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papipoete
19/2/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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néo-classique
bien sûr, en ces temps où il faut tourner dans sa bouche, mille fois sa langue avant de parler d'une ou à une femme, votre texte pourrait faire lever bien des boucliers ! mais je vois là un éloge à l'art de la séduction, tel que Casanova put le mettre en pratique ! Tout est fin, jamais cru ni grivois, mais à la poésie un brin coquine et si bien tournée ! NB un infime bémol dans la construction, au niveau du dialogue que l'on peut lire sans grosse difficulté, mais l'ouverture et fermeture de guillemets put être bienvenue ? Et cette écriture, que l'on croirait d'un la Fontaine, est si radieuse, lumineuse... je ne trouve rien n'a ôter, ni à rajouter ; tout est parfait, comme tiré au cordeau ! Bravo ! papipoète |
Robot
2/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Plutôt qu'un poème je lis une comptine. Elle aurait pu se traduire d'ailleurs en chanson, avec sa succession de rimes en "ette" qui lui donne le rythme d'une composition assez agréable pour être mise en musique.
Dans le style de l'Abbé de l'Attaignant, une chansonnette qui avec ses sous-entendu aurait bien pu figurer dans les salons grivois du régent Philippe II duc d'Orléans. Une comptine que j'aurais bien vu accompagnée d'une musique. Les répliques sont amusantes et parfois rosses. Une fillette qui sait ce qu'elle ne veut pas ! |
troupi
2/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Mokhtar.
Je suis à peu près certain que Brassens aurait fait de ce texte une magnifique chanson. Je me suis amusé à la fredonner sur certains de ses airs et ça marche très bien. Les nombreuses références ou allusions à des textes, fables ou personnages connus structurent le poème et c'est en grande partie ce qui en fait toute la saveur. Merci pour cette belle lecture matinale. |
Lebarde
2/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Mokhtar
Qu'il est super joli votre poème, en quatrains heptasyllabiques du plus bel effet, établis sur deux rimes sans faille ou presque.!!! Bravo tout est parfaitement réussi: - d'abord le sujet sur la dague insistante mais pas lourdingue, repoussée gentiment mais jusqu'au bout quand même, par une belle vraiment belle, qui le sait, et qui ne veut pas livrer ses atouts sans combat, au premier venu. - l'idée de faire alterner en dialogue les propos du "pygmalion",fêtard et entreprenant et de la "fillette" espiègle. - le rappel subtilement amené d'expressions, de situations et de gentils acteurs piochés dans de petites histoires et chansonnettes connues de tous: " Comme une biche au abois Je te trouve gentillette"... "Ton miroir aux alouettes".. "Va voir Fanchon la cousette".. "Ou la petite Lucette" ( un peu plus paillarde celle-la!), le Petit Chaperon rouge du deuxième paragraphe, et plein d'autres allusions tout aussi plaisantes! Le choix des mots, leur succession, leur arrangement pour satisfaire au challenge imposé par les rimes est superbe. Votre poème est plein de fraîcheur, de délicatesse, de vivacité, d'une musicalité rare, de fluidité. Il est tellement agréable à lire et sans doute facile à chanter!! Bravo j'ai pris beaucoup de plaisir à faire et l'un et l'autre ( lire et chanter dans ma tête!) Merci Lebarde qui retrouve la gaieté pour un moment. |
Davide
2/3/2020
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Bonjour Mokhtar,
Une belle tentative de parodie, respectant tous les codes du genre, les références multiples aux contes de faits (euh… fées), l'écriture sautillante en heptasyllabes, truculente en certains endroits, et seules deux sonorités à la rime, croisées : [a] (ou [wa]) et [ette]. Un travail formel remarquable au vu de la longueur du texte. De prime d'abord, toutefois prévenu par l'exergue, le mot "fillette" m'a quelque peu dérangé, car une fillette est - pour moi - une petite fille. Mais après quelques recherches, je me suis rendu compte que le mot pouvait tout aussi bien caractériser une jeune fille adolescente (auquel cas, le pastiche, bien qu'immoral, prend tout