|
|
placebo
14/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai vraiment aimé le texte. C'est une sorte d'épiphanie, une expérience unique qui peut changer le regard et la vie. Et c'est bien raconté.
La nature joue le rôle primordial. Le vocabulaire, avec les répétitions (vide vertical, feuilles, multicolore-couleur, peau) et certains mots différents (oxygène), peut suggérer un petit enfant, ou une personne plus grande qui se remémore un événement de la petite enfance. Bonne continuation, placebo |
Corto
25/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Nous faire voyager dans l'esprit d'un bébé au landau juste le jour de Noël, il fallait y penser...
On se sent captivé par le regard enfantin "la profondeur des cieux aspire mon regard depuis mon landau sous les feuilles". On se fait volontiers complice. Les perceptions enfantines sont guillerettes "autant de chatouilles non loin de ma peau" et le thème du concours est intelligemment capturé au bon moment "le vide vertical m'aspire vers la lumière pure". L'enfant se laisse un peu trop griser "l'oxygène multicolore m'embrasse et le corps s'échappe de ma peau" au point que "l’arc-en-ciel" doive intervenir: "retourne au landau" ! L'enfant revient au réel: "depuis la vie dessine l’histoire de mon existence". Tout cela est superbement écrit, comme une aventure intime et expresse que le lecteur partage avec grand plaisir. Bravo à l'auteur. |
papipoete
25/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour concurrent ( e )
dialogue entre le ciel et un bébé, qui sous la plume de l'auteur n'annonne pas de " areu " mais des phrases aussi belles que ce que la profondeur céleste recèle dans son azur... il est trop tôt pour songer au ciel... le landau roulera encore longtemps au son des babils ! NB un " Benjamin Button " qui nous parle de cette attirance pour l'arc en ciel, façon grand-garçon avec toutefois des touches enfantines " au spectacle frétillant des feuilles autant de chatouilles " le tercet " ce n'est pas ton heure... " est fort touchant. le thème est ici fort bien illustré. |
jfmoods
25/12/2019
|
L'horizontalité passive de l'enfant appelle, par un prodigieux mouvement ascensionnel, un comblement grandiose : celui de la découverte du monde.
Les feuilles de l'arbre, l'herbe, le soleil, les cieux se présentent comme autant d'étais à l'exacerbation chatoyante de la vue, de l'ouïe, du toucher. Se rêver peut-être, alors, à quatre pattes, en chemin vers l'émerveillement du jour... jusqu'à ce rappel à l'ordre bienveillant : le temps n'est pas encore venu d'explorer l'univers environnant. Retourner, alors, à l'horizontalité, à la contemplation enchantée de ce qui, bientôt, se dévoilera dans toute sa splendeur à l'enfant dressé sur ses deux jambes. C'est une merveilleuse passerelle temporelle qui est évoquée ici. Grandir et s'épanouir, c'est conserver précieusement en soi la richesse sensorielle de ces premiers moments qui nous offrirent le monde en cadeau, c'est tâcher d'en approfondir et d'en pérenniser l'éblouissement. Merci pour ce partage ! |
hersen
25/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce texte évoque pour moi la mort subite du nourrisson, non encore expliquée jusque-là.
Il se peut que je me fourvoie, bien sûr, mais l'attirance du bébé vers cette lumière est prématurée, au point que lorsque "le corps s'échappe de sa peau", l'arc-en-ciel lui glisse à l'oreille que ce n'est pas son heure : retourne dans ton landeau, vis ta vie de bébé, d'enfant, d'homme. Ce serait ainsi un plongeon-retour dans le vide, "sous extase et sourires" que je devine ceux de la famille, la mère peut-être. Une expérience dont l'enfant n'aura aucun souvenir ? Qui le sait. J'aime beaucoup comment cette attirance est décrite, sons joyeux et lumière, mais aussi comment le bébé est "renvoyé". Donner la parole ainsi a un bébé est ici fait de très belle façon ! Merci de la lecture. |
Vincente
26/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'aime beaucoup l'idée qui a germée dans ce poème. Ce qui me plait avant l'intention, c'est le fait qu'il semble à la lecture que l'advenue s'est inscrite à l'insu de la volonté originelle de l'auteur (que ce soit ce qui s’est produit dans cette création ou ce qui en est ressenti, cela dessine une configuration très inspirée.)
