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chVlu
31/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Même si je ne me sens pas à la hauteur de d'avoir un regard sur la qualité de la versification et de son adaptation aux canons du genre choisi j'ai voulu mettre ce commentaire de lecteur sensible.
J'ai apprécier les évocations qui savent mêler des émotions et des sens, qui traduisent magnifiquement le langage du corps. Juste un passage où j'ai accroché et que je ne sais comment lire "Quand chacun de vos doigts si fragiles Gestes légers, quelques fois baladeuses " Gestes légers me paraissent débarquer comme un intrus, je saisi pas ce qui les lient aux autres mots. J'ai aimé le choix de rimes qui ajoutent des vers subliminaux pour appuyer le propos la tendresse des caresses la joie des doigts les désires qui se respirent les fragiles qui sont habiles les poèmes qui sont des suprêmes le cœur qu'on effleure les mains enlacées qui sont embrassées J'ai à la fois vu -deux mains qui se découvrent se cherchent, s'espèrent, se trouvent et se lient -deux mains qui se re-disent encore et toujours. Merci pour ce moment poétique ! |
papipoete
23/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour MichelPierron
J'aime beaucoup de Vous, mais ne serait-ce que vos mains, comme je les aime vos mains ! Elles sont douées de bien des sens, caresseuses, sensuelles et chaudes aussi quand dans mon coeur il fait froid ! Souffrez ma Mie que je les baise jusqu'à les user, les prenne pour ne plus vous les rendre ! NB " ce clair objet du désir " est avec le regard, le signe que 2 êtres vont se plaire, s'attirer...en se prenant par la main . La dernière strophe est celle que je préfère ! Un vrai " contemporain ", avec sa métrique inégale et ses rimes diverses ! mais je trouve là un bon résultat ! D'infimes bémols : au 2e vers, " pâles/paumes " la sonorité ; à la 3e strophe, j'aurais mis une virgule après " sensuelles " à la 4e strophe, re ponctuer |
Vincente
23/2/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le regard sur ces mains aimées est très beau, attendrissant à souhait. L'on entend et l'on s'associe à l'emprise qu'elles ont sur celui, amoureux transi qui écrit ce poème.
Quelques séduisantes énonciations : "Vos mains sont remplies de caresses." "Elles sont l'instant sublime qui m'effleure Vos mains que j'écris comme un poème" Le fond m'a beaucoup plus mais l'écriture manque de souplesse. J'ai été gêné par une coulée à la fois un peu précieuse et pourtant peu fluide. Est-ce la forme que requiert le registre poésie contemporaine qui n'est pas maîtrisée ? Vouloir se cadrer dans des quatrains à rimes croisés était à mon sens un peu ambitieux. Quitte à choisir une certaine préciosité, il vaut mieux y aller franchement et alors s'astreindre au classique, voire au néo-classique. |
Vincendix
23/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Michel,
Les mains ont tellement d'importance, je les préfère caressantes et voluptueuses comme décrites dans ces vers. (Votre pseudo m'interpelle, vote patronyme m'est "très" familier) Vincent |
Davide
23/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour MichelPierron,
Un poème composé de quatrains aux rimes croisées. Et un nombre aléatoire de syllabes par vers, mais qui ne dérange en rien la lecture, au contraire. Quelques remarques : le choix d'éviter la ponctuation en fin de vers et judicieuse mais il manque à mon sens quelques virgules à l'intérieur des vers. J'aurais ajouté des virgules au : v.5 : "Vos mains douces, exquises, sont la joie" v.7 : "Voluptueuses, fines jusqu'au bout des doigts" v.9 : "Sensuelles, que vos mains sont gracieuses" De plus, il y a quelques répétitions : "mains", "doigts", "tendresse"/"tendres", mais qui ne m'ont pas paru particulièrement gênantes dans l'esprit du poème. Je trouve le vers 11 maladroit : "Gestes légers, parfois baladeuses". Tandis que l'expression "parfois baladeuses" se rapporte aux "mains" du vers suivant, "gestes légers" fait référence par le sens au vers précédent, mais sans lien fonctionnel. Enfin, la syntaxe du vers 17 est un peu confuse : "Ainsi chaudes par les miennes enlacées" Le poème est charmant, agréable à lire et m'évoque le charme des poètes de la Pléiade, comme Ronsard ou Rémy Belleau, avec une espèce de préciosité un peu surannée. Dans ce style, les vers 15-16 et le dernier quatrain sont somptueux. Merci pour cette lecture, Davide |
Anonyme
23/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Autant que les yeux et la parole, les mains sont essentielles à la communication de deux êtres qui s'aiment.
