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Anonyme
26/11/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
De suite je peux vous signaler que votre poème ne semble pas du tout de relever de la catégorie libre. On me dira qu'en cas de publication, la rubrique serait modifiée, mais pour le voyageur de l'espace lecture, c'est assez frustrant de croire entrer dans du libre et de se retrouver nez à nez avec du contemporain. Mais ce n'est pas là ce qui entraînera mon commentaire et mon évaluation, c'était juste une remarque. J'ai aimé : le titre qui incite à lire pour connaître le sens de ces points de suspensions. L'exergue qui renseigne déjà un peu sans tout dévoiler (peut-être le terme "symbiose de plaisir" aurait pu être omis pour garder le suspense). Le sujet, bonne idée de traiter le transport de l'acte amoureux comme un orage. Cependant, le style est beaucoup moins convaincant, les vers réguliers, les rimes, le changement de mode de conjugaison, même si il me semble saisir que les deux premiers quatrains sont plus "naturels" et les deux autres plus "humains", le vocabulaire un peu convenu (bien ! cependant "le pistil de rose d'Aphrodite). Globalement, le sujet est épatant, mais il reste un poème à travailler encore pour faire un bel ensemble. Soit rester dans le contemporain, mais alors trouver une expression plus percutante, plus originale dans le vocabulaire et la construction des phrases, soit oser vraiment le libre donnant plus de liberté et donc une meilleure correspondance entre la vivacité de l'orage, son imprévisibilité et l'acte amoureux qui peut/doit être de même. Bonne continuation, Éclaircie |
Provencao
27/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Merveilleuse poésie libre qui trouve son essence dans le mystère, de ce que nous ne pouvons gérer....cette liberté me plait beaucoup avec cette étrangeté où derrière le visible se cache l’invisible.
Tout émane du mystère: ".Les vagues par saccade submergèrent, les dunes, Les petites fleurs auréolées de pistil rose d'Aphrodite, Les collines, les sources , les rivières de Neptune, L'île isolée si fragile ,trop adorée et souvent maudite" Une sensation mystérieuse, une ambiance libre. La force des éclats transfigure l’existence en vos vers. Vous nous démontrez ô combien le langage poétique, symbolique peut aider tout un chacun à recouvrer son essentiel ressenti. Les symboles, simples, profonds, universels, comme le volcan, les vagues , la sève, l'éclair … permettent d’évoquer le coup de... Votre poésie à la source mouvementée, comporte une dimension fondamentalement artistique. Au plaisir de vous lire cordialement |
Alfin
9/12/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Belle allégorie anthropomorphique des éléments !
Des références divines bien en contexte, quelques oxymores... En fait, nous avons là une belle poésie, travaillée pour être plaisante avec des mots ayant un sens, une trame onirique ou narrative construite et aboutie, pourtant je n'accroche pas. Je reste sur le quai. C'est injuste comme commentaire, car je sais que d'autres seront touchés, et heureusement, car chaque mot écrit par un auteur prend des couleurs, un sens qui lui est propre et ensuite il parcourt le monde ou il reste dans un vieux carnet jusqu’à ce que des yeux le découvrent et en fonction de la journée de l'un, de l'inspiration de l'autre... Dans tous les cas, ce poème est sans doute réussi, mais aujourd'hui il ne m'a pas touché. Peut-être porte-t-il trop de bruit, comme le ferait une super production américaine lorsque vous dites les mots : éclair déchire déferlent feu extrême tonnerre cri foudroyant sans limites… Si le monde était complètement rouge, nous ne verrions que du noir, les nuances de gris et du blanc. Si la vie est toujours au maximum de l'exaltation, on perd le sens profond de la nuance. Écoutez votre corps et refoulez les pensées qui flattent l'orgueil. Ensuite, à l'écoute de votre moi profond, exprimez toutes les couleurs qui sont en vous et là je serais votre premier fan ! Attention, je dis ça mais il est évident que je n'y parviens pas moi même, par contre je cherche à tendre à ce résultat N'y voyez aucun mépris, bien au contraire, je vous lis en EL sans savoir qui l'écrit, je ne juge (je sais qu'il ne faut pas juger) que ce que je lis et l'impression qu'il m'en reste. Au plaisir de vous lire, Alfin |
Corto
30/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Douce nuit passionnée. La "symbiose de plaisir" est au rendez-vous.
Aphrodite et Neptune ont su jouer de leurs talents et de leur fougue pour une belle poésie. Les images sont recherchées et joliment provocatrices. "L'île isolée si fragile, trop adorée et souvent maudite" mérite sans aucun doute "les douces chaleurs du soleil". Bravo à l'auteur. |
Donaldo75
13/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Dès l’exergue, je me suis dit qu’il y avait de la matière pour composer de la belle poésie ; à cet égard je ne suis pas déçu bien au contraire. Les images sont frappantes, au point que mes neurones cartésiens fusionnent avec leurs homologues émotionnels et dansent ensemble au son du tonnerre, dans une forme presque tribale de célébration de la nature poétisée. Le second quatrain est surprenant car il introduit une dimension supplémentaire, dépassant le cadre initial et partant dans des contrées plus lointaines. Le poème change de niveau ; le troisième quatrain continue dans la lignée du précédent. Le dernier quatrain passe encore un cap et rend l’ensemble homogène, de la vie à la mort, une belle allégorie. Je regrette une seule chose : le changement de temps d’un quatrain à un autre ; laisser l’ensemble au présent aurait renforcé la dynamique du poème. En tout cas, bravo, ce n’est pas souvent que ce thème est aussi bien célébré ici. |
Anje
30/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Les deux premières strophes forment une seule et très longue phrase. Difficile d'y voir toutes les images qui se succèdent et de ne pas s'essouffler.
Ne manque-t-il pas un point à la fin du douzième vers ? Le passage du présent au passé ne me paraît justifié, du moins je ne le comprends pas. En relisant l'ensemble au présent, j'y trouve plus de cohérence et de force. Je regrette de ne pas apercevoir une lueur passionnée, un pétale sentimental. Le volcan qui se réveille de son profond sommeil et fait jaillir de ses entrailles n'exprime pour moi qu'un phénomène convulsif, même s'il est amoureux. Ce poème est parfaitement clair sur ce qu'il veut exprimer mais aurait, à mon goût, mérité des rimes moins banales (sombre/pénombre, plaisir/désir, sommeil/soleil, cri/nuit). Je pense qu'il pourrait être retravaillé pour exploser plus fort. Un petit coup de plume encore…. Avec mes encouragements. |