|
|
Provencao
2/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
"Dans la fin du jour envahie de lumière
De fins voiles dissimulent l'intimité" L’appel de la lumière s'évapore comme l’appel à une belle intimité . Le contemporain me paraît très adapté en ce voilage de la pensée et du poème vers la fenêtre. Que soit présente la lumière au cœur de l’homme, à ses mots, ses joies, ses émotions. Puissions-nous apprécier cette lumière....je pense que telle était votre tâche confiée en vos vers...en gardien de lumière Au plaisir de vous lire Cordialement |
Corto
6/5/2019
a aimé ce texte
Bien
|
On ne peut contredire l'auteur pour ce poème descriptif sur des espaces utilitaires auxquels on ne s'attarde guère.
Le lecteur va-t-il se passionner sur ce thème ? Vive les fenêtres, les voilées, les nues, celles qui cachent, celles qui montrent. Moi celle que je préfère (comme aurait dit Brassens) c'est celle qui par "impudeur entière offre au passant son intérieur et sa beauté." Merci à l'auteur. J'entends déjà la tourterelle roucouler sur le bord de cette fenêtre. |
papipoete
6/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
contemporain
il y a des fenêtres de toutes sortes ; celles qui se cachent derrière les rideaux ; celles qui ne craignent pas l'oeil indiscret ; celles entre-ouvertes qui ne retiennent pas les voix ; il y a aussi celles qui se cachent derrière les volets comme drapées dans le noir . Chaque huis a son mot à dire ; " je suis chez moi, et fais ce que je veux ! " ; " on a qu'à regarder ailleurs ou ne point écouter !" ; " je n'ai rien à montrer, je ne veux pas qu'on entende !" ; je suis libre comme l'air ! " NB originale versification sur ce paravent, qui pourrait parler tant sa vie est animée ; pourrait témoigner de ce qu'il voit, cache, supporte... Il me faut choisir une strophe parmi toutes celles-ci ? la quatrième qui évoque le piaillement joyeux d'oiseaux au nid . la métrique est résolument irrégulière et justifie ainsi la forme " contemporaine " ! papipoète |
Lebarde
30/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Superbe texte sur un sujet qui en somme n’en est pas un!
Ce serait cela la poésie, l’art de sublimer des choses simples? De très belles images suaves et paisibles que vous avez délicatement mis en vers aux rimes parfois incertaines, mais qu’importe. Bravo j’apprécie et je relis avec plaisir. Lebarde |
Robot
30/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Les fenêtres, un sujet qui a inspiré Baudelaire dans un texte en prose du "spleen de Paris". Les fenêtres série de tableaux de Delaunay.
Vous avez réussi une approche originale en nous décrivant plusieurs visions de ces ouvertures qui nous regardent et que nous regardons. Mes quatrains préférés: Le 3ème et le dernier. J'ai moins aimé l'avant dernier peut être à cause du vers "Ne laissent à la vue pas une ombre choir." dont la syntaxe me paraît maladroite. Le texte globalement se prête ben à la déclamation. |
Anje
30/5/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Un sujet très intéressant qui en inspira d'autres. La fenêtre vue du dehors ouvre sur des questions. Fermée, que cache-t-elle ? Ouverte, que dévoile-t-elle ? Les yeux et les oreilles de l'indiscret passant se posent sur chaque rebord de fenêtre, même les moins accessibles. Mais qu'en retient-il, que ressent-il, que lui apportent ces instants dérobés à la dérobée ou ces secrets bien fermés ?
J'aurais aimé qu'il le dise car je trouve un peu longue et répétitive la description des fenêtres. Les yeux indiscrets, l'oeil inquisiteur, l'indiscrétion créent, à mon sens, une certaine lourdeur à la rime. Bien que dans le vers, on retrouve à plusieurs reprises l'opposition intérieur/extrieur ou encore cette insistance sur le secret, l'intimité qui attisent la curiosité. Le schéma de chaque strophe est ressassé. Pour moi, un sujet riche mais un poème qui aurait mérité quelque coupe franche ou bien pu développer le sentiment du passant. Le quatrième quatrain est mon préféré. |
poldutor
30/5/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Michel Pierron
Très beau thème que les fenêtres, sans originalité aucune de ma part, je dirai que les fenêtres sont un peu le regard des habitations. C'est elles qui font la liaison entre l'intérieur et l'extérieur, leurs rideaux tantôt baissés, tantôt levés rappellent des paupières ; elles déterminent la catégorie de leurs occupants : les secrets, les discrets, les extravertis ; tous les caractères de la population se retrouvent dans ce joli poème. Merci. Cordialement. |
Annick
30/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Le sujet de la fenêtre ouverte ou fermée ou bien filtrant les images au regard extérieur est fascinant ! Que de belles images délicates et poétiques...
