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Vincendix
1/11/2015
a aimé ce texte
Pas
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Un texte qui va à l'encontre de la "logique", généralement, la femme du marin attend le retour de son mari avec une certaine impatience.
Qu'elle prenne un amant pour combler un vide, je veux bien l'admettre, je ne suis pas marin, mais de là à en faire un poème ! Je ne peux même pas juger la qualité des vers tant le sujet me déplait |
Curwwod
15/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce qui est interessant dans ce poème, c'est le traitement fort bien imagé d'une situation ultra classique qui aurait pu tourner au banal si vous n'aviez su l'enrichir d'images très évocatrices :
"À la houle assidue de son homme de terre... l’horizon où naissent les navires...Pénélope adultère..." Malheureusement elles voisinent avec des évocations sans relief "des flots indomptés...Tels de fougueux chevaux galopant sur l’écume...son manteau de brume...De femme de marin qui attend patiemment.... fier chevalier des mers..." Le vocabulaire relatif au milieux marin donne cependant une dimension métaphorique à l'évocation lui conférant une réelle unité fond/forme "son cœur est lesté...tout son être chavire..À la houle assidue..." C'est dommage car vous avez su donner un rythme, vous avez utilisé des rimes plutôt riches. Vous avez manifestement le sens de l'écriture poétique mais ce sujet manque par trop d'originalité. |
cervantes
3/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette femme de marin n'a pas la vertu des femmes de marin. Elle n'en est que plus troublante, attachante.
Des vers l'évoque très bien : La femme du marin voudrait ne pas pleurer Mais son cœur est lesté du poids de ses regrets. Sur le quai encombré...tout son être chavire. L'émotion qu'ils dégagent est malheureusement un peu ternie par des images galvaudées: Tels de fougueux chevaux galopant sur l’écume Tandis que son époux, fier chevalier des mers Au final j'aurais aimé aimer davantage! Merci pour ce texte |
Anonyme
15/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
S'il n'avait de superbes images, ce poème ne m'aurait pas intéressé. Mais j'aime bien : Quand des flots indomptés surgissent les bateaux Tels de fougueux chevaux galopant sur l’écume Et le troisième quatrain aussi. Le thème est affaire d'impressions, femme de marins, femme de soldats, même combats contre la solitude des corps ! Dommage que la forme n'est pas une meilleure tenue mais nous sommes en contemporain. |
papipoete
15/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour mina; il est trop tôt pour oublier les bras de celui qui ne prenait pas la mer, mais la mère. Cette femme attend le marin parti, mais pas à la façon des femmes faisant bloc sur le quai des " au revoir ", avec au fond de leur coeur l'angoisse du naufrage.
Dans vos lignes, elle attend aussi son " fier chevalier des mers ", mais en songeant déjà à son prompt départ , pour rejoindre son amant de terre. L'imorallté du récit se fait oublier cependant grâce à la qualité des alexandrins tels ceux du premier quatrain. |
Robot
15/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mina,
N'en déplaise à la bien "pensance", vous osez nous dire que les femmes de marins peuvent être autre chose que des Penelope arpentant les quais brumeux en attendant le retour du mari. Eh oui, une femme parmi les femmes qui fait de sa vie ce qu'elle à envie. Quoi, l'homme serait - il le seul à s'offrir une femme dans chaque port et un port dans chaque pays. Merci d'avoir osé froisser l'image d'Épinal. Votre femme de marin n'est pas une sainte vierge extatique dans l'attente, mais une femme qui n'est pas forcément celle d'une tradition littéraire datée et probablement inexacte. J'ai vraiment apprécié cette vision aussi réaliste que l'autre et d'une véritable écriture poétique. |
Anonyme
15/11/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour mina,
Si le sujet bouscule un peu les conventions, je trouve que son écriture n'évite pas (ou au mieux frôle) les lieux communs. Il y a selon moi comme une discordance dans ce poème. |
Anonyme
15/11/2015
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Bon,reviendra ou reviendra pas, le marin ?
" La femme du marin dans son manteau de brume Sur le quai encombré se dit qu’il est trop tôt." Oui, trop tôt pour changer...de cap. L'idéal eût été de ne pas épouser un marin... Je ne m'attarde pas sur le fond ; il reste les images dont aucune ne m'a véritablement séduit. |
Anonyme
15/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour mina... Deux jolis vers pour débuter ce poème et puis voilà, au fil des quatrains, la femme du marin habillée pour l'hiver avant d'être déshabillée par son homme de terre !
