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Vincent
20/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour,
voyant votre poésie sans aucun commentaire depuis ce matin je me suis arrêté et je l'ai lue malgré que je ne sois pas le mieux placé pour la commenter n'étant pas à la hauteur littéraire je me permets de vous dire que j'ai beaucoup aimé bien sûr je ne vous parlerai pas des règles de la structure ni des références je laisse cela à ceux qui peuvent se le permettre je ne ferai pas non plus de comparaison avec votre premier jet ne l'ayant pas lu j'ai beaucoup aimé votre texte et je serai heureux d'avoir votre niveau d'écriture j'ai passé un bon moment en le lisant quoique je préfère l'écriture plus contemporaine ou plus directe merci du partage |
placebo
20/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Je ne connais pas l'oraison, voici ce que j'en lis : "En liturgie, une oraison (du latin orare, prier) est une formule destinée à matérialiser la prière collective au cours d'une cérémonie religieuse. Elle peut se dire en conclusion à une antienne, une litanie, une incantation, une louange ou une hymne."
J'ai du mal à percevoir le rythme exact, 5-6-7-8 pieds, y a-t-il un ordre ? "Encens, la poussière" reprend le premier vers mais le narrateur a changé au contact du deuil et envisage la vie différemment. J'ai du mal avec ce vers "me voici encore à pleurer / le feu, les cendres, la poussière" qui reprend les mots clés du texte, sans qu'il ne m'apporte plus de compréhension. Parle-t-on d'une crémation ? J'aime l'atmosphère du texte, les sons et le rythme ; je me demande à quoi ressemblait la première version. Bonne continuation, placebo |
Anonyme
20/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je n'ai pas tout perçu dans ce texte ; j'ai pensé à une messe (en latin) à la mémoire de " l'ami fraternel " dont les cendres ont été répandues en terre (première strophe).
J'ai bien apprécié le tableau de l'avant dernière strophe. |
Damy
21/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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"l'ultime abri maternel
de la mère Terre" J'aime beaucoup cette référence à la mère quand, pour la plupart nous parlons dans ce cas-là du ciel et du Père qui , sur ce vers: "s'est souvenue du mystère des faveurs du Ciel " reste un mystère sans référence (le mariage ou l'amour peut-être ? Si c'est cela, c'est beau, comparativement. C'est beau aussi s'il s’agit d'une simple amitié). Après, je suis un peu perdu: les hallebardiers; "festoie sous la faux dernière sur la croix, l'épouvantail". Il a fallu que je cherche sur Wiki que la faux est,dans la bible, le symbole de la mort. J'ai failli commettre un contre-sens grossier: j'ai vu aussi, sur épouvantail, le marteau (léninisme léonin réminiscent. Quel idiot !). Néanmoins, je ne comprends pas pourquoi la poussière (ou l'encens )"festoie", si ce n'est pour la rime avec "tournoie" ? Et je suis vraiment déçu par le dernier quatrain et notamment le mot vulgaire "pantin": un autre mot pour ne pas annihiler la beauté allégorique du poème. Sur le plan de la philosophie, je comprends que les rituels de l’Église n'arrivent pas à consoler. Pourtant, pourquoi demeurent-ils socialement si vivaces ? Ce poème n'est pas si facile que cela à pénétrer et il m'a fallu plusieurs lectures attentives pour qu'il me livre ses secrets (si du moins, j'ai réussi à me mettre dans la confidence...). Merci, MissNode, de m'avoir permis de ne pas rester dans la superficialité (un peu déplaisante je l'avoue) d'une seule lecture rapide. Bien à vous, Damy |
Robot
21/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sur le fond, j'hésite entre deux vision. Une introspection dans une église ou une réflexion idéelle venue du monastère intérieur du narrateur.
