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Poésie libre
Mickaelferriz : Elle parle aux chevaux
 Publié le 31/01/13  -  4 commentaires  -  1365 caractères  -  96 lectures    Autres textes du même auteur

Voici un poème en vers libres.


Elle parle aux chevaux



elle a des yeux comme des joyaux,
parfois
j’ai peur qu’elle ne les perde,

elle a un sourire qui s’étale
comme du beurre sur un pain,

elle a des larmes qui me brûlent
comme un alcool
laissé coulé dans une blessure béante,

lorsqu’elle respire
tout lui revient
inexorablement…

elle est toute blanche
elle est toute bleue,
c’est une rose sans épine
qui de ses lèvres
sait adoucir le monde,

elle estompe
le noir,
le gris,
de la couleur de ses cheveux,

et elle parle aux chevaux…

quelquefois triste,
quelquefois nue,
quelquefois dentelle ou bien peau,
quelquefois chanteuse
ou danseuse,
elle est toujours à l’identique ;

c’est une femme,
et c’est un ange,
depuis qu’elle vole à mon secours…

c’est un tableau,
c’est une chanson,
c’est une sculpture,
c’est une flamme,
une cavalière,

cette femme est mon plus beau poème
ma déchéance et ma passion,
mon cœur battant plus qu’un tambour…

cette femme est mon dernier poème.

elle estompe
le noir,
le gris,
de la couleur de ses cheveux,

et elle parle aux chevaux,
quand ils envoient leurs souffles chauds
dans son sourire.


 
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   rosebud   
16/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
On dirait que la belle inspiration du début s'éteint petit à petit et toute la dernière partie depuis "c'est une femme et c'est un ange..." me semble trop convenu et le poème aurait dû s'arrêter juste avant.

Parce que le début est très réussi:
"elle est toute blanche
elle est toute bleue"
est si simple et si amoureux...

ou:

"elle a des yeux comme des joyaux,
parfois
j’ai peur qu’elle ne les perde"
est parfait.

   brabant   
31/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour MickaelFerriz,


Bon, faudra travailler vos incipits hein :)


Poème qui bat l'amble mais qui se trompe parfois dans ses allures tant il a envie de se mettre au galop. C'est mon impression (lol).

- pourquoi "un" pain ? 'le' ?
- "laissé coulé" : j'aurais essayé 'touché coulé'
- blanche, bleue... ou "rose" ? lol
- "dentelle ou bien peau" : ça n'est pas "identique". 'égale' ?
- pourquoi votre "déchéance" alors que tout indique le contraire ? 'rédemption/sublimation/etc... etc...' ?

Bon ben, j'espère pour vous que vous ne l'embrassez pas sur la bouche votre belle cavalière aux yeux et au sourire chevalins :)


Poème évanescent qui a peut-être besoin d'être étrillé pour mieux en faire ressortir la beauté de sa robe.

A mon humble avis hein !

:)))

A vous relire avec plaisir pour la légèreté et l'enthousiasme du ton.

   David   
4/2/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Mickaelferriz,

Ça m'a un peu évoqué un titre de film, mais je ne l'ai pas vu et je ne sais pas s'il y a une métaphore derrière le fait qu'un personnage parle à un cheval. Ça restera mystérieux dans le déroulé des vers, une jolie description où à travers les descriptions de la muse se devine la passion de celui qui parle d'elle. La fantaisie de certaines descriptions, dans les strophes en "Elle est... /C'est... ", "Quelquefois... ", "C'est une... ", celle des couleurs estompée aussi, qui font un peu refrains parmi les autres, ça permet de ne pas tomber pas dans une surenchère de vocabulaire transi (du genre elle est belle, magnifique, somptueuse, etc.) et donne de la légèreté à l'ensemble.

   tchouang   
6/3/2013
Commentaire modéré

   Anonyme   
26/7/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
"Elle parle aux chevaux", ce n'est pas ce qui est le plus
marquant d'Elle dans cet écrit.

J'ai plutôt été séduit, mais pas complètement, par ces petits bouts
d'Elle que vous nous laissez entrevoir. Car il est palpitant de
ne pas trop la détailler.

Il me faut un peu de mystère, "elle a un sourire qui s'étale", vous couper l'effet en ajoutant "comme du beurre sur un pain", qui n'est d'ailleurs pas vraiment une belle association d'image.

Je n'ai pas trop compris, "lorsqu'elle respire", pourquoi "tout lui revient inexorablement" ??

Par contre très beau :

" elle est toute blanche
elle est toute bleue,
c’est une rose sans épine
qui de ses lèvres
sait adoucir le monde "

La suite de votre écrit, est beaucoup moins, plaisante, vous m'avez perdu, j'ai eu un peu le sentiment qu'il en était bien trop fait. Vous me la rendez moins émouvante, plus ennuyeuse.


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