Pour la plupart compagnes de marins, pas sûr que mes voisines apprécient ... Edit... la suite sur le forum ouvert à cet effet ! |
Automnale
15/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voilà au moins un poème original, puisque bouleversant les idées reçues. Pourquoi une femme de marin ne commettrait-elle pas l’adultère ? Certains marins n’ont-ils pas une femme dans chaque port… Qui peut se permettre de juger l’un ou l’autre ?
J’ai trouvé, dans le poème de Mina, de jolies images : - Des bateaux surgissant des flots indomptés. - Des chevaux fougueux galopant sur l’écume. - Une femme de marin dans un manteau de brume. - L’horizon où naissent les navires. Je ne jette pas la pierre à cette Pénélope abandonnant ses poses hiératiques de femme de marin attendant patiemment. Je l’imagine fort bien, sur une île idyllique, offrant son corps nu à la houle assidue d’un homme de terre. En quelques lignes, Mina possède l’art et la manière de nous raconter une histoire. Elle laisse cependant le soin au lecteur d’en deviner l’issue. De quels regrets le cœur de cette femme de marin est-il lesté ? Celui de ne plus jamais apercevoir à l’horizon le retour du bateau… Ou celui de devoir abandonner, provisoirement ou définitivement, les bras de son amant de terre… J'aurais tendance à opter pour cette seconde hypothèse... Cette première publication de l’auteur, sur Oniris, me semble prometteuse. Et je me dis qu’une Nouvelle pourrait être tirée de ce poème car il y a, là, matière… Mais peut-être est-ce déjà fait. Seule la ponctuation pourrait, à mon sens, être améliorée (Je placerais « Tels de fougueux chevaux galopant sur l’écume » entre virgules. De même que j’ajouterais une virgule après « navires »). Merci beaucoup, Mina, pour ce bol d’air… marin ou terrien ! |
Arielle
15/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Entre terre et mer elle a choisi le feu de sa passion ! Un bon bol d'air qui dépoussière un peu l'image classique de ces femmes en noir menottées par leurs chapelets aux quatre murs des commérages.
Si les flots indomptés et les fougueux chevaux ne m'ont pas transportée, j'ai été attendrie par cette "Pénélope adultère, [qui] offrait son corps nu à la houle assidue de son homme de terre". Elle est plus vraie, plus frémissante," lestée du poids de ses regrets" que bien des icônes figées auxquelles la tradition nous a habitués. Bienvenue Mina et que le premier Cap Hornier qui n'a jamais péché vous jette la première pierre ! |
Anonyme
16/11/2015
a aimé ce texte
Pas
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Dans un décor sans surprise, vu et revu, qui n'apporte rien, se pose là les sentiments d'une femme (même si elle est femme de marin), qui se partage entre un mari et un amant, et là encore rien de bien singulier, histoire banale d'adultère non assumée apparemment que je trouve quelque peu ennuyeuse, sans intérêt.
Je ne suis pas convaincue du tout par ce texte. |
Donaldo75
11/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Mina,
J'aime cette métaphore osée, à l'encontre des canons bien pensants, qui reprend une image d'Epinal écornée depuis plus d'un siècle. Le traitement versifié est certes classique, ce qui à mon goût renforce le décalage, la transgression, mais plutôt bien tourné. Merci pour la lecture, Donald |
PatriciaBD
17/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé le décalage entre la forme et le fond.
Une très belle envolée lyrique et classique pour narrer la vie d'une femme de marin qui ose reconnaître en toute simplicité qu'elle sort du carcan imposé aux épouses pendant que les maris, dans chaque port ... Ce qui est une vision beaucoup plus moderne. Qui sommes-nous pour juger ? Apprécions simplement le poème . |
MissNeko
20/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème original où la femme du marin ne passe sa vie à attendre bien sagement pendant que son mari vogue sur les flots, noyant sa solitude avec des femmes de petite vertu dans chaque port. Et bien oui messieurs ! Les dames aussi ont droit à du bon temps.
Blague à part, j ai aimé ce point de vue. Merci. |