|
|
Anonyme
15/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le titre me déplaisait dès la mise en espace de pré-lecture. Après lecture, il me déplaît encore.
L'auteur ne vit pas un drame, il écrit son espoir et cela ne me semble pas si dramatique que cela dans le texte lui-même... Ceci mis à part, il y a de fines choses, de beaux petits éclats dans la façon d'exprimer cet espoir et de formuler comment ce rêve de rencontre amoureuse se concrétiserait. Deux questions : " de soupirs fleurs d'églantier" (ok, cela sonne bien, mais il y manque quelque chose à mes yeux : de soupirs et de fleurs d'églantiers ?) Oreiller de confiance : l'auteur suggère-t-il ici les confidences sur le passé amoureux des deux amants ? Si c'est le cas, pourquoi "pantomime", (ces intimes moments-là n'en sont certainement pas...) juste pour rimer ? {EDIT : et voilà, Louis, me pousse à vous relire et me fait changer de lunettes !. Je l'en remercie !....} |
Robot
21/5/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un joli texte qui parle du besoin d'amour et de sa recherche idéalisée.
Le 4ème tercet me paraît moins réussi peut être en raison de l'ouverture par ce "oh" dont on abuse en poésie et qui trop souvent sert de cheville. Par contre j'ai reçu agréablement les tercets introductifs et conclusifs: "Parchemine de grains de frissons ma peau offerte à ton souffle" Le titre me paraît étrange car je n'ai pas vu de pantomime dans ce beau texte "La famine pousse aux risques ce soir je pars suivre ta piste" Voilà des idées exprimées avec une poésie de bon aloi. |
Anonyme
10/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Votre poème est sublime. Il respire la sensualité. L'évocation du désir en toute subtilité, des vers à la fois pudiques et vibrants. Un poème sensitif, il a l'odeur de la peau. Vraiment superbe. |
LeopoldPartisan
3/6/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
J'aime vraiment beaucoup le premier tercet, qui tant dans sa forme que dans l'idée et l'image est quasiment parfait.
Pour le reste hélas je suis moins convaincu. Est-ce à cause de la sacrée contrainte de la rime en "mine" qui finalement fait que celui-ci s'éparpille ainsi. Peut être, mais pas uniquement. C'est souvent le troisième vers qui pour moi tombe à plat, tant au niveau du rythme que de l'image exemple: " de soupirs fleurs d'églantier" qui chez moi me rappelle un peu trop malgré le respect que j'ai pour Alain Souchon, "le coeur grenadine." "sur l'oreiller de confiance" curieuse association qui tombe un peu à plat. Le dernier tercet qui se veut une parfaite illustration du "mimodrame" est quelque part trop différent de la trame de l'histoire qui jusque là suivait son petit bonhomme de chemin. En effet, la famine pour moi ne débarque pas ainsi dans la vie des gens sans aucun signe avant coureur, ni catastrophe telle que tornade, ouragan et j'en passe. Avec le premier tercet, mon évaluation occille entre le Bien - et le... |
Anonyme
10/6/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Je me rappelle que j'ai hésité à commenter ce poème en Espace Lecture ; il me laisse mitigée.
Si j'aime bien son rythme régulier, correspondant bien au ressassement de l'attente qu'évoque le sujet, si je le trouve délicat et pudique, il ne correspond guère à mes goûts parce que trop en demi-teinte (pour moi, s'entend). Il me rappelle un peu "Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous", de Barbara (mais, en l'occurrence, avant la découverte de l'aimé)... seulement je trouve qu'il manque d'intensité. "Mais tant d'hivers et d'automnes De nuits de jours et personne... Vous n'étiez jamais au rendez-vous !" (de mémoire, pardon si j'écorche les paroles) Je trouve qu'à côté, la peau offerte au souffle qui lui donne des grains de frissons, les soupirs fleurs d'églantier et l'oreiller de confiance sont trop "écrits", trop littéraires pour exprimer la souffrance de la solitude ; me manque ce côté écorché vif de la chanson de Barbara. Bon, ce n'est pas le ton que tu as voulu donner, non plus ! Tel est ton choix. Je préfère les moments où le poème est simple, dit les choses sans lever le petit doigt en l'air (si tant est qu'un poème dispose d'un petit doigt) : attendre tes mains sans les connaître encore arrive aux heures familières La famine me laisse un peu dubitative ; je vois l'idée, et j'aime beaucoup le dernier vers qui ouvre la fin, mais le terme "famine" me paraît trop technique pour évoquer un besoin d'affection, un manque d'amour humain. Pourquoi pas "la cachexie", tant qu'on y est ? Bon, tu tenais à respecter l'assonance, je comprends bien, mais à mes yeux ce mot crée un déséquilibre. Au final, je trouve donc que ce poème pèche par manque de simplicité. Je pense que tu seras d'accord avec moi pour dire que la simplicité n'est pas simple à écrire ! Mon avis, bien sûr, rien d'autre. |
troupi
10/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai bien aimé ces mini tercets, surtout le premier tellement évocateur. Mais dans l'ensemble l'histoire est bien construite.
