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Gabrielle
10/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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la créativité du philodendron
la brillance des unes l'argenté de la misère la délicatesse des autres ou leur robustesse Un texte qui met à l'honneur l'altruisme et qui porte sur la richesse de la diversité. De l'universel et du particulier. Merci à vous de traiter de cette thématique. |
Provencao
28/4/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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" Juste avec le silence"
Sans mélodies, vos mots relient l'âme à la bienveillance, à la bonté. Votre poésie devient presque une connaissance de l'intériorité, du ressenti secret. On se laisse bercer et bouleverser par cette lumière infinie qui se répand avec délicatesse, en confidences... Le sublime devient l'horizon de Vert feuilles. J'aime cette poésie qui en sa pureté, sa vérité, rejoint l'encouragement de la présence d'être. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Raoul
28/4/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
J'aime assez l'idée de ce silence retrouvé... dans les plantes vertes (bien qu'on disent qu'elles préfèrent Mozart au hard rock) en revanche j'ai beaucoup de mal avec les ruptures permanentes de versification et de rythme. Autant la délicatesse du trait pour ce qui concerne les palmes est précise, presque touchante ("Parler à ses plantes vertes en période de confinement est normal, ne contacter les services psychologique que si elles vous répondent" dit la blague virale...) belle, autant le reste du poème est plus relâché, moins fin, moins précis. Par exemple, "ouvertures", trop vague, de même, le "juste" en début de poème est pour moi un tic de langage plus qu'un choix de tournure. À mon avis, l'introduction prétexte est un peu trop développée, je crois que le poème aurait gagné à être plus ramassé. Impression étrange (non fini) à la lecture. À vous relire bientôt. |
papipoete
28/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour MissNode
" je suis restée avec ma seule compagnie... " n'ayant gout à nulle musique, rien que celle du dehors et je me suis approchée de mes plantes, guettant une pousse nouvelle... tel est mon rituel apaisant. NB je ne sais si ces moments sont ceux du confinement ? mais cela y ressemble beaucoup, avec le spleen pour compagnie, qui ne donne même pas envie d'admirer la nature, ni écouter son chant que nul moteur ne vient perturber ! Je me trompe peut-être, mais c'est là mon sentiment ! Une ligne avec votre plume ici m'est commune ; " repérer une pousse et l'encourager " en effet, de mon adresse ancienne où 40 années s'écoulèrent ( chez moi ), je n'ai rapporté qu'un rosier que j'espérai voir reprendre...il reprit, et une nouvelle pousse ( pas un gourmand ) pointa le nez ! chaque jour, je vais la voir et lui parle... et je hurle après le chien du voisin qui vint la gratter ! les deux premières strophes sont bien sombres, alors que la suite face au " vert feuilles " est un renouveau...qui s'éteint avec la fin du jour. |
Anonyme
28/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une jolie variation sur le thème du confinement, en tout cas de forte inspiration, attendons nous à en voir beaucoup, car ce qui fait souffrir inspire, et écrire est un exutoire...Dans ce poème, c'est réussi, les silences du quotidien qui nous envahissent, nous restons sans fil conducteur...
J'ai apprécié cette délicatesse tout en finesse, justesse des images, cette humilité et retenue...Cette communion avec la nature pour retrouver ses racines et repères dans un monde incertain. En attendant le printemps l'été les jours meilleurs et le regain... Bravo pour cet instant délicieux! |
Vincente
28/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime beaucoup le premier vers, qui d'ailleurs reprend l'exergue :
"Je suis restée sans mélodie" À partir de là, éveil "favorable" à l'investissement, j'ai pensé pouvoir me laisser faire par les mots qui suivraient ces premiers m'ayant séduit. J'y ai apprécié la posture douce du narrateur ; dans une acceptation du peu de mouvements du lieu décrit et de l'état d'esprit, elle va simplement prononcer la modestie d'un quotidien au "rituel intime" parmi le "Vert feuilles". Démarche lente, mais sens attentifs, la promenade y est plaisante, la vie doit y [re]trouver bonne place. Évocation paisible dont je sors plutôt "apaisé", elle souhaite replacer en haut lieu les gestes en "instants de confidence" de l'accompagnement de la vie du jardin. Jardin intérieur, jardin d'une main verte, le retour à soi-même se discerne dans l'attention au lieu qui vit d'une beauté intrinsèque, naturelle mais que l'on peut soigner… un peu comme celle de la vie humaine qui prend toute sa dimension par la conscience qu'elle a d'elle-même et par le soin qu'elle se devrait d'entretenir en vue de ses "grandissements"… Voici un poème doté de très peu de métaphores manifestes, ici on évolue dans une langue première. De ce point de vue, la simplicité dans l'évocation a participé à un ressenti sans embûche, une sorte de sensation première. Ce qui semble assez étonnant, c'est que cette prononciation assez "directe" produit tout de même de la poésie. La nécessité d'une convocation de nombre d'images pour l'argumenter dans les poncifs les plus habituels trouve ici une alternative. J'imagine que les deux axes métaphoriques surplombant ("sans mélodies" sans réceptions ni émissions, et "jardin" spirituel/physique) compensent ce "manque" et offrent une certaine "pertinence" poétique à ce texte. (petite remarque très subjective : le v7 me semblerait plus préférablement ainsi "que la musique", le suivant est dispensable) |
PlumeD
28/4/2020
a aimé ce texte
Pas
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Je m'excuse, mais je ne trouve guère de poésie dans ces vers. En sont-ils d'ailleurs? Je n'y vois, pour ma part, que quatre phrases découpées en vers, mais je sais, le procédé est repris par bien d'autres.