L'intention ayant ouvert la voie à cette approche de l'imagination montre un bébé allongé dans son landau. On s'est tous sûrement déjà questionné sur ce qu'un nourrisson pouvait "faire" de ce qu'il captait à ne regarder qu'en l'air dans ses promenades, l'auteur développe ici une belle proposition. " clins d’œil des rayons / rire aux anges au spectacle / frétillant des feuilles", il va se transposer "au-delà le vide vertical / …vers la lumière pure" celle qui lui "parlera" de sa "mélodie cristalline" (très jolie expression) et permettra à son corps de s'échapper de sa peau. Mais "ce n'est pas son heure / me glisse l'arc-en-ciel" (bien jolie formulation). Il "retournera au landau". La narration se révèle déliée, dans une avancée claire bien que très imagée, poète et bébé sont décidément pleins d'imagination. Les petites choses qui m'ont un peu gêné sont les répétitions ("x2 feuilles / x3 landau en + du titre / x2 peau) ; elles ne sont pas un handicap à la lecture, mais elles étaient a priori évitables. Pour le vers 20, j'aurais trouvé plus adéquat : "[i]et mon corps s'échappe de ma peau" ; d'ailleurs cette images est très fort dans sa représentation. J'ai trouvé très inspiré v1 et v2, le "vide vertical" concernant "la profondeur des cieux"… Originale balade, par une écriture simple mais assez efficace, dans la tête de ce bébé plein d'envie et de curiosité… |
Anonyme
26/12/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour,
J'avoue ne pas avoir été très sensible à ce poème. Le poème semble hésiter (et fait hésiter le lecteur) entre un rythme vraiment régulier et une forme vraiment libre. Le fond est cependant finement exprimé J'ai moins aimé "la troupe des verdures" "La lumière pure" "elle parle entre es oreilles" J'ai beaucoup aimé : "clin d'œil des rayons" "et le corps s'échappe de ma peau" Merci du partage, Éclaircie |
Castelmore
26/12/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Je suis désolé de dire que je n’ai pas été du tout emporté par cette expérience enfantine, voire primo- enfantine...
L’idée était séduisante... le résultat décevant... L’auteur n’a su trouver ni le vocabulaire, ni le mode d’évocation d’un bambin au berceau, ni même une musicalité dans sa versification qui ramènerait le lecteur vers ces territoires un peu lointains pour certains... À une prochaine lecture ! |
Davide
26/12/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour,
Une expérience de mort imminente ? Une sortie hors corps ? Un simple rêve pendant la sieste de l'après-midi ? Les bébés et les petits enfants ont une sensibilité extraordinaire. J'aime bien la féerie qui se dégage de ce poème, la "profondeur des cieux" (belle image pour s'accommoder de la contrainte du concours), le friselis des "feuilles" et des "perles vertes", les "clins d’œil des rayons"... tout un vocabulaire enfantin, brillant de mille feux, sans limite aucune, où même les oxymores jouent avec la synesthésie : "émeraude rutile", "brumes lumineuses"... Le tercet final apporte une touche de magie supplémentaire, avouant que l'expérience vécue par ce petit être aura diapré sa vie "de toutes les couleurs". Là encore, belle appropriation de la contrainte. En revanche, sur la forme, je n'ai pas du tout aimé le découpage des vers courts, très aléatoire et pas très "coulant" pour le coup, en particulier l'emploi des pentasyllabes (vers de 5 syllabes). |
Donaldo75
28/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
