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Lulu
12/4/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un bien beau poème sur une bien rude désillusion.
Je pense que l'on se reconnaitra tous dans ces mots. Qui n'a pas connu une telle désillusion dans son existence ? Cela fait partie de la vie, de l'expérience... le tout étant de porter un regard objectif sur le vécu, ce que dit ce poème, il me semble. Ce que j'aime, entre autres, dans ce poème, c'est sa fluidité. Il se lit aisément et cela est pour moi un point fort ; surtout au niveau de la première strophe, dont le ton est remarquable. Enfin, j'ai été un peu déroutée par le système des rimes. Aux rimes embrassées de la première strophe, se succèdent des rimes alternées... Pourquoi ce choix ? Cela a un peu ralenti ma lecture lorsque j'ai pris connaissance du texte, au détriment du contenu. Ce poème est toutefois fort agréable à lire, même s'il présente une désillusion, soit quelque chose dont on se passerait volontiers dans une vie. |
Myndie
15/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème qui porte bien son titre, et une manière originale de traiter le thème.
J'apprécie la fluidité de votre style, les phrases courtes et bien rythmées, les mots simples qui font parler les images. Hélas, c'est toujours après coup qu'on se rend compte de ses erreurs en amour. Dans cette course au bonheur, il y a toujours de la souffrance, du regret et de l'amertume. Mais comme il paraît qu'à quelque chose malheur est bon, votre poésie sublime cette souffrance et ces états d'âme pour mieux nous les communiquer. Les 3 derniers vers sont très efficaces et j'ai particulièrement apprécié : « la douleur sur sa proie a le bec du vautour » Merci pour ce partage |
Anonyme
25/4/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour
Un beau texte à n'en pas douter où les vers fluides semblent s'écouler d'une source. Ah jeunesse trop confiante, qui ne s'est pas fait prendre au subtil hameçon ? De beaux vers entre autres : Quand la gerbe est liée au prix qui la rançonne, La romance épuisée achève sa chanson. Et les cinq derniers vers sont une apothéose, comme une pierre précieuse au bout d'un pendentif. Bravo et merci pour ce petit bijou. |
Anonyme
25/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mona, le retour ! Tu ne sauras jamais quel fut mon plaisir de te voir programmée pour un prochain poème à paraître... Nous y voilà et tu n'as rien perdu de ce qui fait de toi, sans flagornerie aucune, la Grande Prêtresse du Classique sur Oniris... J'avoue pourtant avoir été un peu dérouté par la forme de ce poème, une forme que je suis incapable de nommer.
Le thème, délicat s'il en est, est ici traité avec brio et avec les mots qui conviennent pour cette pseudo histoire d'amour qui finit mal... Un incipit en forme de mise en garde suivi d'un exemple illustré avec talent... Bravo et merci, chère Mona... |
leni
25/4/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour Mona
Ce poème est troublant par la justesse des mots Je les ai reçus comme autant de claques Et la brièveté du propos le renforce Des passages sont merveilles je cite: De tourments, de remords, j’ai fait l’ample moisson : Quand la gerbe est liée au prix qui la rançonne, La romance épuisée achève sa chanson. SUPERBE La douleur sur sa proie a le bec du vautour ce texte distille la tristesse avec une maitrise inouïe Bravo MERCI Mon salut cordial Leni |
Robot
25/4/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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De belles images évocatrices dans ce poème que j'aime lire, relire et dire.
Chaque strophe est belle et je ne citerai aucun vers car je ne saurais pas choisir entre eux les meilleurs. Un bel exemple d'une belle réussite classique. |
Curwwod
25/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le souvenir douloureux, la plaie jamais refermée d'un amour bafoué, d'une innocence trahie, exprimés avec une accuité qui donne beaucoup de sincérité au propos. Point de grandiloquence et dans cette simplicité apparente ( richesse des images, choix du vocabulaire, qualité de la prosodie...) la douleur vraie prend encore plus de présence.
C'est un très beau poème. |
Anonyme
26/4/2015
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Bonjour Mona
"prédateur", "vautour", tu ne t'embarrasses pas d'euphémismes Le style est direct et exprime bien la vigueur de ton ressentiment Avec les ans la plaie ne s'est pas refermée Ces vers sont ceux d'une écorchée vive et leur agencement inhabituel le souligne Chaque strophe est un paragraphe L'alexandrin de chute est isolé, comme dans le sonnet quinzain. Ce qui la met en valeur. Merci Mona et bravo |
Arielle
26/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un très beau poème pour dire avec élégance et vivacité l'intensité des sentiments éprouvés qui semblent avoir gardé toute leur fraîcheur dans le coeur de la narratrice.
On sent dans le premier quatrain au rythme brisé toutes les hésitations de la proie qui va mordre à l'hameçon. Après la moisson des émotions la musique se calme, devient plus lancinante comme la douleur qui prend le pas avec un long frisson J'aime beaucoup le système original des rimes qui tournent symétriquement autour de cette très belle image : "Quand la gerbe est liée au prix qui la rançonne" Un sujet délicat parce que trop souvent traité avec mièvrerie devient ici une agréable lecture pleine de richesses verbales dont la musique et les images m'ont conquise. |
jfmoods
26/4/2015
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Comme le signale judicieusement Tizef, la construction distendue du poème met en lumière un équilibre intérieur introuvable chez la locutrice. Quelques procédés éclairent la violence de l'événement traversé...
