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Anonyme
26/4/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Les rimes sont vraiment soignées, je trouve, souvent riches, et les vers bien rythmés. Mais, après avoir achevé ma lecture, j'ai un problème : j'ai du mal à comprendre de quoi on m'a parlé. Le rêve, l'espoir, le cœur, le passé, les pleurs, les doigts des douleurs (pardon ?), les perfides splendeurs dont je ne sais pas d'où elles sortent, pas plus que le délire insensé... Bon, la fin m'éclaire un peu : le joug lié par le serment, ne serait-ce pas le conjugal ? Le rêve, alors, un fantasme d'infidélité auquel met fin l'humaine raison. Soit, cela prend sens.
Toutefois, si c'est cela le récit du poème, je trouve fort dommage cette débauche d'images assez grandiloquentes à mon avis, tout ce lyrisme délirant avec l'espoir qui brise son ancre, pour en arriver là : le narrateur obéit à sa bague au doigt. En toute franchise, pour moi le ridicule n'est pas loin quand je vois la disproportion entre les termes invoqués et ce qu'ils recouvrent (si, encore une fois, j'ai compris, ce qui n'est pas certain). Comme ce lyrisme excessif à mes yeux ne me séduit pas vraiment de toute manière, je ne suis guère convaincue. Reste une solide maîtrise formelle. |
Ioledane
29/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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D'abord, un rêve déçu, que le temps soigne lentement.
Et puis soudain, l'espoir revient, une occasion peut-être de donner vie à ce rêve presque abandonné ? Mais voilà, une décision est prise, c'est la raison (ô cruelle) qui l'emportera. Et le temps, à nouveau, fait son oeuvre, éloignant les regrets, bouclant la boucle du rêve qui a survécu mais, désormais, se fait doux et apaisé. Des émotions universelles où beaucoup se reconnaîtront sans doute, le tout exprimé d'une très belle plume classique : j'ai beaucoup aimé ce cheminement de l'âme. |
Miguel
7/5/2013
a aimé ce texte
Bien
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La métaphore filée du contexte marin est bien maîtrisée, avec des images neuves et expressives (et quelques autres plus communes, il est vrai). Le cotoiement des champs lexicaux de la peine et de la lumière, de la beauté, illustre les fluctuations de l'âme humaine un peu perdue et toujours en errance, mais aussi en recherche. La disposition des rimes, qui achève les strophes sur la féminine, laisse à la fin le poème ouvert, comme il convient à ces images de mer. L'idée du rêve-oiseau que l'âme conserve en elle est très heureuse, mais moins l'emploi du verbe "capturer", à l'acception négative, alors qu'on sent bien que ce qui est exprimé ici est positif.
Aucune faiblesse dans la versification, aucune entorse. |
Anonyme
14/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ma chère Mona, je me suis laissé bercé par la lecture de ces vers qui sont tous plus beaux les uns que les autres...
J'avoue, avoir eu un peu de mal à suivre le fil d'ariane que tire derrière lui ce rêve mais à la seconde lecture je m'y suis retrouvé. Dans son présentoir classique de très haute tenue, ce poème est un bijou finement ciselé comme je n'en saurais jamais bâtir... Bien, je m'arrête là car j'entends déjà siffler mes oreilles et le qualificatif de flagorneur me déplairait souverainement ! Un grand bravo et mille merci ! |
brabant
14/5/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Mona,
Quelle facture dis-moi ! Mona accordeuse de rêves comme d'autres accordent les pianos, Pleyel oblige :) Ce rêve assimilé à un oiseau est bien fragile, il n'en est que plus beau car on devine son petit coeur qui palpite sous le joug du serment. Un coeur pour une plume, un oiseau pour une âme, c'est l'acquittement assuré, vogue la barque sur la houle apaisée, la brume peut se lever sur un arc-en-ciel irisé. Qu'ajouter pour que le vent soit réellement propice ? Peut-être éviter le recours trop systématique aux métaphores : deux dans le premier quatrain ("le roc de mes pensées...//Dans les paumes d'un ciel"). Et si tu te donnais un défi Mona ? Ecrire un poème sans métaphores... et sans alliance de mots rares, euh... oxymore. Mais non, je te taquine Mona ! Suis espiègle là :))) Ceci dit, l'exercice est ici, magistral ! |
