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Asrya
13/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je n'ai jamais visité Venise (je ne suis pas réellement ce que l'on peut appeler un globe-trotteur), ceci-dit, vos termes font mouche et révèlent avec aplomb la force, l'élégance et la grâce de cette ville (j'imagine en tout cas).
En effet, c'est long, et le côté dépliant touristique pourrait en faire jaser plus d'un. Est-ce nécessaire ? Je ne suis pas sûr, mais comme vous l'avez précisé, vous vous êtes fait plaisir, et c'est bien là l'essentiel. Vos mots sont choisis avec finesse et musicalité. Votre texte est oral ; il vit Venise, mieux, il la chante. Vous avez, avec adresse je dois dire, peint un autre des tableaux de cette ville en décrivant - prouesse - les attraits d'une ville (vous m'aurez presque donné envie de la visiter). J'ai beaucoup aimé : "Et glisse la gondole au ras des murs anciens, Et glisse sur la corde l’archet de Vivaldi, Et glisse sur la toile le pinceau du Titien, Et glissent sur la joue les pleurs d’Albinoni." Ce n'est pas le passage le plus musical, et le plus heureux à l'oreille, mais ces répétitions de "glissent" sont d'une fluidité exquise. J'ai trouvé la forme rudement bien mené, naturelle ; sans passage en force, sans brutalité, sans accro : j'ai adhéré. Puis-je jugé de la vraisemblance de votre propos ? Aucunement. Alors mon évaluation vaut uniquement le voyage que je me suis imagé. Merci pour cette envolée, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Vincent
24/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour,
je ne suis pas un adepte de la forme et je n'aime pas les textes longs mais je me suis laissé emporter par votre visite je connais un peu Venise la magnifique et vous avez tellement bien su retranscrire ce joyau je vous ai suivi tranquillement avec un grand plaisir, merci |
troupi
24/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Déjà 10 ans que je n'y suis pas retourné et Venise me manque tous les jours et l'envie de me perdre dans ses ruelles et dans ses multiples palais ornés des tableaux des grands maîtres ne m'a jamais quitté, c'est vous dire si j'ai apprécié votre poème.
Trop long ? oui pour un poème "normal" mais Venise est "hors normes" et tant de choses fascinantes sont à dire et décrire. Chacun de vos mots a remué en moi une foule de souvenirs. Je ne vais pas chercher la petite bête concernant l'écriture, elle est assez fluide et les deux premiers quatrains accrochent suffisamment pour donner envie de poursuivre la lecture. |
Vincendix
24/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mokhtar,
Je ne connais Venise que virtuellement, nous ne sommes pas attirés par les destinations trop courues, souvent surfaites. Mais je comprends que cette cité soit autant visitée et aimée. Un foisonnement de quatrains peut-être mais la lecture n’est pas lassante, ce n’est pas seulement un « dépliant touristique » mais aussi un cours d’histoire, un tableau coloré et animé, une fresque littéraire et musicale nimbée de légende et de mystère, sans oublier une ambiance romantique. J’espère que le dernier quatrain n’est pas prémonitoire, que Venise ne sera jamais engloutie… J’ai participé (modestement) à sa survie en sélectionnant des troncs de chêne destinés à servir de pieux. Dans les années 50/60 de nombreux wagons de bois sont partis de la gare de Clermont-en-Argonne en direction de Venise. Vincent |
jhc
24/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mokhtar,
de la belle ouvrage! j'approuve l'incipit et ne chipoterai pas la versification. Je connais un peu Venise et l'ambiance est là, pour de bon. j'aime beaucoup l'avant-dernier quatrain. ça fait vraiment un choc de voir un immeuble flottant de trente étages frôler les gondoles. Surtout en contraste avec la jolie anaphore qui précède. Et c'est une belle idée d'avoir pris une perspective historique, et de la prolonger jusqu'à la dernière strophe. Que des bons souvenirs! Nous espérons tous que la ville réussira à réguler son exploitation touristique. A bientôt, jh |
Anonyme
24/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que tous les " dépliants touristiques " aient cette qualité !!
