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Donaldo75
28/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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(Lu et commenté en EL)
Bonjour, Certes, c'est du libre, mais dans la tradition espagnole, avec son cortège de sang, de feu, de rouge et de passion. J'aime beaucoup ce que dégage ce poème, avec tous les signaux de l'Espagne d'antan, vue par la littérature: * Les arènes et les andalouses, * Manolete, * Guernica, * Lorca. Il y a du rythme, du drame, tous les éléments du flamenco traditionnel. La dramaturgie est à son comble dans le dernier quatrain "les galops, les terres arides; les clous argentés, les corps sacrifiés". Magistral ! Merci pour la lecture, Donaldo |
Anonyme
10/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour mitsouko... Un très beau poème sur l'Espagne (que vous semblez connaître et aimer) et une bonne connaissance des personnages et lieux mythiques tels Guernica, Manolete, la chute de Grenade et les balles qui en 1936 expédièrent Lorca ad patres.
Tout ceci est bien mis en scène et j'ai un petit coup de cœur pour ces vers... Ces murs qui s'en pourprent Dans le soir flamboyant Résonnent du fracas Des balles de Lorca ... avec toutefois un bémol concernant "s'en pourprent" que je vois plutôt écrit "s'empourprent" ! Bien aimé cette balade hispanique ! Bravo et merci... |
papipoete
10/6/2017
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bonjour mitsouko,
Je vois beaucoup de sang et de couleur pourpre dans ce texte flamboyant ! C'est un tableau où les regards, les coutumes, la nature et l'histoire ne baignent pas dans l'eau de rose ! C'est assez effrayant en somme ! La 4e strophe soulève des passions, allume des colères, déterre la hache de guerre ; aussi, ne puis-je me prononcer sur " j'aime ou pas " |
Anonyme
10/6/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Magnifique !
J'aime tout ce qui émane de ce poème. Je ne suis pas afficionado des corridas mais lorsque le sujet est évoqué avec cette grâce particulière il n'y a pas lieu de bouder son plaisir. J'ai été quelque peu surpris de l'usage inhabituel - pour moi - de la graphie " s'en pourprent " mais la trouvaille est singulière et bien agréable à l'œil. Merci aussi pour cette belle évocation de Lorca que j'adore. Merci pour cette belle lecture poétique que vous nous donnez là! |
Anonyme
10/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai hésité longtemps avant de commenter cette poésie, en raison de ce passage rappelant la corrida (dont je suis un radical opposant).
Mais ce n'est pas une raison pour sanctionner une poésie à l'écriture flamboyante. Je fais donc abstraction totale de ce dit tercet. Ces vers expriment une passion pour ce pays, sa beauté (jai moi-même écrit une chanson titrée : << Andalucia, un vieil homme te chante >>) les moments les plus sombres de son Hitoire. De belles images. " Ces murs qui s'en pourprent Dans le soir flamboyant Résonnent du fracas Des balles de Lorca " très beau. |
Marite
11/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comment expliquer ? Après plusieurs lectures, plaisir identique à savourer les mots tels qu'ils nous sont offerts. Un peu comme les vers de certains grands poètes qui restent gravés dans nos mémoires depuis les cours de français du lycée. Le titre est particulièrement bien choisi : "Incantations" . Ces vers se lisent ... se savourent ... appellent la répétition ... Comme pour un rite chamanique chacun d'eux est chargé de vibrations et d'émotions. La présentation régulière : deux strophes de quatre vers courts encadrant trois strophes de trois vers longs doit aussi y être pour quelque chose dans la "musique et le rythme de ces incantations". Les strophes de quatre vers auraient très bien pu être écrites en deux vers longs mais, je pense qu'alors, la magie visuelle et auditive n'auraient pas opéré.
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Brume
11/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour mitsouko
Du visuel à forte dose. Il y a la couleur des terres d'Espagne, la couleur de son histoire, la couleur de la musique des mots, et du soleil aussi. Votre poème est flamboyant, riche, et habité. Que dire de plus? Bravissimo. |