|
|
papipoete
24/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
libre
Une averse s'abat sur un champ comme un vol d'oiseaux maléfiques . Et la terre gémit sous le assauts de ce torrent qui coule du ciel . Quand l'orage cesse, un sbire reste et monte la garde pour s'assurer que la terre tremble encore de peur ! NB que de métaphores dans ce texte où la débâcle du ciel explose, des images criantes de réalisme qui me donnent envie de me réfugier au sec ! Les 3e et ultimes strophes sont magistrales et " les funestes colombes au reflet noir de jais " restent collées à mon esprit ! papipoète |
Sodapop
25/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
L'incipit est une parfaite définition du contenu de ce poème. Une averse métaphorique.
Un texte aux sonorités très sombres, voir sinistre. J'apprécie d'autant plus par la profusion d'images qu'offre au lecteur ce texte. On sent une plume très précise et très libre, dont les différentes métaphores nous mènent petit à petit vers la chute du poème. Une averse caractérisée par "les messagers de la mort", ont comprend que l'on parle ici de corbeaux et non d'une simple pluie. C'est très bien trouvée et très subtil dans la façon dont le thème est porté. J'aime également beaucoup la sobriété des strophes, assez courtes et concises, qui donne du corps aux vers. C'est un beau travail poétique, de par les idées et de par le style. |
Anonyme
30/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Une averse d'oiseaux dévastant les champs.
Je trouve l'idée un peu courte et son traitement un peu long. Je crois que votre poème aurait gagné à être resserré pour gagner en force, comme l'averse qui survient en comparaison d'une pluie ordinaire. A vous lire. |
Donaldo75
12/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour MissNeko,
J'ai beaucoup aimé ce poème, pour son rythme, digne d'une averse de mots (je suppose que c'est l'effet voulu), ses images entre terre et eau, et ses références à des croyances polythéistes. Les éléments deviennent vivants, incarnés, comme ils l'étaient dans les mythologies nordiques, avec en face la nature éventrée par les flots venus du ciel. C'est fort. Merci pour la lecture, Donaldo |
Zorino
12/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour MissNeko,
Quelle maîtrise du verbe et quelle force dans vos mots ! Distrait lors de la première lecture, je n'avais pas bien saisi le sens métaphorique de votre poème. Dès le premier vers j'ai de suite pensé : "Waou ! Une pluie noire et drue ! Quelle sacrée averse ! Peut-être que la scène se passe dans un pays nordique... !" C'est à la 2ème lecture et après avoir lu l'incipit (un oubli de ma part lors du premier passage) que des images violentes se sont alors manifestées dans mon esprit. C'est étrange car ces images qui se bousculent encore en cet instant même dans ma tête, au moment où j'écris ces quelques mots, n'étaient autre que le contenu du tableau de Vincent Van Gogh "Champ de blé aux corbeaux", que j'ai eu la chance de voir à Amsterdam. J'avais également vu sur youtube il y a assez longtemps, un exposé fort intéressant sur ce chef d'œuvre, et les explications avancées par un professionnel en la matière m'avaient fortement subjugué et marqué, d'où je pense, le rapprochement avec votre poème. Peut-être vous en êtes-vous inspiré... Ce serait amusant cette étrange coïncidence. J'y ai également vu en second lieu, une triste métaphore avec une escadrille de bombardiers qui détruirait tout un village à leur passage. En tout cas, comme vous l'aurez compris, j'ai beaucoup apprécié votre poème et le relirai certainement ultérieurement. Merci pour ce beau partage |
Anonyme
12/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour MissNeko,
Le texte a l’apparence d’une forme fixe. Je suis donc surpris à la lecture, de claudiquer un peu sur les changements de rythme 5/6. En général, le mélange désordonné pair/impair casse la cadence, surtout lorsqu’il s’agit de vers courts. Par contre, je trouve assez remarquable que votre poème ait l’air de rimer. Il est très bien écrit, mais manque à mon goût d’un peu de piment astringent dans l’expression : « la pluie tambourine les champs – laboure des sillons – messager de la mort – vers les cieux ténébreux – implorant la clémence » sont autant d’expressions recuites dans le vaste chaudron des confituriers industriels. Par contre, vous ne vous êtes pas contentée de décrire, j’apprécie que ça raconte une petite histoire. Une bonne impression générale l’emporte donc. Merci MissNeko, j’ai hâte d’être à table, en train de réciter cette comptine à mes enfants gothiques. Ludi neveu d’Odin-Bouffant |
TheDreamer
12/2/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Un thème agréable.