Je n'ai jamais visité cette ville mythique. A aucun moment ce texte m'a paru long. J'ai 'visité' cette poésie comme une galerie d'art, en prenant le temps d'apprécier chaque quatrain. " C’est quand tombe le soir que la place sacrée, Délivrée de la foule et des bruits du négoce, Révèle la splendeur de son immensité ". Oui, cette princesse débarrassée du joug touristique pendant quelque heures... J'ai beaucoup aimé cette lecture. |
Anonyme
24/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mokhtar ! Belle plume et jolie suite de quatrains pour votre entrée onirienne...
Une agréable promenade bien écrite et très bien documentée dans cette Venise en péril pendant qu'il est encore temps. Bravo, merci pour la balade et bonne continuation ! Edit... Poésie contemporaine, je n'ai pas cru bon y relever quelques erreurs de métrique ni les malheureux hiatus admis les unes et les autres dans cette catégorie d'autant que ça ne perturbe pas vraiment la lecture. |
papipoete
24/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Mokhtar,
Je ne vais pas vous mentir, et passer une pommade apaisante à votre regard me lisant ! Evidemment, ce dépliant touristique donne envie de se transporter à Venise, et suivre pas à pas vos notes avisées ; sur ce coin à ne pas manquer, ce détour qu'il faut faire, ces escaliers qu'il faut gravir pour en mériter le but extraordinaire, cette foule qu'il faut braver pour jouir d'un spectaculaire ravissement des yeux ... Mais ... mon maître de poésie comptant vos vers, n'aurait même pas lu malgré les splendeurs qu'il recèle ! et m'aurait prié de revoir ma copie, en " sabrant " des strophes entières ! C'est d'ailleurs ce qu'il fit, lorsque timidement je sortis de ma pochette, un long poème dont j'étais très fier et qu'il me rendit aussitôt sans l'avoir lu ! Votre poème est rempli de pépites, ( la strophe " où glisse la gondole " est ma préférée ), et je suis sûr qu'il pût tout à fait paraître en 3 récits, que vous auriez pu traiter par thème ? Ne prenez pas mal cette remarque ( alors que moi, je fus dépité ), car je vous la prodigue sans critique négative de votre fort belle ballade vénitienne ! Je pense accessoirement, que l'immensité de votre texte vous a caché quelques métriques inégales, et qui pourraient justifier la forme " contemporaine " ? 9e vers 11 pieds 30e vers 11 pieds 59e vers 11 pieds 74e vers 13 pieds 75e vers 13 pieds Compte tenu de tous les pas que votre visite aligna, normal que vous pûtes avoir mal " aux pieds " ! |
Anonyme
24/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai eu la chance de visiter Venise à deux reprises, et je retrouve assez bien dans votre poème l'ambiance très particulière de cette ville unique au monde, entièrement bâtie sur l'eau.
On peut se perdre durant des heures dans ses ruelles tortueuses, ou le long de ses canaux sans fin, on ne compte plus les palais, les églises, les riches demeures, les ponts, on rêve, on frissonne... Je trouve cependant le poème trop long. Il gagnerait à être resserré. Quelques petites négligences : "Le long du grand canal s’offrent au fil de l’eau De blancs palais de marbre aux grâces irréelles Aux galeries ornées d’oves et chapiteaux, Hissant vers le soleil leurs voûtes de dentelle." l'article au(x) se retrouve 3 fois "Et glisse la gondole au ras des murs anciens, Et glisse sur la corde l’archet de Vivaldi, Et glisse sur la toile le pinceau du Titien, Et glissent sur la joue les pleurs d’Albinoni." ce quadruple "glisse" est un peu lourd "Et sur les sillons verts de tes veines profondes, Rebondissent les ponts des canaux engoncés." L'adjectif engoncé ne me semble pas approprié Sinon, il y a beaucoup de bons passages, par exemple : "Et les belles marquises se donnent aux fêtes Comme reines vêtues en robes de brocart Dont brillent tout autant dorures et paillettes, Que sous le masque blanc le feu de leur regard." Ou encore : "Tu offres des tableaux à travers tes fenêtres, Tes ruelles cachées ont des charmes subtils Mais le suprême émoi, c’est te voir apparaître, Au soleil alanguie du haut des campaniles." Un texte intéressant et évocateur, en tout cas ! |
Anonyme
25/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je vais commencer par ce qui m'a un peu "déplu", la longueur du texte finit par perdre le lecteur dans Venise, et c'est dommage.