son sens et trouve toute sa saveur) voire une femme adulte. Narrativement parlant, j'ai trouvé intéressante la mise en place d'un dialogue en quatrains, mais une fois les premières strophes lues, le charme s'amenuise, et le dénouement tarde à venir ; une conclusion, qui, bien qu'amusante et tordant le cou aux contes de référence, est attendue par le lecteur ; modernisation oblige. Quelques passages très drôles, dont celui-ci : "Tu seras bientôt nonnette, En cornette, quel émoi !" Un poème répétitif à la lecture, dont les vers réguliers peuvent lasser, mais tout de même bien savoureux… Et je ne peux que saluer l'immense travail de composition. Enfin, je dois l'avouer : le texte malicieux, les vers courts et l'aspect responsorial (dialogue) m'évoquent davantage un texte de chanson, un texte devant être joué, interprété, voire mis en scène. Le poème seul n'a pas totalement satisfait mon appétit onirique ! Aussi, je préfère ne pas mettre d'appréciation. Merci pour le partage. |
archibald
2/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Mokhtar,
Nous sommes quelques uns à avoir été frappés par l'aspect musical du texte. C'est sans doute lié au vers impair, et particulièrement à l'heptasyllabe, à la régularité des rimes et à l'exposition d'une petite saynète pleine de réparties amusantes. La structure dialoguée à achever de me faire penser à « Duel de sans-pareil » des Fabulous Trobadors. Si tu ne connais pas, va vite écouter ça sur le net ; c'est drôlatique et ça file une pêche pas possible. |
Louis
4/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce poème met en lumière la variété des techniques de la séduction, la richesse de sa gamme et de ses stratégies, la riche palette des arts de séduire, qui se ramènent à des arts de la parole, à l'art de l'éloquence.
Les stratagèmes, dont le séducteur fait usage dans le poème, vont apparaître comme une duperie, une tromperie, une manipulation. À tout cela une jeune fille, « la fillette », n’est pas dupe, et résiste à la tentation, se retranche derrière le langage de la vertu et de la morale, mais va s’avérer lui aussi une tromperie, une hypocrisie. Dans ce jeu de dupes, que met en scène le poème, qui est le plus trompeur ? Ce poème, par ailleurs, fait usage d’un vocabulaire suranné, montrant par là que la question de la séduction n’est pas d’aujourd’hui, elle est aussi d’hier et de toujours, variant seulement dans ses modalités avec les cultures et les époques. Il fait écho à ce que l’on qualifie, de nos jours, par le terme de «harcèlement », et incite à la réflexion sur cette question. Il est construit en quatre temps et sur deux seules rimes : « ette » et « oi » ( ou as), comme une interpellation tout le long du poème : eh toi ! eh toi ? de quel côté de la duperie es-tu ? Un homme tente de détourner une jeune fille de son chemin, qu’elle s’empresse pourtant de suivre : « Pourquoi donc cours-tu fillette » ? Il lui propose un autre chemin, une autre route que celle suivie, qui est celle du ‘’droit chemin’’, celle du devoir : « je dois rentrer chez moi », celle des obligations sociales, familiales et morales. Il tente de la « séduire » au sens étymologique et premier de ce terme. En effet, le verbe séduire a une étymologie latine dans le terme « seducere » qui signifie « amener à part, à l’écart ». Séduire revient donc à écarter quelqu’un de son chemin, et toute tentative de séduction se ramènerait à celle d’un détournement, à celle d’un dévoiement. Une femme séduite serait une « Traviata ». Le séducteur va aussi faire usage de mille tours et détours pour tenter de l’emmener au lieu de son désir. Autant de tours de passe-passe pour faire passer par des chemins détournés. Mais cette mise à l’écart s’entend aussi en un autre sens, « j’aime ton doux minois » : commence par déclarer le séducteur dans le poème, au moment de la rencontre, en guise d’entrée en contact. Il fait ainsi entendre à la jeune fille qu’elle lui plaît, qu’elle est à son goût, qu’elle est à ses yeux désirable, et par là-même qu’elle est mise à part, qu’elle est à « l’écart » des autres femmes, différente parce que plus attirante, plus charmante. S’il