Elle est ici très bien rendue par de belles images. Je cite, entre autres, " Vos mains sont tendres comme l'amour " " Vos mains que j'écris comme un poème Et que je serre contre mon cœur." Sensuelles que vos mains sont gracieuses Quand chacun de vos doigts si fragiles Gestes légers, parfois baladeuses Vos mains sur ma peau sont habiles." Dans la construction de cette strophe, ce vers me surprend : " Quand chacun de vos doigts si fragiles " qui devient sujet, appellerait un verbe ; puisque le sens de la phrase a pour sujet les mains (?) Une poésie gracieuse. |
senglar
23/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour MichelPierron,
Une façon de dire et de chanter l'amour - par les mains - qui reste très pudique. Ici pas de "Jeux de mains jeux de vilains" (si si on peut y voir une connotation sexuelle) Mais plutôt "Les mains de femme, je le proclame, sont des bijoux dont je suis fou (Lantier dans les années 50 en ce qui me concerne) où je tatouerais les dites mains de henné En effet, je ne sais pourquoi, j'ai trouvé une sensibilité toute orientale à ces douces, fragiles et tendres quenottes ; sans doute la délicatesse, le raffinement de l'approche/accroche. Des mains sorties des Contes des Mille et Une Nuits - expurgés :) -. Shéhérazade mâtinée de Fatima. Bien sûr vous citez Ayman Kamal ; ce qui me conforte. Je relève encore un équilibre ici où les mains de la femme entreprennent et se promènent comme si elles jouaient de la lyre. C'est bien vrai qu'elles méritent alors un poème. Equilibre et parité. Dix pâtes d'amandes entremêlées de dix loukoums aux pistaches. Je hume et je salive Merci MichelPierron Senglar |
Malitorne
23/2/2019
a aimé ce texte
Pas
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Avec tout mon respect j'ai rarement lu une poésie aussi mièvre, je ne pouvais m'empêcher en la parcourant de revoir Les Précieuses ridicules. On dirait une déclamation d'un autre temps où l'on se pâmait devant de petites choses insignifiantes. J'ai du mal à croire qu'on puisse encore s'exprimer ainsi de nos jours mais bon, il en faut pour tous les goûts !
Même la forme me semble poussive, essayez de prononcer ceci à voix haute par exemple : "Vos pâles paumes galbées de tendresse". Ce n'est pas fluide dans la bouche, les mots s'entrechoquent, ne s'accordent pas entre eux. |
Annick
23/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ces mains-là sont charmeuses, mais le poème qui les loue ne l'est pas moins.
Une ponctuation qui me chagrine parfois : Sensuelles que vos mains sont gracieuses J'aurais écrit : Sensuelles ! Que vos mains sont gracieuses Et puis, j'aurais bien ajouté quelques virgules par ci par là... Mais que ce poème est plaisant à lire ! Les deux derniers quatrains m'ont touchée en plein coeur ! Le quatrain que j'ai préféré : Mystérieuses, vos mains sont suprêmes Elles sont l'instant sublime qui m'effleure Vos mains que j'écris comme un poème Et que je serre contre mon cœur. C'est très beau ! |
lucilius
24/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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Que de qualificatifs pour ces mains aux mille pouvoirs, aux mille vertus ! Qui ne les convoiterait pas ?
Ce texte est écrit avec douceur, simplicité et affection, sans artifices littéraires. Suave et reposant. |
Corto
24/2/2019
a aimé ce texte
Pas
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A la cour de Louis XIV on s'exprimait sans doute de cette manière.
Bref il faut aimer... Le thème choisi "Vos mains" nous donne un résultat plutôt laborieux. J'ai du mal à concevoir qu'on puisse écrire "Vos mains douces exquises sont la joie L'âme de vos pensées". Sans façon, merci. |
BlaseSaintLuc
26/2/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un peu d'arthrite dans ces mains-là, oui cela manque de souplesse, de légèreté, c'est un poème de quinze ans lors d'un flirt avec une cousine "Hortense ou Géraldine."
Ce n'est pas moche non plus, je ne suis pas mort, pourtant, je l'ai lu ! Parfois désuet, pas toujours fluide, on le lit oui, mais sans se pâmer. Parce que l'on, n'est pas dans une verte vallée. |