Je pense toujours lorsque j’entends parler de pluie en poésie au petit poème « L'arbre » de Francis Carco, assez proche dans son écriture de Paul-Jean Toulet : « Un arbre tremble sous le vent, Les volets claquent. Comme il a plu, l’eau fait des flaques, Des feuilles volent sous le vent, Qui les disperse Et, brusquement, il pleut à verse ». Un arbre - Francis Carco Le terme « flot » au 5e vers me gêne. Un flot est compact et agglomère le liquide, tandis qu’une averse est par essence constituée d’une multitude de gouttes dissociées les unes des autres. Vous faites le choix d’assombrir votre poème (choix assez banal à mes yeux) par l’utilisation d’une importante collection d’images : « une pluie noire… », « le sombre tumulte… », « … un nuage épais », « … au reflet noir de jais », que vous associez à d’autres images censées provoquer l’effroi : ici, la pluie « s’abat » comme une menace, elle « … tambourine les champs », « laboure les sillons », « de son flot acéré ». La pluie est présentée comme violente, elle est « assourdissante » et « exaspère la terre », terre « entrouverte et béante » comme une victime sacrifiée. Les images se poursuivent avec « les flaques voraces » qui « recouvrent par vagues les épis… », etc, etc… |
Anonyme
12/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Plus qu'une averse c'est presque une vision d'apocalypse.
" La terre – Entrouverte et béante – Qui gémit de terreur." " Le torrent rassasié S’en retourne fébrile Vers les cieux ténébreux. " Est-ce la colère de Odin envers les humains ? Des images sombres et fortes. |
Brume
12/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour MissNeko
Votre poème comporte trop d'adjectifs. Je trouve cela dommage, c'est à la limite de la grandiloquence, ça casse l'ambiance. Strophe 2, soit la terre est entrouverte, soit elle est béante, pas les deux. Rien à voir. Tumulte/assourdissante - est selon moi une redondance. Toujours dans la seconde strophe J'ai un doute avec le choix de l'adjectif " gémit de terreur" étant donné que la terre est exaspérée et non terrifiée. L'écriture reste belle malgré tout. Et le rythme est sans heurte. Bref un peu too much, moi qui apprécie votre univers je n'ai pas été touchée cette fois. |
Marite
12/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Cette averse m'apparaît comme l'image d'une nuée de volatiles s'abattant sur la campagne et non comme une pluie diluvienne. C'est arrivée à la quatrième strophe que j'y ai pensé avec les vers :
"Le torrent rassasié S’en retourne fébrile Vers les cieux ténébreux." Si les expressions : messager de la mort - clémence d'Odin - colombes au reflet noir de jais - croassement ... font penser aux corbeaux, pour une nuée de cette importance j'aurais plutôt pensé aux étourneaux sansonnets. En ce qui concerne la forme, l'égalité des strophes de cinq vers chacune, ne traduit pas vraiment le mouvement du phénomène observé. J'aurais mieux apprécié des strophes de volume différent avec des vers d'inégale longueur |
Curwwod
12/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce poème, fort bien écrit baigne dans une atmosphère funèbre de fin du monde, de crépuscule des dieux, enrichie de l'évocation "d'Esprit" et de "Mémoire" les corbeaux messagers d'Odin. Tout concourt à créer cette sensation de pesanteur, d'obscurité, de cruauté et de souffrance qui caractérise les mythologies nordiques et aussi le film d'A. Hitchcock. La métaphore est filée avec habileté et atteint parfaitement son but.
Bravo MissNeko. |
Proseuse
15/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour MissNeko,
J' ai bien aimé vous lire, cependant, l' averse pour moi est moins cataclysmique que le texte nous le laisse entrevoir , ici, je vois plutôt un déluge récurent, un orage apocalyptique ou des giboulées dévastatrices, tant les mots et métaphores sont forts ! Tout est question de mesures et l' averse personnellement, m' aurait inspiré plus de douceur .. mais bon, ce n' est que mon ressenti bien sûr, et c' est l' auteur qui détient les" vraies" clés ! néanmoins les métaphores sont belles et le poème fort bien écrit ! Merci beaucoup pour ce partage |
Seuilement
12/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Même si c'est du libre, on retrouve une certaine structure, une certaine répétition formelle avec quelques variations. La forme du poème (strophes de 5 vers avec ceux-ci variant au niveau métrique) rend bien l'idée d'une averse avec ses "projectiles" (restons sur le plan métaphorique) à la fois réguliers et variables.