leni
14/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un rêve(d'amour)semble naufragé pour des raisons humaines qui abrègent les "folles" attirances Attirances interdites vraisemblablement Une biche qui aime un sanglier( dans le poème de Hugo mis en musique par Brassens) c'est mal vu Ceci n'est qu'un
exemple d'attirance interdite Dans une impasse affective humaine on peut choisir d'épouser Dieu Le rêve est capturé par l'âme tout ceci est possiblement vrai Gamberge?Quoiqu'il en soit ce poème interprétatif est une merveille d'écriture C'est un collier de perles en"références" maritimes Il est très joliment sonore Merci infiniment Mona pour ce moment très privilégié Leni |
Marite
14/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Mona, pas du tout envie de rajouter des mots. Ce qui est surprenant, lorsque je lis ces vers, je saisis parfaitement ce qu'ils nous disent mais je suis dans l'incapacité de le formuler, de le réduire à quelques propos raisonnables. C'est très beau, ce rêve je l'effleure, l'apprécie mais ne peux le capturer. C'est magnifiquement écrit. Je le garde dans un coin pour le relire ... à volonté. Merci !
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Buldo
15/5/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Superbe description d'un passé souffrant, d'un espoir perdu émergeant d'un destin enfoui. Cette double vie, cette simple envie, ce désir fuyant, ce rêve présent. Magnifique ! Je trouve juste les images sublimes ! Et cette tristesse napée d'un voile de bonheur, certes, mais à travers lequel percent quelques rayons de doute ! Ah, cette tristesse ! ("Mais il va fracasser cet envol incertain" nous fait revenir sur terre par sa forme, que je trouve, plus brute que le reste du texte, et qui donc décrit parfaitement le sentiment ! [mais je ne vais pas décrire tout ce que j'aime bien : l'ensemble de la poésie suffit tout simplement !]) Merci beaucoup du partage !! |
Anonyme
15/5/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Votre poème est bien mené. Les métaphores sont suffisament simples pour que le lecteur ne se perde pas dans le fil de votre parole. Je n'ai pas été extrêmement touchée mais j'ai apprécié votre écriture. Merci |
Anonyme
17/5/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je crois que je n'ai rien compris, mais le dernier vers me plaît beaucoup.
« irise ses couleurs » ne me semble pas linguistiquement correct. |
TheDreamer
17/5/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Mona,
Je ressens ce poème comme une confidence sur un amour déçu, de ceux dont on ne parvient pas à se défaire. Tu nous laisse entrer dans les méandres d'une âme blessée nous dévoilant ses doutes, ses incertitudes, ses espoirs, sitôt réduits à néant par une réalité si difficile à accepter et contenir dans un esprit qui si refuse et s'enfuit au loin s'isoler sur cette "... île où le songe s'isole"... Intéressante poésie où il faut prendre le temps de décortiquer les sentiments contradictoires oscillant d'un vers à l'autre entre besoin d'espérer encore et acceptation d'une réalité qui fait souffrir et isole. |
kamel
23/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Mona
J’ai lu et relu maintes fois ton rêve et je me suis demandé si j’aurais la possibilité de l’expliquer sinon m’arrêter au style souvent codé par l’emploi des métaphores qui enjolivent le poème et l’habillent fortement pour l’embellir encore plus, un rêve qui prend le large dans des vents et marées, terminologie spécifique de la mer utilisée à bon escient dans le développement des idées qui progressivement définissent son titre sur le plan de la verticalité. Paradoxalement au rêve captif, un beau présage et un beau signe révélateurs viennent annoncer la bonne nouvelle de ce rêve qui n’est autre qu’un oiseau qui veut prendre son envol, libre à vous d’être à jamais libre et d’avoir su rapporté ce fait dans une poésie classique où les rimes l’accentuent et lui donnent une cadence régulière, la poésie peut garder son originalité et peut durer dans le temps car elle possède un caractère spécifique celui de cette « âme blessée » que tout lecteur peut ressentir. Je peux désormais lire vos écrits identiques à ceux des grands poètes.Merci |