Tout ça ma parait bien fade. Désolé. |
emilia
28/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Au fil d’une introspection silencieuse, la narratrice révèle « un rituel intime apaisant » qui consiste à soigner ses plantes d’intérieur « arroser/ encourager la pousse/ nettoyer les feuilles sèches… », les gestes d’un quotidien rassurant qui occupe à la fois la tête et les mains ; de l’observation/admiration découlent les gestes et actions à effectuer en toute simplicité dans la relation étroite avec le monde végétal qui l’entoure et nourrit son âme de sérénité… ; une façon de traduire tout le pouvoir du monde végétal, sa « créativité », ses répercussions ressourçantes et bienvenues…
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jfmoods
28/4/2020
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Le premier mouvement (vers 1 à 15) met en place la disponibilité sensorielle de la poétesse ("sans mélodies" x 2, "avec le silence", "pas même", "nulle distraction"), disponibilité qui la fait accéder à son domaine intérieur ("un seul fil conducteur / ma propre compagnie / celle aussi des mots / qui fourmillent au-dedans").
Le marqueur de conséquence ("Alors") signale l'entame du deuxième mouvement du poème (vers 16 à 36) avec la présentation d'un cérémonial doux, probablement journalier ("j'ai arrosé mes plantes", "rituel intime / apaisant") dans lequel la luminosité occupe une place centrale ("réparties près des ouvertures / de la maison de bois"). On comprend que la disponibilité de l'ouïe s'est réservée pour ce moment qui vient, celui où les plantes partageront leurs secrets avec qui saura les écouter ("instants de presque confidences"). Assurée par les formes infinitives, une mise à distance va permettre à la poétesse de rendre compte de cette relation si particulière, si intense, qui l'unit à sa flore domestique, relation faite de douces attentions ("repérer une pousse et l'encourager / nettoyer les feuilles sèches / renflouer de terre") et d'éblouissement sans limites (gradation hyperbolique : "observer", "admirer", "vivre de longues minutes / plongée dans le végétal"). Car donner sans compter, c'est recevoir sans compter. Peut-être est-ce là d'ailleurs la seule démarche qui confère véritablement un sens à notre existence. Aucun poème, ni aucune oeuvre conçue par l'être humain, ne saurait en vérité surpasser la magnificence de ce que la nature est capable de produire (passage en revue : "des unes" / "des autres", coloration attrayante : "brillance", "argenté", antithèse mettant en exergue la variété des espèces : "délicatesse" / "robustesse", image d'un univers complet en miniature : "microcosme de verdures"). Le vers 29 ("la créativité du philodendron") ramène à la mémoire ce passage d'un poème... "À l’araucaria qui étend ses branches dans un patio, Et qui forme son harmonie sans présenter ses comptes et ne fait pas le critique d’art" ("Souvenirs"_Henri Michaux) Merci pour ce partage ! |
Myo
3/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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Dans la nature, tout est poème. Encore faut-il pour l'entendre faire ce silence en soi et se mettre à l'écoute.
C'est ainsi que je comprends vos lignes, en ce moment de communion avec toute la puissance de la terre. |
MissNode
8/5/2020
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Discussion et remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/remerciements-tardifs-pour-vert-feuilles-t28099s0.html#forumpost387572
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Anonyme
20/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour MissNode,
En préambule, je dirais que la situation (sanitaire) actuelle m'a (nous ?) a profondément marquée et que mes lectures, depuis, se font souvent en fonction de ces éléments. J'ai regardé la date de parution, sans connaître la date d'écriture bien sûr. Donc voici mon commentaire : Très sensible à la nature, je suis déjà conquise du thème. Ensuite ce poème dans son expression est "simple", "nature", et descriptif essentiellement, mais se dessine l'état d'esprit de ce narrateur et j'apprécie beaucoup ce principe. Le "je" est présent mais pas prépondérant. Ce "je" nous amène à regarder le jardin, avec en sourdine la musique, les mots, les pensées du narrateur. Une belle symbiose. Une bonne harmonie dans ce poème, j'aime beaucoup, merci du partage. Éclaircie |