l’interpelle, elle et non une autre, c’est qu’elle est remarquable, et qu’il l’a remarquée ; c’est qu’elle est unique, exceptionnelle ; c’est qu’elle est une préférence, un choix parmi tant d’autres, une élue. Le séducteur ne fait pas usage de contraintes violentes, il tente de persuader par la parole, et il cherche à entraîner la jeune fille à l’écart, hors de son chemin, pour « lui conter fleurette ». L’art de la séduction est avant tout, en effet, celui de la parole. Il veut montrer à la jeune fille, que si elle lui plaît, lui aussi saura lui plaire grâce au charme de ses mots. Il n’exerce pas, apparemment, une contrainte, mais cherche plutôt un consentement mutuel, une forme de complicité, de réciprocité dans le plaisir. Pour lui « conter fleurette », il se fera poète, dit-il, et « « Mes vers seront pour toi ». Il ne se présente pas en homme brutal, mais dans la grâce du poète courtois et galant qui sait émouvoir les cœurs, par la magie des mots, l’éloquence des mots doux, le charme des mots fleuris. Un autre procédé apparaît encore dans la première partie du poème, qui renforce la « mise à l’écart » séductrice : elle n’est pas jugée d’une beauté ordinaire, sa beauté est celle d’une œuvre d’art : « à te voir si mignonette, Je pense aux plus beaux Degas » Dans la deuxième partie du poème, ce procédé sera encore repris : « Belle comme un tanagra ». Ainsi le séducteur se donne l’apparence d’une sensibilité délicate, celle d’un artiste et poète, dont les intentions ne sont nullement vulgaires et brutales, et place la « fillette » au rang magnifié d’un chef d’œuvre de la nature. Une image de soi attractive est ainsi construite, en même temps qu’une image de l’autre, enjôleuse. Ce procédé s’apparente, bien sûr, à la flatterie, qui vient fortifier une image orgueilleuse et valorisée de soi. Le séducteur, dans le poème, enfonce le clou : non seulement la beauté de la jeune fille ne peut qu’émouvoir la sensibilité artistique, mais elle ne peut laisser nul homme insensible : « Dès que vole ta jupette, Elle affole tous les gars » Elle est en un mot « irrésistible ». Si bien qu’il n’y aurait rien à reprocher aux « gars », ils sont victimes d’un attrait auquel ils ne savent résister ; la force « ravissante » est en elle ; en elle le pouvoir qui « captive », enivre, emporte, subjugue. Elle porte en elle la séduction ; qui ne serait pas du côté des hommes, c'est elle la «tentatrice ». La « fillette » résiste pourtant aux avances du séducteur. Elle n’a pas « la naïveté d’une oie » et n’entend dans ses propos qu’un discours trompeur visant, par la duperie et l’illusion, « un miroir aux alouettes », à la prendre dans ses ‘’filets’’ ; à satisfaire ses désirs à lui, lascifs et licencieux. Elle voit en lui un « chasseur », un prédateur, « Jamais ne m’aura pour proie », qui collectionne les trophées féminins, les conquêtes, à l’image d’un Don Juan. Elle n’entend pas se laisser prendre au piège de la séduction. Soupçonneuse, elle entend un tout autre discours sous les propos courtois apparents, et décèle un vulgaire ‘’chasseur’’ derrière le prétendu poète délicat et galant, derrière le prétendu troubadour. Son laïus, on ne lui en contera pas, n’est que bavardage, baratinage, « bla-bla », chargé d’endormir ses défenses, comme un envoûtement. Ses « fleurettes » qu’il veut conter ne sont que vulgaire ‘’flirt’’. Elle le dira plus loin : « Je lis tes pensées secrètes » La « fillette » se dit « honnête », elle se place du côté de la morale, contre les assauts immoraux du ‘’dragueur’’, qui veulent la détourner du droit chemin. Le séducteur « harcèle »-t-il la jeune fille ? Il n’a fait usage d’aucune violence, d’aucune contrainte. Il reste dans le monde civilisé et culturel de la parole éloquente, il exerce maladroitement, et vainement, l’art de séduire comme forme culturelle. Dans la deuxième partie du poème, le séducteur ‘’revient à la charge’’, il ne renonce pas si facilement. Mais très vite, il passe de l’image artistique : « Belle comme un tanagra Et quand je vois ta gambette, Je me crois à l’opéra » à celle plus crue du « loup » des contes qui effraient les enfants. L’image du ‘’prédateur’’ se confirme, et les intentions d’ordre sexuel et érotique deviennent plus manifestes, dans un symbolisme au sens bien connu : « Si tu venais en cachette Chez moi quand tu le voudras Tire bien la chevillette La bobine cherra. » … « Je t’emmène au fond des bois » La fillette résiste toujours, voit dans le séducteur un « libertin sans foi », et ne veut nullement se laisser « croquer » per lui. Cette insistance est-elle un « harcèlement » ? Tout reste encore pris dans le domaine de la parole. Il n’y a pas de passage à l’acte, pas d’usage de la force brutale. Le séducteur ne commet pas une tentative de viol. Y a-t-il violence verbale ? Pression psychologique ? La jeune fille semble bien armée, quoi qu’il en soit, pour se défendre. Elle en appelle toujours à la morale, et oppose sa « vertu » à son «libertinage sans foi » Dans le troisième temps du poème, le séducteur renonce à l’image lubrique et bestiale du « loup », infructueuse et vaine, et revient à la noblesse des sentiments, et fait usage du mot « amour » : « Effeuillons la pâquerette Que tout mon amour se voie » Il choisit cette fois une stratégie qui vise à briser ses résistances en lui montrant les effets néfastes qu'aura dans sa vie le refus des hommes et des plaisirs : « Si les galants tu déçois / Tu seras bientôt nonnette ». La jeune fille, en « midinette », rétorque qu’elle croit au « prince charmant ». Les retournements de situation caractérisent la quatrième partie du poème. Dans le vocabulaire guerrier, qui caractérise aussi le discours séducteur, le ‘’libertin’’ feint une défaite et semble accorder à la ‘’belle’’ une victoire : « Réussie est ta conquête ». ( Ce discours guerrier apparaît encore plus nettement quelques vers plus loin : « Et de guerre je suis las / Il me faut battre en retraite ») Elle est victorieuse, il est conquis, mais très vite fait ressortir que tout le mérite lui en revient : « Ton pygmalion, c’est moi », et promet de se donner lui et toute sa fortune à la belle, à la condition bien sûr de le rejoindre « sous la couette ». « Ne crois pas que tout s’achète » réplique, la fillette, se plaçant toujours au niveau éthique et moral, affirmant avec force que toutes les valeurs ne sont pas financières. Le séducteur tente un dernier stratagème qui relève du chantage affectif, mais n’émeut pas la jeune fille, au contraire. Le véritable retournement se situe dans les derniers vers : « Ta bourses tu garderas Renouvelle ta requête, Quand le double tu auras ! » Ainsi s’effondre, dans cette véritable « chute », l’estrade élevée des valeurs morales sur laquelle se juchait la jeune fille, et avec elle quelques illusions de plus. Le discours hypocrite ne se tenait pas d’un seul côté, celui du séducteur, mais aussi de la « fillette », qui se révèle vénale. Si elle éconduit son ‘’soupirant », c’est qu’il manque de fortune ! Le ‘’prince charmant’’ est avant tout pour elle un prince de la finance. On se rend compte alors que l’on a assisté à un jeu de dupes ; et que l’affrontement entre la moralité et l’immoralité n’était qu’un leurre. L’affrontement était entre deux hypocrisies, et deux pouvoirs : celui des mots, celui de la finance. Qui est le pire des deux, dans ce jeu des langages, où l’un hypocritement cherche à séduire, à conquérir, en utilisant tous les stratagèmes, en dehors de la violence physique, et l’autre, qui résiste à tout pouvoir de la parole, mais est prête à céder au pouvoir financier ? Merci Mokhtar pour l'incitation à la réflexion, que permet ce poème bien ''tourné'', et fort séduisant... |
Malitorne
5/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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J’ai l’impression d’entendre un troubadour délivrer sa comptine devant un seigneur attentif et son entourage, dans la grande salle d’un château où crépite un feu. C’est amusant et joliment troussé, un tantinet naïf, avec des références au Chaperon Rouge évidentes et assumées. Je ne dirai pas que ça m’a enthousiasmé car quand même un peu léger sur le fond, cependant ça reste plaisant à lire. Surtout, j’admire le travail au vu de la longueur du texte et de la recherche soignée des rimes.
