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Robot
3/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'avais lu le texte primitif et j'avoue que sa structure ne m'avait pas emballé. Je suis content que vous n'ayez pas renoncé et de constater le travail réalisé à partir du premier envoi. Là, je découvre une vraie prose poético-philosophique, le point qui me paraît représenter l'Ego, le "je suis intérieur" qui se révèle uniquement par l'introspection.
Je regrette certaines tournures qui ne sont pas d'une utilité flagrante et provoque des heurts de mots pas très heureux comme: Tout autour tournent "tourtournent" c'est chagrin oralement et j'aurais préféré - Tout autour mes souvenirs tournent en boucle depuis des lustres - "que j'en ai la nausée" Le "que" n'est pas utile et j'en ai la nausée précédé d'un point virgule serait tout aussi expressif. "tant il est fier d’être chair à canon qui s’ignore" N'y-a-t-il pas un contre sens, comment peut-il être fier de quelque chose qu'il ignore être. Voila quelques points qui m'ont surpris sans pour autant m'enlever le plaisir de cette lecture. |
Francis
14/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voyage intérieur de l'être prisonnier de son vécu, désir d'abandonner cette sensation de tourner en rond quand la vie devient manège, quête de liberté pour aller rechercher le moi enseveli sous les souvenirs... J'ai aimé "rivières gorgées du récent dégel, le voile de mes histoires perpétuelles se déchire, le plateau du manège est sans horizon."
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Edgard
14/3/2015
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J’ai parfois du mal avec la poésie en prose, et aussi un peu avec l’introspection. Parce que l’auteur connaît les clés et …le lecteur les cherche. Donc ça me paraît un trop hermétique.(Je parle pour moi)
D’un danger naïf comme l’est le soldat […] s’ignore. C’est peut-être un peu emmêlé, tout ça ? (peut-être que plusieurs phrases, ce serait plus aisé à comprendre. J’ai bloqué sur cette phrase avant de la relire pour la comprendre à moitié. (Comment peut-il être fier d’être chair à canon et en même temps l’ignorer… (Ah merdrrre ! Robot a dit la même chose…Si je dis une ânerie, je ne serai pas tout seul !) « Sur moi tournoyant » « Autant libre je suis », ces inversions sont à mon sens un peu étranges et n’apportent pas grand-chose. Pour le fond, c’est très difficile, ça a un petit côté Modiano que je trouve assez fascinant : des paroles qui effleurent, sans trop dire, et pourtant aller au plus profond, c’est tout un art. Je ne sens pas capable d’émettre un avis...chiffré. Bien cordialement. |
Anonyme
14/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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Je pense que le narrateur sait s'il est sincère ou non, sans vouloir se l'avouer. Car comment pourrait-il en être autrement, sauf à avoir perdu la mémoire, ce qui n'est pas le cas ici, puisque ses souvenirs "tournent en boucle depuis des lustres".
Un petit point de rien du tout, au départ, mais qui grandit, qui grandit, jusqu'à l'encercler. Mais un jour une brèche se dessine dans ce cercle, et le personnage s'y engouffre, découvrant un monde qu'il n'imaginait pas, "aveuglé" par le sien. A moins que le narrateur en ait eu conscience dès le départ, comme je le disais plus haut, et alors il s'est trompé à lui-même, donc il n'était pas sincère. Il en a toujours eu conscience, au final, donc il s'est menti à lui-même. C'est ce que je comprends du texte, en ce qui me concerne. Et en toute sincérité... |
MissNode
20/3/2015
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Remerciements pour ce texte, ici : http://www.oniris.be/forum/un-point-remerciements-t20308s0.html#forumpost266851
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Pussicat
18/4/2015
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Bonjour MissNode,
autant je marche et vous suis, "petit point" que vous êtes dans cette poésie jusque le manège... après j'ai le tournis, un "vertigineux" vertige qui me fait perdre la fil de la phrase et du vers... je reviendrai vous lire avec plus d'acuité... un point c'est tout ! à bientôt de vous lire |
Azedien
26/11/2017
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A l'inverse de Robot, la récurrence des tours me plaît à l'oreille ; elle fait sens. Malgré (de ma perception) une mise en forme encore un peu hésitante, je veux dire qui semble se "justifier", par exemple dans le second paragraphe, où la même idée est amenée plusieurs fois de façon un peu redondante, vous délivrez de jolies longueurs qui valent le coup d'être lues à voix haute en un soir de doute.
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