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Anonyme
26/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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Je ne comprends pas trop votre schéma rythmique : premier quatrain d'alexandrins, deuxième de décasyllabes, du troisième au septième inclus octosyllabes, oh tiens, quatre décasyllabes !, pour finir sur deux quatrains d'octosyllabes. Ce n'est pas déplaisant, loin de là, mais pourquoi ? En quoi ce choix de forme sert-il le propos ? En l'occurrence, j'ai été un peu bousculée dans ma lecture ; aucun inconvénient pour moi, un plus serait-ce si ces variations accompagnaient des inflexions dans ce qui est dit. Or, je ne vois pas.
J'ai eu du mal à scander en décasyllabe Enfin seul, cœur et corps sereins, contemple ! avec son rythme 3/7. En revanche, j'aime bien le retournement rythmique Se retournent toujours, sautent sans fin, où le 4/6 traditionnel des trois vers précédents fait place à un 6/4 alors qu'on parle de dauphins qui se retournent. Là, oui, je trouve que la forme renforce le propos. Et alors, j'applaudis Comme les grains d'un sablier Qu'on retourne Ça, c'est de l'adéquation forme et fond ! Je vois presque le geste, la main qui prend le sablier, l'instant où l'objet reste en suspens entre deux strophes, pouf on repose. Super. À part ça, les rimes ne m'ont pas paru éblouissantes, j'aime bien oliviers/épervier mais déplore puise/épuise que je crois de même racine. Idem pour Présent/présents, et pourquoi le sixième quatrain est-il le seul à présenter des rimes embrassées dans tout le poème aux rimes croisées ? Encore une fois, je ne vois pas en quoi cette variation de forme est significative d'un élément de fond. Pour finir, je dirai que certains vers m'ont vraiment plu, j'aime particulièrement le deuxième alexandrin en trimètre, très visuel, et je trouverais que le dernier quatrain clôt à merveille, malgré la rime collines/ravines entre deux mots facilement liés par association d'idées, s'il n'y avait le à mon avis malencontreux Iridescents se répandent heptasyllabe dans un quatrain octosyllabique. Je me dis qu'il s'en faut de peu que votre poème ait fière allure. Je ne doute pas qu'il vous ait déjà demandé beaucoup de travail, à mon avis il en manque encore, pas tant que ça. |
papipoete
12/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Mistydog
Delphes, ce site que l'on rêverait venir se poser sur une place de Kiev... un genre de no-mans-land où chacun peut aimer son dieu, son prochain, et en choeur proclamer " i have a dream " NB je ne vois à travers vos lignes, que des vers de paix, d'allégresse que l'on clamerait à Saint Jacques de Compostelle, où afflueraient croyants et agnostiques...difficile de relever un passage meilleur qu'un autre, du moment que tous célèbrent un même thème, la PAIX Vos vers qui chaloupent de 12 à 10, de 10 à 8 pieds, semblent le rythme si doux d'une chanson, d'un cantique, sépharade, ou qawwali... une caresse sur le coeur. |
Atom
12/3/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Je n'ai absolument rien à dire en ce qui concerne la forme et l'écriture en général du poème mais c'est juste que je ne retrouve pas à travers ces vers le site de Delphes. Et là pour le coup c'est dommage.
Rien malheureusement dans ces descriptions ne me rappelle ce lieu. Même si je pense avoir compris que vous faites ici revivre le Delphes d'époque, il n'y est jamais question du temple d'Apollon et de sa fameuse Pythie, et pourquoi pas de sa non moins célèbre maxime - Connais toi toi même et tu connaitras l'univers et les dieux - Dans tous les cas je ne m'y retrouve pas. |
Lariviere
17/3/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Mistydog,
Voilà pour moi l'exemple concret d'un texte étouffé par son ambition prosodique... Moi non plus je n'ai pas compris votre schéma rythmique mais ce n'est pas là l'essentiel, c'est que ce poème travaillé sur la forme à outrance ne délivre pour moi aucune émotion, aucune évocation sincère de la Delphes antique... J'ai l'impression d'assister à un travail de forme qui oublierait l'essentiel, créer un paysage cohérent et universel à travers les vers... Une autre fois peut être, je vous souhaite une bonne continuation ! |