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Curwwod
5/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ah ça oui, vous avez du souffle Mokhtar, et pas seulement. vous avez de la fantaisie, une vraie science de l'écriture poétique et tout dans cette saynète dialoguée nous le prouve. Tout comme Verlaine vous avez, avec ces heptasyllabes, privilégié l'impair ce qui donne à l'ensemble beaucoup de musicalité. Quand à l'histoire elle-même, c'est un joli marivaudage léger, allusif quant aux références aux contes populaires, sur un nombre de rimes limité, ce qui est un exploit au vu de la longueur du poème. Le portait du petit chaperon n'est guère flatteur; serait-elle vénale? Celui du loup conforme à sa réputation qui lui vaudrait aujourd'hui un procès en bonne et due forme.
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Michel64
7/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ah ben bravo fillette ! Ce n'est donc qu'une question de prix (:-o)
Et bravo Mokhtar pour cette comptine intemporelle (c'est ainsi que je lis ce texte) avec quelques très plaisants passages. Mais qu'aperçois-je ? en copiant un extrait, je vois que vous avez écrit à l'encre sympathique (blanc sur blanc), entre les paragraphes "La bobinette cherraFFFFF" tout au long du poème ? Bien sûr c'est une astuce pour aligner les paragraphes mais finalement je me suis imaginé cela comme une rythmique chantée en arrière plan par un second lecteur, un leitmotiv obstiné ! Mais oublions cela. Je n'en tiens pas compte dans mon appréciation bien sûr car ce n'est pas visible sans sélection du texte en mode commentaire. Donc oui beaucoup de quatrains plaisants qui font que malgré la longueur de l'ensemble on ne s'ennuie pas. "Je lis tes pensées secrètes Et si ton dessein prévoit De rejoindre ma chambrette Dans l’œil tu te mets le doigt." J'ai bien aimé la chute aussi mais que j'aurais écrit plutôt comme ceci pour une question de rythme : "Ravis-toi de ta défaite, Car ta bourse garderas, Renouvelle ta requête, Quand le double tu auras !" Merci pour ce bon moment |
Cristale
9/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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J'adore l'"immoralité de ce poème" au rythme guilleret à sept temps et les réparties délicieusement coquines bon chic bon genre l'air de rien des deux protagonistes.
Comptine, parodie, grivoiserie, peu importe, tout fait bon ménage ici sur seulement deux sonorités. Ma plume un peu fatiguée ne fera pas de longs discours mais félicite le narrateur pour ces dialogues croustillants : fond - forme - musique - originalité : tout pour me plaire ! Bravo et merci Mokhtar. Cristale qui a mis du temps mais qui est venue ;) |
Mokhtar
10/3/2020
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Normalement vous devriez trouver remerciements et commentaires là :
http://www.oniris.be/forum/ma-fillette-vous-remercie-t27915s0.html |