J'ai trouvé ce poème psychédélique, surtout dans l'idée de départ - je me permets ma propre interprétation, c'est ce que j'aime dans la poésie libre - où je vois ce bébé warholien s'éveiller au réel; étrangement, cette poésie m'a fait penser à des images d'un film des frères Cohen dans la scène où Nicolas Cage essaie de voler un bébé d'une quintuplette. Il y avait dans cette scène un mélange de surréalisme dans l'exposition et d'hyperréalisme dans la photo. Et c'est ce que j'aime dans ce poème. Bravo, c'est encore une belle participation à ce concours. |
Lulu
29/12/2019
a aimé ce texte
Pas ↑
|
Bonjour,
Pour commencer, je dois dire que j'ai été très intriguée par le titre qui laissait présager quelque chose de singulier. Cependant, j'ai été assez vite déçue par la teneur de la première strophe que j'ai d'emblée relue pour en saisir le rythme et les images. Cette strophe, bien que composée de vers courts, m'a semblé un poil trop longue. Le dernier vers m'a paru totalement inutile, et ai eu beaucoup de mal à me représenter ce qu'on avait voulu dire. "sous les feuilles"... Pour moi, un grand point d'interrogation… Ma première impression s'est malheureusement renforcée quand j'ai retrouvé le mot "feuilles" dès la seconde strophe. J'ai aussi pensé que la répétition de l'expression "vide vertical" dans la troisième strophe était de trop. Le mot "vide" sans l'adjectif m'aurait paru moins maladroit. En outre, le nom "existence" à la fin du poème, me semble briser le rythme qui a fini par s'installer, comme s'il y avait une syllabe de trop dans ce mot à la prononciation peu douce relativement à la nature du propos et au contexte, donc. Cependant, j'ai trouvé l'idée d'un moment de "sieste au landau" fort intéressante. Il m'aura apparemment manqué un peu de sentiments dans ce poème. Peut-être qu'un regard porté sur un landau et un enfant aurait permis plus facilement ce qui a été plus difficile de mettre en lumière ici. Peu convaincue, donc, mais il ne s'agit que d'un avis personnel... |
pieralun
29/12/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Un des rares textes où la contrainte du « vide vertical » est réellement appliquée.
J’aime l'idée de voir le monde, enfant, allongé dans le Lanceau qu nous fait réellement voyager. C’est frais. |
Lariviere
2/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour,
J'ai bien apprécié ce texte. Le traitement est très libre, sur fond et forme, et pourtant le rythme comme les images sont maîtrisés et sont de très belles qualité. Le texte est très fluide et colle bien à cette atmosphère un peu "folle" très onirique du choix du traitement et de son rendu pourtant très réaliste (ou l'inverse) dans les vers comme dans les images qui décrivent cette étrange expérience de "sieste (parfois fatale...) au landau", dont le narrateur, ressorti vainqueur, nous fait ici le récit post-événement (comme une sorte de flashback dans sa vie épanoui d'adulte) avec beaucoup de force et d'intérêt... Avec cette fin pleine de positivitude, ce qui n'est pas évident sur ce thème, je trouve que l'auteur clôt parfaitement son sujet en épousant bien les contraintes du concours dans l'idée. Merci pour cette lecture et bonne chance pour le concours ! |
plumette
2/1/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
le titre m'a intriguée.
Le landau m'évoque immédiatement un bébé, un infans , sans le langage, très centré sur ses sensations, mais, en principe, ne sachant pas les exprimer. Est-ce cela qui m'a dérangée? Un "je" impossible ? Pour autant, les images sont belles, je me représente très bien les jeux de lumières dans les feuilles et le plaisir pris à cette contemplation. Ensuite, que signifie cette "échappée" qui semble être un risque mortel? J'espère que l'auteur donnera des explications sur ses intentions. |
MissNode
14/1/2020
|
RV ici pour discussions et remerciements svp : http://www.oniris.be/forum/le-mystere-de-la-sieste-au-landau-concours-t27742s0.html#forumpost382679
|