Peut-être les deux ? Sur la composition, je trouve que le contemporain va bien à ce texte. Sur la rédaction, on se laisse prendre par ces mots qui nous plongent dans une sorte de contemplation. Sans forcément avoir une croyance, il y a des endroits qui transportent. Ici, c'est un lieu de culte, ce pourrait être un cimetière, un paysage, une nuit étoilée, tout ce qui peut inciter à la réflexion sur ce que nous sommes. Un texte dont j'ai apprécié la lecture. Surtout les vers qui expriment les sentiments du narrateur comme ceux ci: "l'écho des chants encombre ma mémoire chagrine le latin agit comme un bain saoule mes pensées tristes" |
MissNode
21/8/2017
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rv ici pour discussions et mercis : http://www.oniris.be/forum/mercis-et-discussions-pour-oraison-ii-t24468s0.html#forumpost327001
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papipoete
21/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour MissNode,
Ce récit me ramène au temps où, enfant de chœur je servais le curé à la chasuble noire, revêtue pour célébrer un enterrement . Je regardais les gens pleurer, les femmes sous leur voile éplorées, regardant partir leur aimé . Cela sentait bon l'encens, et le curé lisait son oraison funèbre à laquelle on ne comprenait rien ; mais quand en latin le prêtre chantait, nous étions heureux de lui répondre car nous savions la messe par coeur et la cérémonie ne nous semblait pas triste, à part les gens qui pleuraient, les femmes sous leur voile surtout ! NB l'auteure évoque l'ultime ornière dans laquelle son cher ami est tombé, n'en sortira plus ; et comme l'assemblée dans la grande nef, elle prie se souvenant " du mystère des faveurs du Ciel " . J'aime bien certaines phrases telle " les prêtres peaufinent en cette aube leurs matines " ; le " latin agit comme un bain " , si vrai pour moi enfant, il apaisait l'atmosphère alors que la faux venait de sévir ... |
jfmoods
24/8/2017
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Ce poème de forme libre est composé de 6 quintils dont la longueur de vers oscille entre 5, 6, 7 et 8 pieds.
Comme l'annonce son titre ("Oraison II"), ce texte a pour thème la traversée d'une cérémonie funèbre. I) Douleur et recueillement Les trois premières strophes rendent compte de l'état d'esprit premier de la poétesse. Une personne chère (image de la famille d'adoption : "l'ami fraternel / souvent accueilli sous mon aile") vient de disparaître (périphrases désignant la mort : "l'abîme éternel", "l'ornière dernière", périphrase désignant la tombe : "l'ultime abri maternel de la mère Terre", images prémonitoires de la décomposition du corps : "cendres", "poussière"). Cette perte, douloureuse (métonymie : "mon âme en chagrin qui erre", présentatif agrémenté d'un adverbe : "me voici encore à pleurer"), ravive le souvenir d'une personnalité aimée ("ton esprit fier", "tes gestes altiers"). La dureté de l'épreuve réactive la foi perdue ("s'est souvenue du mystère / des faveurs du Ciel"). II) Révolte et apaisement La suite du cérémonial, trop bien huilée (image de l'artiste mettant la dernière main à son oeuvre : "les prêtres peaufinent / ... leurs matines"), est d'abord vécue par la poétesse comme une agression à la fois visuelle et sonore, comme une intrusion insupportable hypothéquant la poursuite sereine du recueillement (métaphore : "hallebardes d'ombres", verbe à connotation péjorative : "l'écho des chants encombre ma mémoire chagrine"). Un ballet de clarté semble alors réchauffer la perspective ("tournoie aux rais de lumières / colorées de l'ange au vitrail", "festoie sous la faux dernière"), mais l'image du Christ crucifié renvoie à l'effroi de la mort (métaphore : "l'épouvantail"). Cependant, les sens, en éveil (goût : "le latin... / saoule", ouïe : "venues murmurer"), et même poussés jusqu'à la synésthésie ("les voix sont brumes du matin"), donnent accès à cette paix intérieure qui permet de surmonter la passivité impuissante de la peine (forme infinitive : "cesser d'être un pantin") pour s'affirmer à nouveau dans le monde ("j'existe"). Merci pour ce partage ! |
Queribus
28/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Tout d'abord, en ce qui concerne la forme, votre écrit donne l'impression d'un poème à rimes régulières plus ou moins suivies (vers de 5, 7 ou 8 syllabes); peut-être aurait-il mieux valu choisir la forme fixe mais c'est votre choix (tout à fait respectable). L'ensemble toutefois est cohérent. En ce qui concerne le fonds, vous présentez une oraison funèbre avec une suite de quintils qui s'enchainent harmonieusement et logiquement; le vocabulaire et les mots choisis me semblent très soignés, très imagés et empreints d'une grande poésie parfois presque à la limite de la préciosité. Le tout se lit agréablement, le poème n'étant pas trop long et habilement structuré et mérite une appréciation tout à fait honorable (à mon humble avis évidemment). Bien à vous. |