Autre petit point, je n'ai pas aimé la répétition de "Et glisse", qui n'apporte rien en soi, sinon de casser le rythme de la lecture, et des images. Et dernier point, les deux dernières strophes ponctuent maladroitement le texte, même si je comprends votre démarche, Venise étant particulièrement menacée ; sa survie est une lutte constante. Pour avoir été à Venise, il y a très très longtemps, j'ai ressenti au cœur de vos mots toute la passion que cette ville peut déclencher. J'ai commencé par découvrir Venise de nuit, il n'y a pas de mots pour exprimer, ce qui se passe en vous, c'est troublant et grandiose, le mystère de Venise vous emporte loin au travers de sa découverte. De jour, je n'aurais pas la même émotion, mais Venise avec Pompéi, reste l'un des plus beaux souvenirs de mes voyages en Italie. Pour en revenir à votre écrit, je vous ai suivi pas après pas, les lieux, les odeurs, les bruits, tout à refait surface, c'est un très grand plaisir, parce que vous avez su montrer combien Venise est une ville fascinante à tout point de vue. Merci pour ce moment bien agréable. |
Anonyme
25/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
L'auteur n'a nul besoin de le préciser, on sent qu'il s'est fait plaisir en composant son texte. Si seulement tous les dépliants touristiques étaient pareillement imagés, ils donneraient des envies de visites aux aveugles. Bon, un peu long, évidemment, mais jamais rasoir ni pénible à lire et c'est là le but premier d'un texte. Je passerai sur les quelques imperfections, nous sommes en contemporain. |
BeL13ver
1/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le début entretient le mythe de Venise, quand la fin montre son autre visage de Cité menacée!
J'aime bien le texte, mais il est un peu long, en effet, et l'on s'y perd parfois ; au moins sommes-nous prévenus par l'auteur... Cela ne le rend pas forcément indigeste, au contraire :) Mais il est vrai qu'un poème aussi long détonne à Oniris! Le style est alerte, mais je décroche à cause de cette fameuse longueur ; je suis tenté d'en voir le bout! Dommage que le dernier vers soit un peu forcé par ce "en"... |
Lariviere
4/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Mokhtar,
Votre texte est une véritable ode à Venise et à ses "impressions"... Sur la forme, votre écriture est belle, ample, et maîtrisée ; vous avez une bonne gestion de la construction des images et de la métrique, votre texte, malgré le long format se lit sans trop d'ennui (ce qui n'est pas évident sur du long et encore moins sur le net!), je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de reproche à vous faire de ce coté là. Sur le fond, je vous félicite. Votre texte est hyper-référencé et vous arrivez à nous parler de cette éternelle cité lacustre et son univers de faste et de carnaval avec une singularité surprenante et séduisante, ce qui était toute la gageure mais aussi tout l'intérêt, car, tant "Venise" va à l'eau qu'à la fin elle se brise... et effectivement, depuis le temps que l'on écrit sur son romantisme de "carte postale", il devient difficile d'écrire sur le sujet sans être automatiquement dans le cliché... Votre écriture et le fond le permettent et c'est tant mieux. Vos images sont assez emphatiques, mais solides et impactantes à la fois, tout en étant très efficace sur la fluidité de la phonétique et du rythme.. Je suis très admiratif de ce travail de construction. Sur cette construction, mon seul bémol serait peut être sur le format et la gestion dynamique du récit. Votre souffle