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Lulu
28/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'adore ce poème tout délicat. Le rythme doux et joyeux donne à l'ensemble une belle tonalité. Je ressens une certaine joie qui découle des "J'ai eu si peur"... Le pire ayant été écarté.
Bravo pour ce poème réussi. Il n'est pas toujours aisé d'écrire sur des vers courts. |
newman
29/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour,
j'ai bien aimé cette poésie qui diffuse vers par vers cette peur au lecteur. c'est simple mais son rythme et son style accrochent. je n'ai pas grandi pour que tu restes en vie très évocateur et réaliste. |
Anonyme
5/7/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
J'avoue ne pas com-prendre le texte que l'auteur nous propose entre vivre et mourir et sans s'adresser à une personne en particulier. Tout un temps j'ai songé à sa maman, puis à son amour et puis je me suis perdu. Suis-je obtus ? Sans doute mais l'auteur devrait donner davantage de pistes, du moins les suggérer... Et puis, il me manque ici l'élan poétique, l'image qui renverse, convainct, emporte... C'est dit, bien, en poésie libre il me semble encore à écrire. |
margueritec
8/7/2014
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai du mal à suivre le fil conducteur de ce poème fondé sur une opposition vie/mort qui se résout dans une complémentarité au vers final.
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Anonyme
9/7/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Un joli poème mais est-ce suffisant? Il n'y a que des répétitions tout le long de ma lecture des verbes: naître, mourir et grandir, à l'infinitif, à l'imparfait, au présent. Désolée mais votre poème me donne trop peu d'éléments pour en faire un commentaire constructif. J'ai bien ressenti la sensibilité de votre plume, mais votre poème manque de mots. |
Anonyme
28/7/2014
a aimé ce texte
Bien
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J'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de poignant dans ce poème, que s'en dégageait avec une belle économie de moyens une angoisse palpable ; cela m'a plu.
Toutefois, j'ai l'impression aussi de quelque chose d'un peu languissant, manquant d'intensité par rapport à ce qui est dit sur le fond. Et j'ai l'impression que deux éléments concourent à cette impression : 1) Les vers très, très courts ; je me dis que ce texte supporterait très bien plus d'inégalité dans la longueur des lignes ; 2) La majuscule systématique en début de vers, qui "balise" bien le côté "poétique" et fait rentrer le poème dans le rang, en quelque sorte. Je pense que, sans changer un seul mot, modifier leur disposition pourrait faire une sacrée différence. Bien sûr, c'est toi qui vois ; impression de lectrice d'un chemin, comme j'ai dit, un peu trop balisé pour le sujet. |
Uranie76
26/7/2014
a aimé ce texte
Bien
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Poème à l'architecture articulée d'une manière qui ne met pas suffisamment en valeur la musicalité des mots un peu comme si la césure mélodique et la césure typographique étaient désynchronisées un peu.
Ceci dit ça ne m'a pas gênée pour apprécier le reste et ces coupures brutales parfois ont eu à mon oreille un bruit de sécateur qui s'accorde au sens : A la base un Je greffé sur un Tu, une mort greffée sur la vie, l'un se nourrit de l'autre, l'un infuse en l'autre, se diffuse en l'autre, l'auteur joue à confondre parfois les deux, puis les séparer d'autres fois en coupant la phrase trop court. Et ça fait à mon oreille des clac. |
MissNode
27/7/2014
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Explications et remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/explications-et-mercis-pour-j-allais-naitre-t19244s0.html#forumpost250777
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Louis
27/7/2014
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Après avoir écrit ce commentaire, j'ai appris dans vos explications que le « tu » du texte désigne la mère du « je ». J'ai lu le texte autrement, faute de précisions sur ce « tu ».