Le "Oh me mine" me semble mal choisi tellement il détonne avec le reste. "Chemine" par contre me plait beaucoup ainsi que "la famine" : bien trouvé ; ne dit-on pas affamé de désirs ? |
chVlu
10/6/2014
a aimé ce texte
Bien
|
Ce poème, je l'ai trouvé délicat et doux comme un pastel. Bien qu'ayant un goût plus tourné vers la poésie qui "dissèque plus la viande" j'en ai apprécié la lecture. Avec ravissement j'ai enchainé les dernier vers de chaque strophe pour y retrouver, en condensé, l'intégralité du sujet traité.
Je reste un peu dans l’expectative quant au sens global du message que veut, peut être, délivrer ce texte. Est il là question d'évoquer le drame qui se joue quand les désirs ne sont que de la "commedia d'el arte" du sentiment ? il me semble l'y voir sans en être sur... |
Anonyme
10/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour MissNode,
Dans mon coin il fait 37,2° ce matin. Ça ira mieux après une bonne douche. Je ne sais pas si vous avez écrit ce texte en vous tapant sur le ventre, en tout cas j’ai pris beaucoup de plaisir à cette « comédie sensuelle » un peu déjantée, où règne le désordre, à la fois sentimental et poétique. - « Mimodrame » : Ça commence bien, j’espère qu’il y aura peu de mots et beaucoup de gesticulations. - « Parchemine de grains de frissons ma peau offerte à ton souffle » Aïe Aïe Aïe. J’aime le « souffle » animal. Par contre le bestiau me plaît moins. Parchemin = veau, mouton, chèvre, agneau. Qu’est-ce que je fais ? Je remballe tout ou je reste encore un peu ? Je reste. A cause du mot « parchemine » qui n’existe pas. Est-ce un substantif ? Le féminin de « parchemin » ? Une montée de féminité soudaine et circonstanciée ? Est-ce l’adjectif « parcheminée » juste un peu raboté, pour nous dire : « hé attention, c’est une image. En vrai, je suis plutôt féline comme un chat » ? Je me dit que la narratrice a envie de jouer. J’espère quand même secrètement qu’elle va plus nous parler de l'étable. - Bingo ! On est passé à la grange. « Achemine moi vers les moissons de soupirs fleurs d'églantier » Un souffle de poésie envahit ma peau à moi. Voilà la poésie comme je l’aime. Je viens de décider de ne plus jamais lire un poème ponctué. Comment j’y retrouverais cette magie des mots qu’il reste à assembler ? « Achemine/moi » : le transfert du « moi » en début de vers, pour mieux dire : « tu m’emmènes si tu veux, mais sache que je ne serai jamais bien loin, peut-être même devant ». Et ces « moissons » dont il faut attendre le vers suivant pour faucher les « soupirs ». Et ces soupirs qui sentent si bon les fleurs d’églantier, fleurs sauvages, que la métaphore est pressée de venir se coller comme un ellipse de plaisir. La danse du ventre, à côté, c’est roupie de sansonnet. Du grand art. - « Pantomimes sont nos confessions sur l'oreiller de confiance » Là on retourne dans la comédie. « Confessions/Pantomimes », je me dis : s’agit-il d’un couple de sourds-muets ? Et puis non. Je m’accroche. Je me dis que ce sont les caresses qui parlent. Par moments je suis un peu bourrin, j’ai encore du mal à quitter la ferme. « L’oreiller de confiance » : si ça continue, je vais m’endormir. Tout d’un coup on retombe en première année de poésie. Une bonne métaphore bien grasse. Ça va qu’on est dans le couplet comédie. La narratrice est taquine, c’est tout. - « Oh me mine d'attendre tes mains sans les connaître encore » Je reprends goût à la vie. Mais alors ? Jusque là on s’était juste parlé ? J’aime bien cette intrusion du SM. Je l’aime trop, ce poème. - « Viens, chemine vers moi dès demain arrive aux heures familières » Ça y est, on a programmé les caresses à heures fixes. Ça commence à sentir le sapin, cette histoire, ou alors la narratrice est priée de s’organiser pour recevoir son amant. On est loin des pantomimes du début. La phase « approche », pour ne pas dire « préliminaires », est vite passée à la trappe. Ce « vers moi » renvoyé au début du vers (comme tout à l’heure) est un cri : « il va falloir que tu choisisses ! ». On est dans une comédie douce-amère. Ces trois vers sont magnifiques aussi. - « La famine pousse aux risques ce soir je pars suivre ta piste » Non Non Non. Alors là tout faux. Le désir-famine, ça a tout de suite un côté « envoyez des dons » pas très érotique. Dommage, parce qu’enfin on était sorti de l'étable pour suivre la piste du fauve. J’ai beaucoup apprécié la qualité poétique formelle des 2e et 5e tercets. Et j’ai beaucoup souri. J’espère que c’était autorisé. Ludi contre la chasse |
Anonyme
10/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Une promesse de rencontre amoureuse ce soir ! Je prends.