(La métrique, la non alternance des rimes masculines et féminines, "l'arythmie", les non élisions à 'hémistiche presque systématiques... me semblent plus correspondre à une poésie libre.) Le poète nous montre les deux fonctions « fermeture/ouverture d'une fenêtre » : la fenêtre qui cache complètement ou laisse filtrer la lumière, celle qui voile l’intérieur tout en laissant deviner l’intimité . La fenêtre est un personnage à part entière douée de sensualité.(Habile transposition de l'intimité des habitants sur la fenêtre elle-même.) C'est ce que j'ai aimé également : Il y a des fenêtres qui sont toutes dévêtues Qui ouvrent leur intérieur sur l’extérieur Déparées, sans plus aucun tissu Exaltent impunément l’œil inquisiteur. « L’œil inquisiteur » est celui du passant voyeur. Le lecteur qu’il le veuille ou non se sent aussi un peu voyeur même si le poète reste centré sur la fonction de la fenêtre et non sur ce que peut voir précisément le passant à l'intérieur. Très beau ! Merci. |
Davide
30/5/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour MichelPierron,
Je suis ravi de découvrir dans ce poème une écriture si soignée nappée de poésie. La fenêtre marque et symbolise une séparation entre deux univers : l'intérieur et l'extérieur dans son acception première, mais aussi, au figuré, une ouverture vers un extérieur tout autre, telle cette "fenêtre ouverte sur le monde". Le poème donne la voix (ou la voie !) aux premières, "parées en longues étoffes ou fins voilages". De belles images, entre autres : "Jamais ne laissent rentrer l'indiscrétion", "Il y a des fenêtres qui sont toutes dévêtues" ou encore cette 4e strophe, très poétique, tout comme la fin d'ailleurs. Au vers 3, j'aurais toutefois préféré "Elles cachent l'intime" et au vers 6 : "entrer" plutôt que "rentrer". A mon avis, le seul point faible du poème, ce sont les répétitions, extrêmement nombreuses, qui contrarient quelque peu la richesse poétique : "derrière", "fins voilages"/"fins voiles", "intérieur(s)", "extérieur", "laissent", "indiscrets"/"indiscrétion", "intime/intimité", "parées"/"déparées", "ombre", "lumière" etc. (j'ai dû en oublier...). Qui plus est, certains mots, tel "derrière", sont répétés 3 fois. Bien sûr, les répétitions ne sont jamais bien graves, mais il y en a vraiment beaucoup (trop) dans ce texte !!! Et c'est dommage ! Pourquoi ne pas trouver des cousins-cousines à ces mots ? Entendons bien : des synonymes ? Mais l'ensemble reste de qualité et ne manque pas de poésie ! Merci du partage, Davide |
Anonyme
30/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Voilà une façon intéressante d'appréhender le rôle des fenêtres.
Elles jouent un peu celui de gardiens de l'intimité. Selon leur bon vouloir, elles interdisent ou bien " Exaltent impunément l’œil inquisiteur ". " rideaux, étoffes, voilages, tissu, tulle, fins voiles " j'ai un peu regretté cette récurrence des termes de sens proche. Une lecture plaisante. |
Anonyme
10/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
L'art de la poésie comme je l'aime. Je m'identifie un peu dans ce genre de récit. Car c'est en s'inspirant d'un rien que le poète fait quelque chose de grand. Faussement simpliste le thème des *fenêtres est en réalité très bien travaillé. Heureux d'être inscrit et me tarde de lire ce genre de poème. Il me tarde d'avoir les avis de mes compagnons de plumes, nul frontière pour qui sait faire voler les mots dans l'infinie inspirante. Nul frontière pour les âmes créatrices de mots et de rhymes.
|
saintsorlin
30/6/2019
a aimé ce texte
Bien
|
j'aime bien vos vers aux tons pastel
|