- la métaphore initiale (« l'eau de son regard ») « Les yeux sont les miroirs de l'âme » : mon œil !!! - le rejet (« J'ai mordu ») qui augure une fin hélas trop prévisible - les tirets, justificatifs de l'élan (« - j'avais faim - ») - le recours au passé simple (« il me prit ») - la métaphore sans concession (« C'était un prédateur ») - la gradation (« De tourments, de remords ») - la thématique de la récolte amère (« moisson », « gerbe », « prix ») - les allégories déceptives (« La romance épuisée achève sa chanson », « l'heure qui sonne / Se jouant de l'espoir ») - les vers 6 et 7 (« Quand la gerbe est liée au prix qui la rançonne / La romance épuisée achève sa chanson ») énoncent une vérité générale, à la manière d'une maxime, d'un proverbe - la périphrase (« Mon bourreau ») - l'animalisation mortifère (« La douleur sur sa proie a le bec d'un vautour ») - le jeu antithétique des adverbes (« Sans trop », « longuement ») met violemment en lumière l'avant et l'après - le chiasme final (« Les stigmates cruels d'un pitoyable amour ») entérine la perspective d'une cicatrisation particulièrement douloureuse Merci pour ce partage ! |
Anonyme
26/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un titre évocateur...
Beaucoup de désillusion bien sûr, d'où un sujet très difficile à traiter mais que je trouve ici bien maîtrisé. La poésie est là, indéniablement, ce qui rajoute à l'intensité du sujet. |
emilia
26/4/2015
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C’est avec grand plaisir que je retrouve votre signature et votre écriture particulièrement appréciée lors de mes premières explorations du « labyrinthe onirien »… ; quel dommage qu’elle se fasse si rare, car c’est un privilège pour moi de pouvoir vous lire… C’est donc le triste souvenir d’une malheureuse aventure sentimentale que vous nous livrez, dont votre chair porte encore la trace de ses « stigmates cruels » en évoquant cette jeune fille en fleur affamée du désir de rencontrer l’Amour et mordant à l’hameçon d’un regard trompeur qui a su l’abuser et s’en amuser, tel un mâle prédateur et bourreau ayant guetté sa proie… : autant d’images fortes et expressives de la douleur infligée en rappelant qu’il ne faut jamais prendre à la légère un rêve de jeunesse brisé par un comédien expert en romance illusoire et qui ne pense qu’à fuir avec lâcheté… ; merci pour ce partage bienvenu et cette maîtrise parfaite du fond et de la forme !
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Pussicat
27/4/2015
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J'avoue ma faiblesse, j'ai craqué ! moi qui m'aventure admirative sur ce fil (la poésie classique), sans oser poster de commentaire, je me lance : Bravo !
J'aime tout. La première strophe aux rimes embrassées dessine à la fois le double portrait de la proie et du chasseur/pêcheur/« prédateur », le désir qui les anime, avec une vigueur et un rythme époustouflants. « Dans l’eau de son regard filtrait une promesse. » Un regard a suffi, point ! « Sans trop y réfléchir, au subtil hameçon / on ne s'embarrasse pas à « réfléchir » quand on a « faim ». J’ai mordu – j’avais faim –, il me prit sans façon : / le rejet subtil s'ouvre sur l'action, sa raison, et sa conséquence que le deux-points nous propose d'éclaircir. C'était un prédateur, friand de ma jeunesse… » / le portrait du « prédateur » est fixé par l'action qui précède « il me prit sans façon » et par le verbe identifiant : « C'était »... les trois points de suspension sonnent comme une fatalité, c'était ainsi. La ponctuation qui rythme cette première strophe est remarquable et sans défaut. Point, virgule, tiret, le deux-points, points de suspension. Le tercet détaché des deux quatrains aux rimes embrassées fait charnière. C'est pour moi le cœur du poème, la « Désillusion », écrit à la façon d'une morale. « Quand la gerbe est liée au prix qui la rançonne, / La romance épuisée achève sa chanson. » ces deux vers sont magnifiques. Je retiens encore : « La douleur sur sa proie a le bec du vautour » Rien est oublié, rien ne s'efface, le corps garde mémoire. À bientôt de vous lire, |
Mona79
28/4/2015
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Provencao
18/5/2015
a aimé ce texte
Bien
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Beau texte avec des vers fluides, éclairés.....je suis emportée part de bel ecrit
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Anonyme
31/8/2015
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Bonjour Mona 79
Je découvre vos écrits. Malgré la douleur de ce sujet, c’est un plaisir rarement rencontré dont je profite ici. Vous dénichez des métaphores qui vous semblent propres. J’ignore si vous travaillez beaucoup vos poèmes, une chose est certaine, vous avez beaucoup de talent. Merci de le partager |
StayinOliv
23/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Que dire à part le fait que j'ai trouvé votre poème très beau. Les métaphores font merveilles, les vers sont sublimes, et si j'ai été dérouté par l'avant dernier vers, c'est pour que le dernier conclue admirablement cette œuvre. Un grand Bravo. Olivier |