Les deux se sont attrapés sur meetic. L'homme est marié. Il y a un risque mais la narratrice est morte de faim. Oups. Dis comme ça, c'est peu littéraire. Mais le texte poétise bien cette idylle moderne. Et pourquoi pas ? Cette forme d'Amour a droit à son champ poétique comme les autres. Pas d'ostracisme. Des confidences ont déjà été échangées sur l'oreiller… de la confiance. L'amoureuse n'aura son content de bonheur que si la Nature s'en mêle, avec les moissons, l'églantier, tant les signaux électroniques échangés en sont éloignés. Les heures familières ? Entre 17:00 et 19:00 ? Aux mêmes heures que sur l'ordi ? J'aimerais tellement savoir ce que la narratrice a trouvé au bout de la piste… A toutes fins utiles, sur meetic, mon pseudo est Dupark :) |
Sansonnet
10/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
|
J'aime bien la forme utilisée qui met bien en avant cette rencontre, mais plus on avance, plus j'ai l'impression que c'était difficile de trouver de bonnes idées. Notamment par le fait que la mélodie s'échappe à mesure que j'avançais.
Enfin, c'est l'impression que j'ai, et du coup, ça ne rend pas bien dans le fond. Bonne continuation ! :) |
Anonyme
10/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une certaine légèreté, comme quelques pas de danse, qui donne une jolie tonalité à ce poème de bonne mine. Peut être, il est vrai un peu saturé vers la fin, la dernière strophe présentant un petit côté forcé avec cette "famine" qui ne se justifie guère. J'ai apprécié la sensualité des trois premières strophes, habiles et vives. Juste la dernière me plaît moins, un tout petit peu moins.
A la différence de socque, je n'y voit pas un poème sur l'attente, à tout le moins dans ses quatre premières strophes, mais plutôt sur le malentendu amoureux. C’est pourquoi, j'aime bien cette délicatesse du début. |
Anonyme
11/6/2014
a aimé ce texte
Bien
|
Beaucoup de sensualité dans ce poème.
La chronologie en est surprenante, les trois premiers paragraphes laisse entrevoir une (heureuse) relation existante, la suite contredit cette supposition. Ce poème est donc un appel à l'Autre, à une relation décrite par de belles images : "moissons de soupirs fleurs d'églantier", les "grains de frissons" (peut-être un peu moins original). Ce texte donne une impression de légèreté, d'appétit bien compréhensible et de belles amours rêvées. |
Louis
11/6/2014
|
Dans ce poème sur une rencontre à venir, tout s'entend dans un mot, dans sa plurivocité ; tout s'entend dans la polyphonie d'un mot. Le poème déploie sa musique, fait jouer sa composition, le reprend en écho, le module, en même temps que se déplie le sens qui semble comme ramassé dans le mot, contenu en lui. Une virtualité dans le mot, un implicite en lui se trouve dans le poème réalisé, explicité.