et la construction de votre propos comme de vos images, sont donc assez "amples", baroques, lyriques... Sur l'ensemble, la construction ressemble donc véritablement à une "ode" en tant que forme poétique. Le problème sur ce type de format assez "fixe" qui prend le temps de développer une certaine "admiration" de la thématique tout en la faisant partager au lecteur, c'est d'arriver à créer du mouvement et des changements de rythme pour ne pas avoir une lecture trop lasse, trop répétitive dans le rythme des strophes. La dessus, c'est convenable dans l'ensemble, mais sur un tel déroulé de strophes, je pense qu'il y aurait peut être amélioration sur le temps et les contre-temps à fournir... Ensuite, mais ça, c'est vraiment mon problème, je ne suis pas un grand amateur des textes trop contemplatif dans l'essence ; je vous suis d'autant plus reconnaissant d'avoir eu cette trouvaille de fin, qui sans être originale, a le mérite de fonctionner amplement, sur le fond... transformer votre récit contemplatif, en récit d'anticipation !... La percussion "philosophique" vient se rajouter à votre expression et je trouve ça très bien (indispensable?) pour de la littérature... En espérant que ce commentaire puisse vous aider dans votre démarche d'écriture, je vous remercie pour ces bons moments de lecture et vous souhaite une bonne continuation. |
TheDreamer
9/12/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Quel dommage d'écrire sur Venise et de délivrer un poème si inégal. Je reconnais que le thème est particulièrement difficile.
Sur la Sérénissime, je pense évidemment à Henri De Régnier et son recueil "La cité des eaux" paru en 1902, au "Venise" d'Alfred De Musset, mais aussi au poème "Carnaval" de Théophile Gautier. Le poème est assez inégal, certains vers l'embellissent (je ne les cite pas tous) : "La cité se dessine émergeant des flots gris" "De blancs palais de marbre aux grâces irréelles Aux galeries ornées d’oves et chapiteaux, Hissant vers le soleil leurs voûtes de dentelle". "Et le vieux pont de pierre en un enjambement Aux deux berges se lie au cœur de la cité". Et, d'autres l'affaiblissent fortement : "Boutiques en pléthore, échoppes aguichantes, Évoquent de concert le temps du Mardi gras, Et le badaud rêveur que Carnaval enchante, Sent son esprit voguer vers ces jours d’apparat". Tout ce quatrain brise l'enchantement plus ou moins bien délivré. |
Castelmore
1/6/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Le seul reproche que je fais à ce poème est de se clore sur deux strophes pessimistes ... le tourisme de masse symbolisé par ces énormes paquebots qui ravagent les fondations des berges et le risque d’engloutissement...
Un envol final plus lyrique m’aurait mieux convenu ! Mais à part cela il y a tout dans cette ode ...( même si elle n’a pas sept strophes de cinq vers décasyllabiques !) qui célèbre une cité unique. La grande Venise, avec ses îles sœurs Burano,Torcello,Murano,Lido,San Michele, l’architecture si italienne et dans le même temps byzantine, les sites majeurs Rialto, le pont des soupirs, San Marco ... venu d’Orient, l’art, peintres. sculpteurs, musiciens... tout ! Et même les belles vénitiennes habillées ou non des masques de Carnaval. Et il y a plus que tout! Il y a l’élégance ... celle de la ville elle-même et de ses traditions, et ... celle de l’écriture... qui nous fait visiter, sentir, écouter, craindre quelque sombre recoin, au rythme d’alexandrins maîtrisés. Un très bel hommage d’un poète amoureux ! Un grand, très grand merci ! |