|
|
Marite
7/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Ma foi, tout est dit dans ces deux quatrains. Trop court ce poème car la simplicité des mots choisis et le rythme régulier des alexandrins auraient pu m'entraîner à découvrir d'autres raisons expliquant cet optimisme et ce "Bonheur de vieillir" ... il doit bien y en avoir de nombreuses ...
|
Lebarde
10/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Le bonheur de vivre encore peu, même en tirant la patte et en être heureux, en ayant une pensée émue pour ceux, disparus, qui "n'auront connu que la fleur de l'âge".
Il n'y a pas d'âge pour mourir Comme on dit aussi: ne plaignez pas les vieux, enviez les plutôt, car vous n'êtes pas sûr d'atteindre leur âge. Un sujet bien rabâché sans doute, mais vous en parlez joliment et sans longueur excessive. Cela me convient dans l'état, sauf en ce qui concerne le sixième vers que je trouve un peu maladroit. J'aime assez malgré tout. En EL Lebarde dans la tranche d'âge qu'on commence à m'envier, mais sans les douleurs |
papipoete
11/6/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
néo-classique
Vieillir, ah la belle affaire ! soyons heureux de vivre vieux " dans le respect de ceux qui l'auraient tant rêvé " NB cette ligne seule est l'étendard brandi, de votre philosophie et je le comprend pour cela ; mais parfois, je peste après ma carcasse... passagèrement. Vous ferez sourire et sûrement râler en même temps, si vos quatrains se voient publiés ! La seconde strophe, si touchante est ma préférée. Des alexandrins sans faute ! papipoète |
Vincent
21/6/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Matinka
Nous avons des sacrés exemples Morin un génie Et les Stones aux addictions multiples Se moquant de la médecine des analyses psychologiques et autres fantaisies ... Imaginons les dans un EHPAD !!!! Merci pour ce texte d'espoir (j'ai 85 ans) |
Edgard
21/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
|
Bonjour Mintaka,
Un poème au thème encourageant, bien torché...à l'exception de ce vers: "Chaque jour un peu plus que ne l'est davantage ". Un vers obscur et qui ne fait pas avancer le thème du poème. L'ensemble est fluide et agréable à lire...tout en posant des questions, assez touchantes. Bien cordialement. |
Provencao
21/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Mintaka,
Belle poésie dans le sens ou l' espérance, et vous l'écrivez fort bien résulte d'un choix, celui d'accueillir au mouvement de la vie, celui d'être heureux. S'autoriser à vivre en plénitude de la vie.... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Damy
21/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime beaucoup
|
Vieillir dans la sagesse de ne pas se plaindre, tant que l'on garde la santé, par respect pour ceux qui sont partis trop tôt, belle philosophie.
Il vous suffit de 8 vers là où d'autres écriraient un traité. Bravo ! Un petit bémol sur l'intelligibilité du v6 que j'aurais peut-être écrit ainsi: Chaque jour un peu plus si ce n'est davantage Merci Mintaka |
dom1
21/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
|
Sacraliser la vieillesse ( ou la jeunesse), est une manière de ne pas en parler vraiment. Banaliser, tout autant, à mon humble avis de vieux. Il en va de même avec la mort et tant d'autres mots tabous. Ici, vous donnez à lire des mots doux. C'est une comptine à usage des sourds et arthritiques retournant dans le monde des " petits "... Ça me gêne car la vieillesse est un combat perdu d'avance. Mais ceci dit, qui peut dire quelle est la meilleure façon de perdre ce combat-là ? Sûrement pas moi. Alors respect critique...
Dominique |
Corto
21/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Ce thème pourrait être riche mais ici il est pauvre.