Je ne rectifie pas mon commentaire, il peut être intéressant de découvrir comment un texte peut être lu après avoir été écrit et édité, quand il devient indépendant de son auteur. Le texte oscille sans cesse entre une velléité de naissance, de venue au monde, et une genèse effective, entre la crainte de naître et celle de mourir, de mourir de cette naissance même. « J'allais naître et tu allais partir » Le sujet du poème exprime un processus en devenir, le chemin d'une genèse : « J'allais naître ». Dans ce processus, on sent une intention, peut-être même une décision : : « J'allais naître ». Lié à ce processus de venue au monde, il y a celui d'un départ, d'une mort : « et tu allais partir ». Rien n'indique un caractère accidentel de ce lien, il semble plutôt nécessaire, de telle sorte que la venue au monde est indissociable d'une sortie de ce monde, ou de la menace d'un départ, comme si « je » et « tu » pouvaient difficilement coexister : « et tu allais partir ». Qui peut bien être alors ce « tu » ? RB, dans son commentaire, a bien posé la question. Qui peut bien être cet autre nié quand le moi s'affirme ? Qui peut bien être ce « tu » menacé dans son existence par la venue au monde d'un moi ? L'impression de lecture est que cet « autre », ce « tu », c'est encore soi. Rien ne prouve dans le texte, il est vrai, cette supposition, mais rien ne l'infirme non plus. L'hypothèse de départ, c'est qu'il y a une intention de naître dans l'expression : « j'allais naître ». Bien sûr, il faut être déjà en vie pour avoir une telle intention. On ne peut pas préexister à soi-même. Or « naître » ici est associé à vivre au sens fort, pas simplement à la survie au sens biologique ; associé à « jouir du monde » : « Quand je naissais pour jouir du monde » « Vivre », c'est effectivement au sens fort, bien vivre, vivre une vie qui vaut d'être vécue, une vie de jouissance du monde dans lequel on « vient », une vie qui comporte une part de bonheur ; « vivre » ce n'est pas seulement survivre. Quand la vie que l'on mène est faite de galères, ne dit-on pas « ce n'est pas une vie » ? Ainsi Blaise Pascal n'écrivait-il pas dans les Pensées : « Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre », quand nous manquons de la sagesse de vivre au présent. Naître, vivre authentiquement, c'est ce qui est visé sans doute ici : « j'allais naître », j'allais enfin vivre vraiment. Mais l'accomplissement de cette vie, qui menace-t-elle ? Qui peut mourir de cette volonté de vivre ? Sinon soi-même, celle que l'on est et qui ne sait pas vivre ? Cette tendance à « naître » qui s'accompagne d'une mort probable, c'est le changement. Changer, c'est mourir à ce que l'on était pour naître dans un état nouveau. Dans les rituels traditionnels d'initiation, c'est bien ainsi que les changements d'une vie sont perçus, puisqu'ils consistent à mourir symboliquement à l'enfance pour renaître au monde adulte. Pourtant, Le texte affirme au début une naissance sans mort, l'éventualité du « départ ne s'est pas réalisée » : «Je suis née Tu es restée » S'il s'agit bien du changement, l'être nouveau-né n'a pas fait disparaître celle que l'on était. La femme du passé n'a pas disparu dans la femme nouvelle. « Mais je grandissais » : le passage de l'enfance ou de l'adolescence à l'âge adulte menace sans cesse de mort cette enfance ou cette adolescence. Il doit bien s'agir du passage entre ces périodes de la vie, on n'utilise guère le terme « grandir » pour indiquer d'autres passages de la vie humaine. Le texte se fait équivoque : « Je n'ai pas grandi Pour que tu restes En vie » Ce qui peut se comprendre : j'ai refusé de grandir, pour sauver mon enfance, celle que j'étais, menacée par le devenir de la vie. Ce qui suppose un attachement à celle que l'on était et que l'on ne veut pas faire mourir. Cette supposition est confirmée par plusieurs vers dans la suite. Par contre, l'affirmation du vers suivant : « j'ai grandi » contredit cette interprétation. Mais ces deux affirmations « je n'ai pas grandi », « j'ai grandi » peuvent correspondre à deux temps différents, ce qui supprime la contradiction. Je retiens donc la première interprétation. « Grandir » devait donc s'accompagner d'une mort, de la disparition de cette femme du passé, mais le constat, c'est qu'elle est « restée » « J'ai grandi Tu es restée » Constat d'un être permanent, malgré le changement. « J'ai grandi » et pourtant « je » n'ai pas complètement changé. La femme timorée du passé, peu apte à vivre, subsiste. S'exprime un attachement à celle que l'on était : « J'ai eu si peur de te perdre » D'un côté donc la volonté de grandir, de changer, de vivre vraiment, et de l'autre cette fidélité à son enfance : une tension entre elles, entre cette volonté et cette fidélité. Un manque à cette fidélité ne paraît plus une vie gagnée, mais toute la vie perdue : « Et d'en perdre la vie quand je naissais » La tension ressort particulièrement dans cette contradiction entre naître et se perdre en naissant. Une insistance sur cette idée : « J'ai eu si peur Que tu meures Et d'en mourir » Alors que le début du poème affirmait : « Je suis née » , la fin du poème semble affirmer le contraire : « Et d'en mourir Pour mes premiers pas Posés sur la terre Que jamais Ne les y pose. » Naître ou ne pas naître ? Le texte se débat dans cette alternative, et dans cette tension entre la fidélité à soi et le changement. Les derniers vers le reconnaissent : « vivre / va avec mourir ». Vie et mort sont indissociables, puisque la vie est devenir dans le temps, changement dans le temps, et que dans le temps, le présent naît toujours de la mort du passé, ce que refuse l'esprit humain qui cherche à sauver le passé par la mémoire. PS : dans ce vers : « Et d'exister » : le « d'» me semble de trop, incorrect grammaticalement. |
Anonyme
28/7/2014
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Un petit texte, mignon, qui se lit d'une traite.
J'aime bien le passage "Je n'ai pas grandi Pour que tu restes En vie" Tout de suite suivi de "J'ai grandi" |