Ce mot est posé dès le début du poème, c'est son premier mot, son mot premier, le mot : « parchemine ». Dans ce verbe à l'impératif, on entend déjà ce qui sera déployé : « parchemin », « par chemin », « achemine », « chemine », « mine » puis une variation « famine », et s'entend l'impératif, pressant, urgent, impatient : « viens », prends le chemin, ce chemin qui mène à « moi », moi aboutissement d'un itinéraire par chemin, moi qui serai le résultat de cet acheminement : parchemin. Dans « parchemine » sonne d'abord, bien sûr, le parchemin, et cette demande : « parchemine / de grains de frissons / ma peau offerte à ton souffle ». Le parchemin est une matière faite de peau pour l'écriture, et l'écrit lui-même, un manuscrit. Un désir s'exprime de peau parcheminée, aux grains produits par un souffle, aux grains nés des frissons. C'est un désir de marques durables sur la peau, manuscrites, non pas comme un tatouage, où l'être aimé serait gravé pour toujours, pour dire qu'on l'a dans la peau ; mais un désir d'une écriture sur la peau vive, une écriture de mots d'émotions, qui suivent les lignes des frissons. Les signes d'une écriture, plutôt que des gesticulations d'une pantomime : « je viendrai, je ne peux pas encore venir, mais je viendrai, j'irai te rejoindre, bientôt », mots qui n'en sont pas tout à fait, mots gesticulations, mots des intentions, mots-gestes, mots oraux qui ne sont pas plus que des gestes, auxquels on préfère les mots écrits, les mots qui marquent la peau, dans de légers plissements, ceux qui demandent une présence. Ils demandent « un souffle », non le souffle d'une voix, mais celle d'une présence qui insuffle la vie, qui donne vie, et imprime sa marque vive sur la peau. La peau est « offerte » : prête à se donner, comme tout le corps, toute l'âme ; ouverte à un souffle, prête à recevoir l'être aimé, peut-être seulement rêvé. Pas de fermeture à sa présence. Plus de restrictions à cette présence. Une histoire avec cet être aimé, mais absent, est prête à s'écrire. Le « parchemin » est demande déjà : prendre le chemin, établir l'union qui abolit la distance et supprime l'absence. Il faut trouver le chemin qui mène de l'un à l'autre. Il faut dénouer le drame d'une pantomime, le conflit douloureux entre absence et présence, présence absente, et absence présente. Premier écho : le chemin , dans le verbe « acheminer. » Se faire « parchemin », c'est être mis aussi en chemin, dans un cheminement où se récoltent des soupirs. « achemine / moi vers les moissons / de soupirs fleurs d'églantiers » « Moi » est repris dans « moisson », moi vers "son" moi, pour un "son", en résonance l'un de l'autre : union des deux « moi », dans une harmonie, une même respiration, celle des soupirs parfumés, soupirs en réponse à son « souffle ». Partage du souffle, dans un air commun. Dans un dialogue enfin qui n'est pas que du vent, une brassée d'air dans une pantomime, quand l'un imprime dans l'autre sa présence. Dans la respiration des émotions, une respiration d'amour, dans le parfum des roses sauvages et fragiles, parfum d'églantine. « pantomimes / sont nos confessions / sur l'oreiller de confiance » L'oreiller est fait de confiance, dans une communication à distance, non dans la proximité corporelle sur oreiller. Nouvel écho : « mine » au bout d' « achemine », au bout du chemin : « oh me mine / d'attendre tes mains / sans les connaître encore ». Cet aboutissement si proche, c'est pour demain, attendre tes mains, attendre « demain » : mêmes mots, mêmes choses. Demain est un futur de mains, un avenir de mains, «les tiennes ». Mains encore inconnues mais tant attendues. Le présent « mine », creuse l'absence, creuse le manque dans le désir qui s'exacerbe. Ces mains ne seront pas mimes pour dessiner les formes d'une absence, mais contact, effleurement, accomplissement de la rencontre dans un dialogue des corps et des cœurs, quand au bout des doigts la pensée s'incarne, et que commence l'aventure de la rencontre dans l'incarnation mutuelle d'une présence. Expérience première de la rencontre charnelle : les mains des caresses ; expérience renouvelée, et pourtant toujours première. Un appel encore en écho : « Viens, chemine / vers moi dès demain » Il faudra venir « aux heures familières », aux heures convenables, raisonnables. On n'ose pas lui demander une folie : venir en pleine nuit, venir sans tarder, tout lâcher, et venir. La folie est de son côté ; de son côté la prise de « risques » : on est prêt à partir à sa rencontre sans plus attendre , « ce soir je pars suivre ta piste » Poussé par une « famine » : un appétit irrésistible de rencontre, un manque douloureux. « Famine » : un écho encore de parchemine, dans son final, dans sa « mine ». Mine qui creuse l'absence, désir qui met en manque dans une disette de l'autre, une faim de rencontre. Il faudra « suivre ta piste » : te trouver, toi encore inconnu. Toi encore à chercher, à trouver. Toi, aimé à distance, et malgré la distance. Tu es au bout du chemin, je suis au bout du chemin : parchemine. Sur parchemin, pour durer, s'écrira l'histoire d'une rencontre. Beau poème dans sa superbe polyphonie. |
Anonyme
11/6/2014
|
Commentaire modéré
|
Francis
12/6/2014
a aimé ce texte
Bien
|
L'amour comme une comédie légère ! L'attente ou la recherche du prince charmant se décline en tercets frais comme des pétales d'églantine.
|
MissNode
14/6/2014
|
Explications et remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-mimodrame-t19042s0.html#forumpost246494
|