|
|
ANIMAL
27/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très joli poème que ce regard de la nature sur les humains par l'intermédiaire de la lune.
Les vers sont harmonieux, le rythme lent correspond à la contemplation de l'astre de nuit et exhale comme une rêverie. Le drame couve et la vie passe sous le regard impavide de la lune. Je me suis laissée envoûter par cette ambiance feutrée. |
Anonyme
28/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément
|
Dans une luminescence froide, la lune jette un regard sur des gens endormis. Et dans leurs rêves, elle y voit un monde où les rapports entre les personnes se déshumanise de plus en plus ; une société où le pouvoir de l’argent, grand prédateur, fléau de l’humanité, ne fait plus beaucoup de place à la fraternité et anesthésie les fibres de l’amour et de la tendresse. Une déshumanisation complète, c’est ça qui nous pend au nez : la jungle froide où beaucoup auront des miroirs à affronter.
Un texte d’une superbe lucidité ! |
Provencao
4/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
" Jette, la Lune,
ton regard sur l’humanité qui s’endort aux besoins de son corps de se nourrir des rêves. " L'humanité qui s'endort qui est ici évoquée est comme le préalable à une attention vraie ; sous le vernis de la promesse c’est en fait le songe qui s’épuise. Les rêves qui cherchent sans cesse à combler les vides, l’imagination qui empêche de voir ce qui est devant soi..... Au plaisir de vous lire Cordialement |
hersen
4/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
|
J'aime beaucoup ce poème qui dit tant de choses peu à l'avantage de l'Homme, mais cependant sans hargne. Il paiera, et paie déjà, ses excès, mais il est touchant d'incapacité à faire autrement.
à trop serrer son coeur/au creux de ses poings Cette idée de "poignant est magnifique, la Miss, vraiment magnifique. J'aurais préféré le poème sans ponctuation, remplacée par un découpage un peu différent. mais ce n'est pas une critique en tant que telle, c'est une autre voie. merci pour cette lecture ! |
papipoete
4/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour MissNode
Un poème presque " prosaïque " sous votre plume, d'ordinaire si pointue ; en effet, je comprends sans chauffer des méninges, cette supplique à la Lune ; " regarde ces gens qui dorment sous ton halo, épuisés qu'ils sont de courber l'échine, à perdre le souffle sous ce masque qui tel un miroir renvoie, à tous la même image... " triste réalité de la vie quand leurs yeux sont ouverts... NB l'on confie rarement au Soleil, ses tourments les plus doux comme ceux qui poussent à la corde, ou au poison ; la Lune elle, pourrait en raconter des misères sanglotées, hurlées à faire peur au silence ! la dernière strophe est mon passage préféré. |
Luz
4/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour MissNode,
C'est un très beau poème. Je ne sais expliquer pourquoi je l'aime : le message peut-être, la haute poésie sans doute. "à trop braver les cités d’armures, et réinventer le temps du vide." Tout est bien, du début à la fin. Bravo ! Luz |
Robot
4/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
|
J'ai vraiment apprécié la lecture de cette vision qui me semble correspondre à l''époque que nous vivons. Dans les masques (covid ?) qui nous regarde nous voyons notre reflet. Une partie de l'humanité s'endort choisissant le rêve de la facilité aux dures réalités du temps, cédant à l'égoïsme et préférant réinventer le vide plutôt que de construire l'avenir sur du solide.
Voilà mon interprétation de cette trés belle poésie libre qui, c'est dommage, laisse peu de place à l'espoir. D'où ma flèche en baisse. |
MissNode
10/7/2021
|
Discussion et remerciements ICI : http://www.oniris.be/forum/merci-pour-nature-morte-t29359s0.html#forumpost407556
|
sauvage
27/7/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour MissNode,
vision lunaire, douce et rêveuse, le temps des cycles encore et encore, ce poème distancié parle de la condition humaine. Après une très belle première strophe, l'auteure désigne les acteurs et leurs actions jusqu'à "réinventer le temps du vide". La fin me semble plus confuse. Je perds le fil avec ce "à trop serrer son coeur". Je ne comprends plus de qui on parle. J'aurais été moins perdu avec "à trop serrer leur coeur/ leurs coeurs / au creux de leurs poings ". Malgré cela, j'aime l'ambiance générale de ce poème. |