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Corto
30/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Ces pauvres dimanches. Jadis déjà la grande Juliette chantait "Je hais les dimanches..."
Ici l'on cherche un peu le cheminement de l'auteur. "dimanche à nouveau" certes et les cerises attendent. "j'ai sorti l'échelle de la grange" mais les cerises attendent encore. "décidément le dimanche, s'éternise le silence des mots", on sent la solitude et les pensées à vite formuler. Toute une ambiance émerge ici, où "l'échelle et le cerisier" semblent être les victimes expiatoires. L'écho d'un mal être ? Les formulations surprennent mais on se laisse entraîner dans ces "heures sans parole". |
BlaseSaintLuc
1/7/2019
a aimé ce texte
Pas ↑
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Derechef n'est pas très poétique, je trouve,le tout est plat comme une cerise qui à trop attendu et tombe par terre.
l'ennui du dimanche vous a pris par sa flemme , c'est nonchalant. |
poldutor
23/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour MissNode
C'est le dimanche dans une famille de "taiseux"... On n'a rien à se dire, on tue le temps, on s'invente une activité : cueillir des cerises, mais même cela parait trop dur. Poésie dans une ambiance nonchalante. J'aime bien le : décidément les cerises m'attendent" qui revient un peu comme un refrain. Cordialement. poldutor |
Anonyme
23/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour MissNode,
Un bon poème sur ces "fameux dimanches" (j'ai commencé avec eux en 5ème collège où il fallait en raconter un). La construction du texte surtout basée sur les inversions du sujet/verbe, est agréable à découvrir. Les allitérations faisant écho au "Di" de dimanche appréciable. J'ai bien aimé trouvé ce mot "derechef" que l'on ne croise guère. J'ai aussi aimé la contradiction entre l'attitude de ce narrateur "bullant" le dimanche et "l'été dans l'urgence". Un tableau très visuel de ce jour avec en filigrane les états d'âme du narrateur. Merci du partage, Éclaircie |
Anonyme
23/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
J'aime bien ce petit poème en vers libérés qui dépeint l'instant d'une journée. Les cerises attendront, elles n'en seront que plus mûres. J'aime moins ce derechef que l'auteur nous sert 2 fois mais c'est peut-être voulu comme une figure de style. Un texte de saison donc, si l'on tient compte de son temps de lecture. C'est frais et joli tout à la fois. Poème que l'on déguste comme un instantané. |
Robot
23/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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D'autant plus regrettable pour moi que si on excepte ce défaut Le poème qui est offert ici est trés agréable à lire et encore plus à dire comme un monologue, une réflexion. On ressent bien la monotonie de ses dimanches silencieux quand seule l'écriture vient combler le vide. On se demande si l'échelle et le cerisier sont l'échappatoire de l'ennui, s'ils sont un plaisir ou une contrainte. J'ai beaucoup apprécié de prononcer plusieurs fois ce texte qui s'accorde bien d'une diction lente pour marquer cet enchaînement des heures qui s'éternisent et vais derechef le déclamer pour le plaisir. EDIT: Pardonnez moi MissNode, mais je viens de relire encore une fois ce poème et je m'aperçois d'une mauvaise interprétation de ma part. En effet, au début, le "à nouveau" concerne le dimanche, alors que "derechef" est relié aux heures. Donc je retire ma remarque injustifiée, il n'y a pas de pléonasme. Et je supprime la flèche descendante injustement attribuée. Et pan sur le bec pour moi. Je pense qu'il est important de reconnaître ses erreurs, ce que je fais bien volontiers. |
Anonyme
23/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Ils semblent bien maussades, ces dimanches ; solitude ?
" derechef s'enchaînent les heures sans parole " Pour meubler le temps, qe choisir ? Cueillir les cerises ou écrire " le silence des mots...avant que le vent des pensées ne les emporte ". " rejoindre l'été dans l'urgence m'attendent l'échelle et le cerisier ". Les cerises elles n'attendront pas pour trop mûrir. Cette paresse, en ce dimanche sans attrait, est assez bien exprimée par les répétitions "derechef " et " décidément ". " je bulle repliée à l'étage fuyant soleil et vent " c'est la meilleure occupation en ce moment (sourire) Une lecture plaisante. |
jfmoods
23/7/2019
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I) L'appel du dehors
1) Une nature exubérante L'extérieur de la maison, qui ouvre le champ sensoriel, sollicite la poétesse ("décidément les cerises m'attendent" × 2, "perchées sur leurs branches", "délicats / les chants d'oiseaux comblent"). 2) Une action suspendue À une première intention d'agir ("j'ai sorti l'échelle de la grange") succède un mouvement de repli ("fuyant soleil et vent"), puis la décision finale ("rejoindre l'été dans l'urgence"). II) L'étirement du temps intérieur 1) L'ennui abyssal La locutrice se trouve encalminée ("à nouveau", "derechef" × 2, "s'enchaînent les heures", "la tiédeur des heures", "délicat dimanche, / dans l'été rampant", "je bulle repliée à l'étage"). 2) Un langage récalcitrant Les échanges et l'écriture peinent à trouver leur chemin ("heures sans parole" × 2, "le silence des mots" × 2, "s'éternise", "délicatement les écrire avant que le vent / des pensées ne les emporte"). Merci pour ce partage ! |
hersen
23/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce que j'aime beaucoup dans ton poème, c'est l'ambiance.
