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Queribus
16/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai trouvé de très belles images poétiques dans votre texte: "le velours des poulaines du voyageur", ""les sous-bois frissonnaient des harmonies des notes blondes", "le peuple végétal côtoyait la mélodie des oiseaux", "la canopée couvrant les monts et les vaux"...etc. J'ai cependant trouvé votre écrit trop affecté avec une écriture à la limite de la préciosité qui aurait globalement mérité d'être simplifié pour un langage plus direct et plus parlant. Je sais aussi que l'art de la poésie en prose est un exercice redoutable et que peu osent s'y frotter, ce qui tout à votre honneur. Après plusieurs lectures, j'ai fini par apprécier votre poème qui témoigne très certainement d'un très gros travail et d'une grande recherche. Bien à vous. |
Marite
30/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Les "harmonies des notes blondes" m'ont emportée dans une fascinante balade au coeur de la nature hivernale. Cette prose poétique, sans familiarité ou banalité, est un réel plaisir pour commencer la journée, une échappée bienvenue dans une lointaine période qui nous est précisée dès les premiers mots avec les "poulaines" en velours du voyageur à la flûte. De merveilleuses expressions imagées nous font quitter l'ordinaire pour rejoindre un lieu enchanteur.
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papipoete
30/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour MissNode
Suivant cet homme au pipeau, j'ai songé un moment au " chasseur de rats de Hamelin " ; et puis non ce voyageur ne faisant qu'aller par monts par vaux, vint à traverser là une forêt que l'orchestre de ses oiseaux enchante ; et bientôt en plein vent au milieu des épis dorés, que les moissonneurs viendraient faucher. NB une traversée bocagère dans les pas d'un troubadour, qui pourrait attendre d'accoster la cour d'un seigneur pour jouer, mais son instrument tel un chien fidèle veut qu'on l'entende alentour, alors son maître joue et joue et re-joue tout au long du chemin. De jolies images où l'orchestre de la flore se mêle à la musique du voyageur... |
Vincente
30/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je trouve ce regard "soyeux". Est-ce le "velours" des chaussures du voyageur qui m'a d'abord invité à ce ressenti, je ne le crois pas ? Je penserais plutôt à l'écriture caressante, qui s'attendrit sur la rencontre, très "amoureuse", fusionnelle entre le "poète-musicien" et la nature printanière. J'ai trouvé une "concordance" très plaisante entre ces deux champs s'exprimant. D'autant plus que les images qui "l'argumentait" étaient inspirées.
Le poème dans son ensemble, intention et écriture, m'a beaucoup plu. Dans le détail, quelques points formels m'ont dérangé. Le premier paragraphe est parfait à mon sens. Ensuite, plusieurs charnières sont discutables. Le "De fait" du début de deuxième paragraphe est lourd, sec, sans utilité, l'auteur pourrait s'en dispenser. Ensuite, le "Car certes,…" n'est ni beau ni très clair, en allant jusqu'au bout de la phrase, il faut défricher une raison nécessaire à cet accolement ; je pense qu'il faut l'un ou l'autre, ou reprendre la phrase elle-même car la syntaxe n'offre pas de limpidité directe au sens. Le "En effet,…", en début d'une des phrases finales, me semble un peu technique, sans douceur ni poésie alors que l'évocation est pleine de merveilleux. Le "Ainsi" devrait fondre son sens dans le cours de la phrase pour éviter le geste accentué d'une volonté conclusive. La fin de dernière phrase, "grâce à la poésie passée par là." est vraiment dispensable ; je vous assure qu'à la lecture j'en ai été persuadé et il n'est pas utile de nous remettre les pieds sur terre en nous rappelant, "ça y est, c'est fini, c'était de la poésie !" Ce texte ne me semble pas être narrativement un conte, il ne s'y raconte pas un événement particulier, mais plutôt une évocation onirique de la vision "amoureuse" dont je parlais au-début. Je pense que "ces charnières" prennent trop de place dans un récit d'abord poétique alors qu'elles se justifieraient dans une conte où ce qui se raconterait devrait alors avancer plus délibérément vers sa fin. |
jfmoods
30/3/2020
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Le problème du commentateur, c'est que, même confiné, il voudrait embrasser... le poème. Mais le poème se présente comme un point de fuite. Une émotion chasse l'autre et, dans la fugacité des perceptions, l'on n'étreint, bien souvent, qu'une silhouette de vent. Tâchons, du moins, de fixer quelques vertiges.
L'imparfait porte la mélodie de ce poème en prose qui décrit un moment enrubanné de merveilleux. On nous parle ici d'un homme en mouvement, d'un flûtiste en marche qui ressemble étrangement au Rattenfänger von Hameln. L'un et l'autre sont des libérateurs. Celui-ci se présente comme la figure allégorique du printemps tout neuf qui vient faire table rase du lugubre hiver ("loin du givre et des lichens tapissant les chênes de cendres blanches"). La poétesse a su insuffler une certaine magie à cette évocation. Le jeu des personnifications est plaisant ("le paysage ressentait", "les sous-bois frissonnaient", "les arbres et les buissons étaient-ils accoutumés aux trilles improvisés", "La musique soulevait une danse", "la canopée couvrant les monts et les vaux s'en trouvait prise d'une fébrilité"), la synesthésie ("des harmonies de notes blondes") et l'oxymore ("une fébrilité étrangement figée") addictifs. Le rythme ternaire ascendant ("un brin d'allégresse, une touche de détermination et un flux de flânerie propre à sa nature de musicien-poète") captive. Les périphrases ("cylindre de bois", "leurs habitants de plumes") et l'animalisation ("le voyageur au long bec") présentent un aspect enchanteur. L'élément le plus prégnant de l'ensemble est, sans nul doute, cette prodigieuse projection vers l'avenir qu'offre le poème (marqueur temporel : "jusques aux moissons lointaines", énumération : "parlait soudain des gerbes de paille dans la touffeur dorée, du concert des craquements des graines de blé, des promesses des épis dodus et de celle des danses villageoises"). Il y aurait peut-être, si l'on voulait se perdre encore dans le tissu du texte, si l'on voulait s'y confiner, de quoi remplir une usine à rêves... tant la musique est semblable à un ruban que l'on déroule à l'infini. Merci pour ce partage ! |
STEPHANIE90
30/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir MissNode,
j'ai beaucoup aimé ce sillage en paysage qui m'a laissé enchanté à la fin. J'y ai vu ce conteur narré ses rencontres enchanteresses avec les paysages de ces contrés traversées pour aller de village en village. C'est doux et vous avez fort bien su nous décrire la magie de ces moments de partage avec la nature. J'y ai presque entendu la musique légère en arrière plan. Alors un grand merci pour ce joli moment de lecture, j'y suis revenu une deuxième fois juste pour le plaisir. Stéphanie |
MissNode
16/4/2020
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Discussion et remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/merci-tardifs-pour-sillage-en-paysage-t28016s0.html#forumpost386547
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