Plus exactement il est autocentré en n'abordant qu'un aspect vaguement sentimental "On se doit d’être heureux même sans être leste". Vieillir peut s'aborder de multiples façons mais "celle que je préfère" (c'est pas dans Brassens ?...) c'est l'apport d'un vécu, d'une longue expérience, d'une culture si possible, à un entourage qui court après la vie comme on l'a fait soi-même. Evidemment sans radoter ni traiter les jeunes de "jeunes cons" (c'est pas dans Brassens ?...) Dans ce cas, oui, "Vieillir est un bonheur qu'il nous faut raviver" en laissant ses béquilles et son pilulier à leur place. Encore un effort donc à l'auteur pour nous enthousiasmer. |
Ornicar
21/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Bonjour Mintaka,
Court poème, c'est un fait. Deux quatrains seulement, le tout sur trois rimes. Mais écrits en alexandrins, un vers qui s'accorde avec de plus longs développements. Aussi, face au mélange des genres, mon ressenti est mitigé. J'apprécie la sobriété tout en restant dans le même temps un peu sur ma faim. Ce n'est hélas ! pas la seule chose qui me gêne. Comment ne pas être d'accord avec vous sur le fond ? Comment ne pas adhérer à cette forme de sagesse qui consiste à voir le flacon à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide, ne serait-ce que par égard pour ceux qui n'ont pas connu cette chance ? Ce qui me gêne dans votre propos, ce n'est pas le fond, mais bien la forme. C'est le ton moralisateur qu'il prend avec ses injonctions, une par strophe (vers 3 : "On se doit" - vers 6 : "Qu'il nous faut") et son argumentaire déroulé sur un mode explicatif ( vers 4 : "Car beaucoup..."). Tout cela me dérange, rend votre propos lourd et pesant et nous éloigne de la véritable poésie qui suggère, questionne, interpelle mais ne s'embarasse ni d'explications, ni de préceptes. Sauf dans les fables de La Fontaine, et encore ! A la toute dernière extrémité. Avant de déposer mon commentaire, je n'ai pu m'empêcher de comparer sur le même thème et presque le même titre, votre poème avec celui de Miguel ("Le bonheur de vieillir"). Rien à voir. Désolé pour la comparaison mais tout y est plus léger grâce à une forme de distanciation et une bonne dose d'humour. Si encore, vous aviez utilisé la première personne, le "je". Mais non. Le "on" de votre vers 3, à la fois impersonnel et inclusif, m'incluant donc de force dans une bien-pensance politiquement correcte, ne me laisse guère le choix ni d'échappatoire, hormis celui de ruer épistolairement dans les brancards. A votre décharge, la modestie affichée de l'exergue ("Deux quatrains sans prétentions") tempère un peu mes humeurs. Une dernière chose. On peut toujours trouver moins bien loti que soi. Est-ce une raison suffisante pour ne pas se plaindre de sa condition ? A ce compte, nos sociétés n'auraient pas connu beaucoup de progrès sociaux. Mais je m'éloigne un peu du sujet. Sur l'écriture, je rejoins la plupart des commentaires qui m'ont précédé concernant la rédaction bancale du vers 6. La suggestion proposée par Damy ("Chaque jour un peu plus si ce n'est davantage") me semble devoir s'imposer. Je relève aussi beaucoup trop de verbes "être", cinq en tout sur huit vers. Dommage. Ornicar, râleur invétéré |
Pouet
22/6/2023
|
Slt,
je trouve ce poème assez angoissant et sans nul doute prémonitoire à mon endroit, mais vous n'y êtes pour rien. Pour ce qui est de passer le cap de cette soit disant "fleur de l'âge " dont je ne dois pas bien au passage trouver le pré où elle s'épanouit afin de la cueillir et d'en humer guilleretement les fragrances enivrantes.. Enfin c'est comme l'histoire des 17 ans, vous vous souvenez? L'âge, le bonheur, hum. Sinon voilà, le texte n'est pas mal écrit, mais tout de même fort convenu dans le fond et dans la forme. Ce n'est que mon avis hein, d'autant que les conventions des uns ne sont que rarement celles des autres. Tant mieux, sans doute. Bien à vous. |
embellie
23/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
|
D’une part, je trouve ce poème trop court pour le thème abordé. Il ne développe qu’une idée en somme : « soyons heureux de vieillir, nous pourrions être morts » ce qui, en plus, me paraît être une évidence.
D’autre part, si le narrateur était vraiment persuadé que le vieillissement est un bonheur, il me semble qu’il aurait trouvé de nombreuses raisons à l’acceptation de cet état et le poème aurait été plus long et sans doute plus riche. Je salue sa bonne volonté de vouloir nous pousser vers l’acceptation de la vieillesse en nous assurant que c’est un bonheur, mais ce miroir aux alouettes n’a pas de prise sur moi. Jacques Brel avait dit : « Mourir cela n’est rien, mourir la belle affaire ! Mais vieillir, oh, vieillir !... » Je pense comme lui (j’ai 85 ans). Ce mot représente tant de renoncements de toutes sortes que je trouve impossible de l’associer au mot « bonheur ». Je suis navrée pour cette appréciation négative, mais je la dois à ma sincérité. |