On est face à l'omniprésence du thème de la mort et de la confrontation (vocabulaire sombre, colombes, référence à Odin,...). Tout cela me semble très évocateur d'un bombardement, surtout avec tous ces R, qui sonnent comme un roulement, un vrombissement. Aussi bien le fond que la forme induisent une lecture croassante et fiévreuse. Après, je trouve que les images et le vocabulaire restent très classiques et convenus, même si cela fonctionne! |
jfmoods
12/2/2017
|
À la première lecture, seul le jeu filé des personnifications attire vraiment l'attention. On revient alors à l'entête qui constitue toujours le point d'amarrage, le point d'ancrage d'un texte. Le propos est laconique mais confirme une impression encore vague. Une seconde lecture s'impose. C'est alors l'oxymore ("De funestes colombes") qui vous touche en plein coeur. L'oiseau symbole de paix s'est, comme dans une farce macabre, mué en oiseau de proie attendant la curée ("croassent fébrilement"). "Odin", dieu de la guerre, est aux premières loges et se repaît du spectacle. Soudain, tout le reste vient à vous, tout le reste vous traverse d'un coup : le déploiement d'une violence sans limites (groupes nominaux : "pluie drues", "flot acéré", personnification : "Exaspère la terre", adjectifs qualificatifs avalisant la blessure mortelle : "entrouverte et béante", jeu antithétique à distance : " voraces", "rassasié"), le bruit infernal ("tambourine", "tumulte", "assourdissante"), le processus implacable d'extermination ("S'abat", "cris caverneux", "Pleurent en silence / Implorant", "Gémit de terreur", "les charognes", "Présage", "Messager de la mort", "un nuage épais"). L'averse a déjà frappé tant de lieux ! Elle frappe aujourd'hui Alep. Alep, berceau d'une civilisation. L'averse, ce sont ces milliers d'êtres humains (hommes, femmes, enfants) fauchés indifféremment par la mitraille (champ lexical de la nature métaphorisant la vie humaine : "campagne", "champ", "sillons", "les épis", "le grain lacéré", "l'herbe meurtrie"), c'est encore un peuple anéanti. Le complément de lieu ("Au-dessus du sol immense") suggère que plus rien n'est resté debout, que nous n'avons plus sous les yeux qu'un gigantesque champ de ruines à ciel ouvert. La nuit esquissée ici ("noir","sombre", "ténébreux", "noir de jais") est celle qui enveloppe toutes les formes de barbarie. René Char a écrit, dans "Feuillets d'Hypnos" : "L'homme est capable de faire ce qu'il est incapable d'imaginer. Sa tête sillonne la galaxie de l'absurde."
Merci pour ce partage ! |
Anonyme
12/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir MissNeko,
Un poème très noir aux allures de fin du monde qui m'a beaucoup plu. Tout est décrit à la perfection, jusqu'à ces "funestes colombes" qui ressemblent plus à des corbeaux à cause du "reflet noir de jais" et du "croassent fiévreusement". On dirait la description d'un tableau effrayant au possible, mais si beau qu'on se laisserait transporter volontiers à travers les nuées sombres pour humer la terre en deliquescence. Bravo ! Wall-E |
Cristale
12/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour MissNeko,
Vois-je des escadrons "noirs de jais" lâchant des bombes en "assourdissantes averses" ? Tout ce poème me laisse cette impression de scènes de guerre. "Présage saumâtre, Messager de la mort, Le torrent rassasié S’en retourne fébrile Vers les cieux ténébreux." Le mot métaphore en préface m'indique peut-être que je n'ai pas tout à fait tort. Quoi qu'il en soit votre texte est frappant de noirceur et j'en apprécie l'expression de la douleur jamais évoquée sur le plan humain dont l'hologramme est finement dessiné par les mots. Tout en subjectivité. Étonnant...le rythme cassé, mais ça passe :) Bravo et merci MissNeko. Cristale |
Pouet
13/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bjr,
J'ai bien aimé l'ensemble. L'idée de voir une "averse d'oiseaux" car c'est bien de cela dont il s'agit non (?) me plaît bien. Comme une "pluie de grenouilles"... Bien écrit, évocateur. Rien à relever de particulier si ce n'est à la dernière strophe: "De funestes colombes". Il est question de corbeaux me semble-t-il et du coup je n'ai pas trop compris, enfin si, mais la comparaison m'échappe un peu. Au final, un thème poétique traité de jolie façon. Au plaisir. |
Francis
20/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Un poème pour deux tableaux : ciel d'orage Georges Michel ou Guernica Picasso. Images de bombardements : terre béante, gémit de terreur, les charognes, messager de la mort...Images de la campagne lacérée par la foudre : torrent, épis, nuages épais... Ce relevé lexical me conforte dans cette vision personnelle du texte.
|
Anonyme
6/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un tableau sombre d'une grande intensité. Bravo pour cette belle plume saisissante
|