Un vrai après-midi du dimanche, tranquille, tranquille, (trop ?) au point que l'indolence le dispute au cerisier.je n'ai aucun mal à visionner ce cerisier, des paniers...vides encore à son pied. Mais ça va venir; car qui peut résister aux cerises, qui ne durent qu'un moment ? dans la forme, des réflexion dont je te fais part, mais elles sont toutes personnelles : "mais" je bulle : je pense que le "mais" est en trop. Je préfère comprendre sans lui, surtout que le décidément, lui, est parfait. Derechef durcit un peu la nonchalance de ce dimanche. c'est dommage. Enfin, je veux dire que j'aime bien le premier, qui fait croire à l'énergie du cueilleur de cerises, qui rend très bien le propos. Ma réflexion vaut pour le second; je t'avais prévenue : des broutilles. |
senglar
23/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour MissNode,
Je lis là la délicieuse paresse des dimanches aidée par la tiédeur de l'été rampant (lui-aussi) - le dimanche est le jour où l'on ne doit pas travailler - on peut s'y livrer à l'oisiveté sans culpabilité et même avec une délectation certaine comme un devoir accompli (agréable devoir pour une fois). A ce rythme-là les oiseaux auront cependant vite fait de se régaler des cerises à la place de l'hédoniste narratrice de ce pacifique poème, océan contemplatif. "décidément le dimanche, s'éternise le silence des mots ; délicatement les écrire avant que le vent des pensées ne les emporte ;" C'est être poétesse à plein temps en quelque sorte que d'être dans l'attente... de faire... les dimanches. Senglar |
Vincente
23/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le doux dimanche affiche sans vergogne sa nonchalance, la seule responsabilité dont il se sent le messager est celle d'écrire les pensées avant qu'elles ne s'éventent. Se laisser aller mais retenir l'essentiel, les mots...
Allons ! Les oiseaux ont eu leur part de festin sur le cerisier, le partage pour porter ses fruits doit a minima faire cueillette, cueillir les mots pour faire vivre la plume attendrie... Les répétitions viennent sonner de forts aimables rappels dans ce charmant regard, une goûteuse évocation champêtre et estivale. |
Lebarde
23/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour MissNode
La nonchalance, le calme, le dilettantisme, la paresse, la somnolence, l'ennui plutôt que la délectation vécus ou subis par un dimanche, dans la "touffeur de l'été, c'est bien cela? L'atmosphère pesante est parfaitement rendue et accentuée par la répétition de mots clés: "derechef", "décidément", "heures", "délicats", "dimanches", "silence", "soleil" qui en d'autres circonstances, aurait été source de critique justifiée. Par des dimanches pareils est il raisonnable de cueillir des cerises que les oiseaux sauront apprécier! Pourtant savourer quelques délicieuses cerises et en sucer longuement dans la bouche les noyaux auraient pu constituer un dérivatif délectable! Oui mais, même cela est trop fatiguant! Que va t'on pouvoir raconter demain autour de la machine à café! Joli et gentil poème ( en libre c'est dommage à mon goût ) que j'ai bien aimé lire et relire à l'ombre de mes bouleaux! une bonne occupation en somme. Merci Lebarde |
ours
23/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir MissNode,
Vos dimanches me rappellent ceux au cours desquels aucune activité ne réussit à me distraire, jamais satisfait mais toujours prêt à trouver une bonne excuse pour ne surtout pas travailler. Des dimanches d'ennui, mais l'ennui et la créativité font bon ménage paraît-il, c'est peut être ce qui vous a amené dans le silence des mots à "délicatement les écrire avant que le vent des pensées ne les emporte ;" Pour pouvoir finalement "rejoindre l'été dans l'urgence m'attendent l'échelle et le cerisier" Merci pour le partage ! |
STEPHANIE90
24/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Coucou MissNode,
avec un wagon de retard, je viens enfin commenter votre poésie. On est point dimanche mais tant pis, j'ai raté l'appel, vacances obligent, je courre après le temps... J'aime beaucoup que la nature se penche sur vos silences, il en ressort de jolies vers. Envie de paresser, non envie de se laisser aller aux batifolages avec les mots : "décidément le dimanche, s'éternise le silence des mots ; délicatement les écrire avant que le vent des pensées ne les emporte ; rejoindre l'été dans l'urgence m'attendent l'échelle et le cerisier" Merci pour ces délicats moments en votre compagnie. Amitiés, Stéphanie |
Davide
24/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour MissNode,
En raison de ces répétitions de mots dans les trois strophes, de cette "non-action", ce poème semble se recroqueviller sur lui-même, à l'image d'une - jolie - feuille desséchée. Très évocateur, le rythme doux comme la brise, ce petit texte languide et charmant m'a bien plu. Merci MissNode, Davide |
natile
1/8/2019
a aimé ce texte
Pas ↑
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j'ai buté sur le mot derechef répètes 2 fois il n'est pas très poétique tout comme le verbe buller dommage cette ambiance champêtre propice à la paresse et à l'inspiration était prometteuse
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MissNode
19/8/2019
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Enfin !... mes remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/les-dimanches-retour-de-vacances-t27270s0.html#forumpost374062
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papipoete
19/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour MissNode
ce poème a échappé à ma lecture ! peut-être étais-je en train de bouder ce jour-là ; de faire silence au point de ne pas taper sur les touches du clavier ? votre poème me fait penser au film " le chat ", où chaque jour est dimanche, pour ces deux dont la langue est morte depuis longtemps ! Dans votre poème, personne ne ramène sa " fraise ", alors pour rompre ce silence assourdissant, l'héroïne grimpe dans le cerisier où chantent les oiseaux, " cerise " sur le gâteau... NB quand vient le moment de la retraite ouvrière, chaque jour peut devenir un dimanche... et vous le dites de jolie façon ! |