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Poésie libre
Mona : Les coquelicots
 Publié le 22/05/09  -  7 commentaires  -  812 caractères  -  351 lectures    Autres textes du même auteur

Ce poème d'amour, de forme très libre, fait partie d'un recueil intitulé "Au hasard des rayons".


Les coquelicots



Je couvrirai ton cœur
De pétales rouges
De coquelicots sanglants,
Fleur de mes paroles
À bout de transition
À bout de souffle

N'es-tu pas
De ceux qui rêvent
Et qui conspirent ?
Silence, mon effroi :
Les étoiles m'envahissent
Et j'agrippe
Leur cristal qui tremble
Près du seuil
Où je ne t'inventerai plus.

Jusqu'à la folie
Éparpiller tes rêves
Au bord du jour
Afin d'y croire
Ensemble.
Quel port les attache
Ou les délie sans cesse ?

Je suis obscure
Empêtrée et perdue
À chaque pas
Et je vois.
La vie en garde
Accordée
Délaissée
L'or de tes yeux
Foudroie.

Mon amour vivant
En ton absence
Je ne parle plus
Qu'avec Dieu.


 
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   Marquisard   
24/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Mona,

ça vient peut-être de moi, mais j'ai eu du mal avec le rythme de lecture, le ton à adopter, parti sur des paroles susurrées, j'ai repris le texte dans un souffle plus haletant, puis en un crescendo dents de scie , qui me parait être le rythme le plus approprié. sinon j'ai apprécié le texte dans son ensemble, moins la dernière strophe, qui aurait pu, je pense, marquer un peu plus, autant sur le rythme/image que sur le fond.
Au plaisir

edit : relecture, ce texte me plait, beaucoup, je mettrais très bien + sans cette dernière strophe

   FIACRE   
22/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
De la mort dans ces fleurs de pavots ordinaires. L'intense du rouge et du silence.

   Anonyme   
22/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Joli poème.
Mais finalement pourquoi ce titre ?
Puisque les coquelicots ne sont présents que dans la première strophe.
Seraient-ils la cause d'une émotion qui engrange des souvenirs douloureux ?
On ne le saura pas ici.
Cela étant, il y a une belle imagerie qui émane de ces vers et qui me parle.
à part les deux derniers.

   nico84   
24/5/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Je n'ai pas accroché à la fois sur la forme et sur le fond. Sur le fond, je ne comprends pas la message. L'image du coquelicot renvoyant des douleurs, mais aprés c'est flou.

Sur la forme, je trouve que les vers sont trop court. On fait presque du mot à mot. Je ne comprends pas cette forme par rapport au rythme de lecture que j'aurais prefére un peu plus lent.

Je ne comprends pas trop l'intention de l'auteur.
"Éparpiller tes rêves" : de qui parle on ? Qui est le "tes" ?
Quel est cet effroi ?

Que des questions, est ce un manque d'indice de l'auteur ? Peut être.

Bonne continuation. On peut en parler par MP.

   FilledeJoie   
24/5/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour moi c'est cela la poésie : on ne comprend pas toujours bien mais elle trouve un écho en nous ; elle emprunte un chemin inconnu pour résonner en nous.
C'est beau, ça nous touche inexplicablement.
Et c'est parce qu'on ne peut pas identifier la beauté qu'on la nomme poésie.

Merci pour cet instant.

   Anonyme   
27/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
J'accroche assez peu à l'expression ici. Rien de neuf, beaucoup de déjà entendu, et autre titre de film: "A bout de souffle", "les étoiles m'envahissent", "l'or de tes yeux", "mon amour vivant" (je te survivrai?)... Bref.
Ca coule bien, j'aime assez la troisième et la quatrième strophe mais je ne suis pas franchement convaincu. Au plaisir d'en lire un autre.

   colibam   
27/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème écrit sur un rythme essouflé, comme un coeur qui dérape et s'égard.

Quelques passages un peu opaques mais l'imagination s'élance et fait le reste.

J'ai bien aimé Eparpiller tes rêves au bord du jour.


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