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Robot
25/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Un conte optimiste qui s'appuie sur une espérance au-delà de la mort, en décrivant l'avancée vers un havre où s'ouvre une porte accueillante. C'est ainsi que je lis ce poème dont l'écriture est intéressante.
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Michel64
25/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un poème sur un possible après.
Premier paragraphe, le constat désespérant, deuxième, l'espérance. Pour les trois premiers vers, j'aurais bien vu : "L'hiver de la vie, la nuit de l'hiver. Elle avance, trébuchant dans la forêt profonde. Cœur à l'envers, amère douceur qui ronge." mais ceci est affaire de goût bien sûr. Par contre : Impavide signifie : qui ne ressent pas la peur. Est-ce bien cela que vous vouliez dire ? J'ai eu envie de lire "impassible". Les métaphores sont belles, mais très (trop?) souvent utilisées (l'hiver de la vie, la forêt profonde, la clairière, la porte qui s'ouvre). Peut-être un peu trop de répétitions: 3 fois "nuit", 3 fois "vie" et 3 fois "chemin" en seize vers. Voilà, je reste partagé sur le traitement de ce beau sujet. J'aurais aimé ressentir plus d'émotion. Au plaisir de vous relire. |
Anonyme
25/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai trouvé les images de la première strophe un peu convenues.
Plus de poésie dans la deuxième. Cet antagonisme entre la réalité du "chemin de la vie " et l'espérance d'un renouveau autre part est intéressant. |
Anonyme
25/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Micherade et bienvenue au club,
Pour un apathéiste comme moi, votre incipit ne m’incitait pas à poursuivre. Mais bon, je me coiffe tous les matins avec un spray aux vapeurs d’enfance, et cette « forêt profonde » a réussi à dominer un épi rétif. Je vois que vous connaissez bien ma vie, ou peut-être est-ce la vôtre, ou peut-être celle de n’importe quel quidam sondé dans la rue. La VIE, quoi. Je note que les verbes sont peu nombreux, comme si la vie était de votre point de vue une mécanique figée, une série de clichés qu’on expose dans une galerie, avec une porte mystérieuse au fond. Le style semble celui d’un bon photographe, même s’il a tendance à monter sur son appareil des accessoires, des filtres qui surchargent un peu la vision, comme « sournoisement tapie ». Non seulement la douleur est tapie, mais en plus elle l’est sournoisement, comme si la première idée ne le disait pas déjà. Adverbe+adjectif : aïe, aïe, aïe. Laissons au lecteur un peu d’imagination… Si j’ai bien compris, le premier couplet concerne la fin de vie, et le second ce no man’s land qui désespère tant les croyants, soucieux qu’ils sont de la tête du gars qui les attend. Lucifer et Saint-Pierre c’est pas pareil. L’accueil glacial de la chute « Entre, dit-il, je t'attendais. » ferait presque douter du portier. Pourquoi le royaume des cieux ressemble-t-il souvent au royaume des vieux ? L’imagerie pieuse d’Epinal culmine avec ce « halo qui illumine la clairière ». Non, en fait il restait à avaler « quelques pas pour oublier la nuit ». J’ai choisi comme signature « Ecrire ravage la bienséance. C’est la condition de l’authenticité ». Vous vous doutez bien que je n’ai pas eu mon compte. Je n’ose pas vous proposer la conversion :) Au plaisir de vous relire. Ludi trésorier du Club des Apathéistes |
Francis
25/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Les décors : vieilles joies fanées, sournoisement tapie dans l'ombre, elle avance en trébuchant..." annoncent la fin du chemin mais une lueur comble le vide. Elle adoucit la forêt inhospitalière. L'espoir succède à l'angoisse. Un texte qui ressemble à un conte et qui rassure l'enfant que je suis resté.
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Marite
25/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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La composition de ce poème ainsi que la succession des expressions traduisant les difficultés surgies sur "le chemin de la vie" ainsi que celles exprimant ce qui leur a succédé me persuadent qu'il s'agit, dans ces vers, du reflet d'une expérience vécue, pleinement, et non d'une simple fantaisie imaginative.
Deux strophes de juste longueur, pas de répétition ou de remplissage inutile, uniquement l'exposition en confidence des ressentis. Pour ma part je n'ai pas du tout pensé à la mort, plutôt à un changement porteur d'espoir survenu dans l'environnement de cette femme car il s'agit bien d'une femme n'est-ce pas : "Elle avance en trébuchant ..." |
Proseuse
25/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Micherade,
Le poème est beau et bien écrit, seul le message me semble un peu ambigu pour moi! ne serait-ce qu' au delà de la mort qu' ici, l'' espérance est possible ? J' ai un peu de mal avec cette idée-là ! mais enfin, à chacun ses convictions, j' aurais préféré, pour ma part, qu' après la nuit un bonheur "terrestre" soit encore possible ! Merci pour ce partage et à vous relire |
Brume
25/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour micherade
J'ai aimé la manière dont vous abordez ce chemin de la vie. Ce goût de vivre qui a été perdu, enfin retrouvé. La 1ère partie évoque la déprime, l'avancée dans le noir, la perte de la joie de vivre. La 2ème partie évoque l'apparition d'une lumière et de la maison au bout du chemin, symbolisant la révélation. Elle surmonte les obstacles pour avancer. Un état d'esprit plus apaisé. Magnifique poème micherade, les images sont belles, et surtout très douces. Les ponctuations ne m'ont pas fait trébucher, elles sont bien placées et marquent une belle fluidité au niveau du rythme. La balade sur le chemin de la vie a été très agréable. |
papipoete
26/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour micherade,
L'hiver de la vie approche, et bientôt sera tiré le rideau sur le passé d'un être sur la terre ; mais après cette saison ultime, peut-être qu'une autre, céleste, conjuguera à nouveau le présent ? NB l'auteur note ce que voient ses yeux, ce que ressent son coeur, sous forme de flashs ; des visions heureuses comme des passages pénibles " sentier caillouteux, ornières jamais comblées " et un secret espoir " avance encore, plus que quelques pas pour oublier la nuit " . |
Pouet
27/2/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bjr,
Parfois je ne suis pas trop gêné par les emplois "communs", parfois je le suis. Là, je ne sais pas trop... "hiver de la vie", "forêt profonde", "tapie dans l'ombre", "sentiers caillouteux", "chemin de la vie", "en clair-obscur", "lueur dans le lointain", "bout du chemin", "douce réalité", et puis le dernier vers... Entre autre. Tout cela ne me semble pas ébouriffant d'originalité. Ceci étant, l'originalité n'a jamais fait un bon poème, mais, pour ma part, les expressions un peu ressassées ont tendance à me couper dans mon élan. Après tout dépend du thème, de mon état d'esprit aussi, et je serais bien incapable de prétendre ne jamais écrire de banalités. Le poème est court et du coup les répétitions me dérangent un peu aussi: "forêt", "nuit", "chemin"... Au final, je n'ai pas vraiment adhéré ce poème au demeurant assez poétique et évocateur. Cordialement. |