter à ce génial monument de la chanson française !) voici donc le "petit banc de bois" (bon, vous avez su rester modeste dans le titre) de MichelPierron.... N'irai plus au bois moi, tous les bancs sont occupés. Bah ! y aura p'têt' un camping car et une personne accorte. Dany Saval, son ombre ou bien son double. Comment ça ? Gaffe à l'amende ! Michel Audiard ! Reviens ! Y a MichelPierron qui t'appelle ! senglar |
Aconcagua
31/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
J'ai un peu de mal avec l'utilisation du Ô, mais l'écriture reste simple avec des images assez classiques et c'est peut-être ce qui manque le plus au texte: sortir des sentiers battus. |