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Anonyme
16/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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Une quête éperdue, en effet, de paix, je trouve que le dernier tercet fait bien ressentir cet épuisement urbain qui peut accabler. Le soir, la nature, enfin apportent la détente.
Les vers m'apparaissent bien menés, expressifs, le ton un peu trop obstinément emphatique à mon goût ; c'est mon goût. Malgré l'emphase, mon moment préféré : L’ivoire laisse place à l'ébène des cieux Et le soleil se meurt dans l’heure qui lui reste. J'ai toutefois deux remarques sur les rimes. 1) J'ai des doutes sur la rime forêt/mordorés, selon moi vous faites rimer les sons "è" et "é". 2) La rime détendre/étendre intervient entre deux infinitifs de même racine, ce qui à mes yeux "fait" peu recherché et contraste avec le langage soutenu de l'ensemble. |
papipoete
21/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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néo-classique
Ainsi que naît le jour au matin, pour venir au soir mourir, un promeneur cherche l'endroit apaisant en pleine nature, pour en finir avec ses souffrances, il l'a trouvé ; ferme les yeux en même temps que s'en va Phoebus, il est bien... NB parler de la mort en poésie est thème récurent, et cette transposition sur le cycle d'une journée est bien illustrée ; point de violence, aucun mauvais sang ; malade de la ville, ce citadin s'éteint... les deux tercets sont mes passages préférés ! techniquement, " forêt ne rime pas avec mordorés " au 10e vers ( malade/de ) sonorité à éviter sinon des dodécasyllabes corrects papipoète |
Miguel
2/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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De beaux vers, très mélodieux. Une atmosphère vespérale et sereine, la paix du soir. Un tableau champêtre intemporel. Le citadin en retire une sensation de bien-être, d'apaisement, que partage avec lui le lecteur. À "venant", j'aurais préféré "qui vient", même s'il y a un "qu'il" au vers précédent. Les deux n'ont rien à voir ensemble, et l'esthétique n'en souffrirait pas, (à mon sens).
Finalement, à la relecture, "venant" va très bien. |
Anonyme
2/4/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Mintaka,
Une allégorie sur la vie, la mort, le jour la nuit, le calme et l'agitation, peut-être un poil manichéen pour un esprit tordu comme le mien et un peu trop déclamatoire par moment, mais c’est très reposant, propre, et j’aime beaucoup ce « soleil qui se meurt dans l’heure qui lui reste. » Aurais-je vu une approche du suicide dans « et comprend désormais qu’il ne va plus souffrir. » ? J’aurais volontiers remplacé « désormais » par « maintenant », mais bon les affaires de subjectivité… Merci pour le calme et la volupté Anna |
Lebarde
2/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le crépuscule qui recouvre de son "calme" la nature " offre en cadeau ses effets mordorés" et par magie, au promeneur du soir " malade de la ville", une détente reposante.
"Et comprend désormais qu'il ne va plus souffrir", Ce vers m'interpelle un peu par l'idée de "paix éternelle" qu'il peut sous-entendre. Je voudrais que ce ne soit que l'évocation très délicieuse d'un simple vague à l'âme qui passera avec la renaissance du jour. Jolie poésie apaisante pour le corps et l'esprit, d'une grande délicatesse d'écriture que j'aime beaucoup, malgré les quelques rares petits dérapages sans grande importance ( rimes forêt/mordorés, ou césure du vers 6) qui sanctionnent sévèrement ce sonnet bien plaisant. Merci Mintaka pour ce bon moment de lecture. Lebarde |
poldutor
2/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mintaka
D'abord une belle description de ce que devrait être la nature : sérénité, calme, douceur. Les deux premiers quatrains illustrent ce moment où la nuit va succéder au jour; puis arrive le promeneur qui écœuré de la ville vient chercher le repos auprès des arbres bruissants et berceurs...Enfin rassérénè il ferme les yeux et se laisse envahir par la paix du lieu. De beaux vers : "Un voile clair-obscur s'étend sur la forêt, Il jette ses anneaux d'ombres et de lumières" puis le deuxième quatrain (magnifique) à citer en entier. Bravo pour ce moment poétique et "calmant" Cordialement. poldutor |
Annick
2/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un joli poème pastoral à l'apparente douceur mais où entrent en conflit les éléments de la nature. Un combat de chaque jour et le même vainqueur.
Le jour, le soleil, la ville sont synonymes d'agitation et le soir qui tombe, d'apaisement, de calme retrouvé sous le regard d'un promeneur "malade de la ville". On retrouve l'un des thèmes du poème pastoral : le calme de la nature opposé à l'agitation de la ville. Le quatrain que je préfère : "Le jour cède à la nuit sur l'horizon céleste Quand un immense calme enveloppe les lieux. L’ivoire laisse place à l'ébène des cieux Et le soleil se meurt dans l’heure qui lui reste." |
Cyrill
4/4/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je comprends ce poème comme un appel des ténèbres qui serait délivrance pour quelqu'un lassé de sa vie, et de la ville ? La description qui occupe les quatrains est jolie, bien tournée mais sans grande surprise, je veux dire quelque chose que je n'ai pas l'impression d'avoir souvent lu. La progression vers l'état d'âme du promeneur et son adéquation avec la nature en mouvement ne me convainquent cependant pas vraiment, je ne me sens entrer ni en connivence ni en empathie avec lui. Heureusement me direz-vous, je n'ai guère envie de me suicider. Il y a peut-être un aspect trop descriptif, je ne sens pas l'émotion de l'auteur, on reste un peu dans l'exposition du tableau. Mais je me fourvoie peut-être en parlant de suicide, ne serait-ce pas plutôt l'envie de repos loin du bruit et des vicissitudes urbaines. Quoiqu'il en soit je trouve que ça manque un peu de peps eu égard au titre. Au plaisir de vous relire. |
Anonyme
4/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il y a dans cette balade éperdue, une profondeur qui m'émeut.
La paix dont il est question ici me semble venir de plus loin que la nuit qui s'étend sur la forêt... à ce moment précis où il "comprend désormais qu'il ne va plus souffrir". J'ai plaisir à faire glisser ce vers entre mes lèvres : "L’ivoire laisse place à l'ébène des cieux" Merci pour la balade, Mintaka. |
Mintaka
18/4/2022
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