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Gabrielle
15/6/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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L'auteur aborde le thème de la liberté en utilisant l'allégorie de l'homme-oiseau.
L'aspect métaphorique repose sur l'envolée, merveilleux voyage, semblable à l'élan de l'oiseau en plein vol, tant espérée. Il n'y a aucun doute pour que cette invitation au voyage n'ait pu atteindre les cieux. Une description de ce que devrait être la vie allégée. Merci à l'auteur(e). Au plaisir de vous lire. |
poldutor
17/6/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le thème, le rêve d'Icare, voler de ses propres ailes, sans le substitut d'un moteur bruyant...
"Que de fois dans les airs porté A tire d'aile, poussé par les vents Haut dans l'azur, j'aurais aimé. Etre duvet blanc, plume argent". "Fendre le ciel à coups de bonheur Jusqu'à l'apogée dominer les cieux Puis chuter libre en apesanteur Pour raser la terre et les océans bleus". Beaux quatrains exprimés un peu gauchement. Emploi redondant des adverbes en "ement": infiniment, intensément, librement. En conclusion, quatrains inégaux. |
VictorO
22/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le rêve de devenir un oiseau, connaître les secrets et les sensations du vol, voir le monde d'en haut, se laisser chuter et raser les paysages en toute liberté. Cela est évoqué avec justesse et douceur. "Dans la quiétude des aubes blanches Poser mon destin mon joli plumage ". Un bel adage, un beau partage.
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Anonyme
9/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour MichelPierron,
Je suis assez partagée devant votre poème. Le thème est intéressant, certaines images sont plaisantes -"fendre le ciel à coups de bonheur", "euphorique consommer du vide" (hormis le verbe "consommer"), par exemple-, mais globalement, il me semble que ce texte manque un peu de fantaisie, de hauteur et souffre de petits défauts. Le vocabulaire et les rimes sont un peu convenus sur le sujet, la ponctuation pas toujours rigoureuse. "cieux/bleus" "vents/courants/dominants" Bonne continuation, Éclaircie |
Corto
9/7/2019
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Les deux premières strophes posent bien le rêve ou l'envie de cet envol: "j'aurais aimé Être duvet blanc, plume argent".
Mais dès la troisième on sent quelques lourdeurs: "Nulle intrigue et onctueuse émotion" semble ici mal venu. "Culminer la fluidité des crépuscules" semble...bien peu fluide. La quatrième strophe est sans doute celle qui montre le mieux l'ivresse du vol que pourrait ressentir le narrateur, si son rêve se réalisait. Les deux dernières strophes rendent perplexe: pourquoi attendre de devenir oiseau pour "M'envoler vers des lieux sauvages". Au total une impression mitigée, car on adhère parfois à l'aventure de l'oiseau qui vit le monde d'en haut, alors que d'autres fois l'exaltation du narrateur semble plutôt surfaite. A vous relire. |
Provencao
9/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé la métaphore utilisée en votre poème.
"Euphorique consommer du vide À l'horizontale des souffles dominants Être l'oiseau léger et rapide Guidé par la douceur des courants." Belle image qui pousse à l'errance, avec ce mouvement d'ouverture à cette envie, ce désir de voler. Magique instant qui se cherche; une envie qui se trouve, une envie qui peut identifier ce désir au moment même où vous acceptez de le chercher... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Davide
9/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour MichelPierron,
Ce voyage dans les airs m'a fait penser à "Élévation" de Baudelaire. Même si le contraste "terre"/"ciel" est implicite dans ce poème, le narrateur recherche dans l'azur une sensation de complétude, seule échappatoire aux "miasmes morbides"... Le poème tout entier s'effile à partir de ce 3e vers, de ce "j'aurais aimé", très douloureux. Le vol devient ainsi la métaphore de la liberté. Regret de n'être qu'un humain, de ne pas avoir d'ailes - mais surtout - de ne pouvoir "se savourer libres". Toutes les images appellent à se rêver fluides, légers, infinis, vivants... Parmi d'autres, je retiendrai : "consommer du vide" (superbe !), "survoler l'infiniment" (jolie substantivation), "culminer la fluidité des crépuscules"... Un thème mille fois éculé, pourtant la musicalité de ces vers et les quelques jolies métaphores (parmi d'autres plus convenues) prouvent qu'il est toujours possible de se renouveler. Les deux dernières strophes sont sans surprise, dommage, car le reste du poème ne manque pas d'inspiration. Un détail : la ponctuation est à revoir. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé... je me suis laissé embarquer ! Merci MichelPierron, Davide |
Anonyme
9/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Une façon parmi tant d'autre d'exprimer ce rêve - inaccessible - de l'homme : imiter l'oiseau et " Fendre le ciel à coups de bonheur
Jusqu'à l'apogée dominer les cieux ". De belles images dans l'ensemble. " M'envoler vers des lieux sauvages Dans la quiétude des aubes blanches Poser mon destin mon joli plumage Sur un brin, ou sur une branche. " " Les magiques instants de mon ascension." Moins séduit par " consommer du vide ", " onctueuse émotion ". |
papipoete
9/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour MichelPierron
Rêver d'être oiseau, et voler au gré des courants d'air, plonger dans le vide et au dernier moment redresser son vol vers les nuages ! Et se laisser griser par la vitesse là où nul chauffard n'arrive en face, et crier " je suis le roi du monde ! " j'aime bien votre idée de voler pour être libre, mais avoir les pieds sur terre n'est pas si mal quand-même, et marcher, marcher sans but, simplement de plaisir d'être heureux sur notre sol... quand d'autres nous regardent depuis leur fauteuil roulant...Mais je ne veux pas être rabat-joie... vous vous voyez tout là-haut le disant à travers un fort beau poème ! l'avant-dernière strophe est celle que je préfère ! La métrique irrégulière et les rimes non alternées font de ce texte, un contemporain très agréable à lire ! |
senglar
10/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour MichelPierron,
Ben oui mais j'ai envie de dire : voler pour voler ! Quelle finitude pour une infinitude... Ceci dit on vous accompagne comme ces oies suivies en deltaplane et la magie opère, le ciel enfin vaincu et Icare vengé car ici on vole de ses propres ailes et non à pets de kérosène. Vivent donc les plumes ! Au bel oiseau la liberté ! Et vive Baudelaire dont l'oiseau défiait les abîmes même si souvent c'était pour célébrer le bordeau... Senglar |