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Damy
30/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me plais à imaginer que le chat n'est qu'une métaphore et je trouve ce sonnet torride, pour une petite souris :-)
J'ai juste un bémol pour le "lac infranchissable" car je trouve que l'image n'est pas adaptée ou que l'adjectif "infranchissable" est faible. Le dernier tercet est très puissant, très beau. Bref, j'ose une caresse soutenue à ce chat. |
Ioledane
31/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Voilà un sonnet d'excellente facture, où le chat est magnifié en créature mythique et royale.
C'est très bien réalisé, je n'ai qu'une légère déception, celle de la pointe où j'aurais espéré quelque chose de plus 'percutant' que "l'empreinte d'un fauve à pattes de velours" ; je trouve également un peu curieux de qualifier la griffe d' "énigme insaisissable". Néanmoins les "stigmates" amènent une dimension intéressante. |
David
2/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
C'est assez bien mené, si j'ai bien saisi, les griffures du dernier tercet ne viennent pas de la caresse précédente, mais ça ne gâche pas la chute pour autant. |
leni
19/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mona
Le dernier vers est amené avec brio sur la "ligne" d'arrivée Ce sonnet sonne clair en lecture à voix haute J'aime beaucoup...l'azur de ta prunelle étincelle,infini....et je ne vois qu'un saphir....Et insondable! Il est habituel de dire:"on habite chez son chat" Ce sonnet esquisse à merveille la distance qu'il y a entre "lui" et nous Merci pour ce moment privilégié de lecture Salut cordial Leni |
Anonyme
19/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mona. Les plus grands ont écrit anecdotes et poèmes concernant la gent féline, il ne manquait que toi sur cet inventaire et voilà qui est chose faite... et bien faite !
Bien que n'en ayant plus, le dernier repose dans le jardin au pied du menhir, j'ai toujours eu un faible pour ces petits félins bien plus indépendants que les chiens. Très joli sonnet tant pour le fond que la forme... Ca me fait penser à Cocteau qui définissait son siamois comme Chat Beauté bien qu'ici il soit plutôt question d'un Persan... si je ne me trompe pas. Rien à ajouter si ce n'est un grand merci à l'auteure |
TheDreamer
19/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Beau sonnet régulier sur l’un de mes sujets favoris en poésie.
Il est vrai que le chat qui dort n’aime guère être dérangé et vous scrute de son regard, sans « aucun égard ». Je regrette quelque peu que les rimes masculines des quatrains ne soit pas plus riches, soit en « ni », soit en « mi ». Le double point du premier vers me semble étrange (n’y aurait-il pas mieux valu poursuivre après «… à pas légers » par un point ou trois points ? |
Robot
19/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai aimé ce sonnet, tout ce sonnet du début à la fin. C'est le chat qui se pose comme une interrogation permanente, sensuel, faussement endormi, dont nous voudrions connaître ce qu'il voit au loin, par le "regard infranchissable" dans l'eau de ses prunelles tellement profondes. Voit-il au-delà de ce que nous percevons ? J'ai apprécié "la griffe, énigme insaisissable": Pourquoi le chat nous renvoie subitement ces coups de pattes acérés en échange de nos caresses fait partie de ses mystérieuses attitudes. Peut-être malgré tout un geste de brutale affection ?
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Anonyme
19/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo Mona, voilà un sonnet qui sonne bien pour reprendre une
expression bien usée mais toujours d'actualité. L'éloignement de l'animal et le mépris qu'il peut avoir pour l'être humain sont formidablement bien décrits. Est l’empreinte d’un fauve à pattes de velours ! Superbe médaille pour clore ce poème. Bien à vous. Hananké |
Anonyme
19/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir,
La seule critique négative que je m'avance à émettre concerne le titre de votre poème. Je le trouve trop simpliste. Ce que j'ai aimé, c'est que vous avez parfaitement retranscrit l'indépendance du chat avec votre troisième strophe. ;-) |
brabant
20/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Mona,
« Finlay » pour une distinction toute britannique ? - J’ai noté une osmose entre le chat et sa propriétaire : « J’approche à pas légers » et cette caresse qui investit qui investit la bête (lol) : « Ma caresse investit ta royale parure » - Belle image que celle de cet œil déchirure : « Ton œil s’ouvre, soudain, comme une déchirure, » qui s’accommode peut-être mal de l’azur du saphir. Que Finley n’a-t-il les yeux jaunes ? « échancrure » va admirablement avec « déchirure », d’ailleurs il y a du déchirement dans ce dédain ostensiblement affiché !... - « mythique » renvoie peut-être à quelque chose de trop profond pour une simple absence d’ « égard » dans ce cas précis, certes affichée. De même qu’ « Insondable » et « le lac infranchissable » (donc bleu glacier plutôt qu’azur ;) ) - « Jeux de chat, jeux de griffes », Finley s’est donc laissé allé à des élans affectueux, dont le tigre n’est pas absent. Chacune et chacun reconnaîtra son chat. L’oxymore du dernier vers est un régal : « Est l’empreinte d’un fauve à pattes de velours ! » Ne le stigmatisons pas : « Noblesse oblige ! » Encore du Britannique quoique… Persan ou Tonkinois l’animal (lol) ? La colonisation à l’envers en quelque sorte :))) |
Anonyme
20/8/2013
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Comme j'aime.
Fluide, musical, doux, enjoué. Un beau poème, un beau félin, une belle plume. Merci. |
pieralun
20/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très beau sonnet Mona.
J'ai particulièrement aimé le premier quatrain et plus encore le dernier tercet. Celui là, c'est l'enchaînement de deux vers magnifiques et d'une chute somptueuse. De la vraie poésie, émouvante par les sonorités ainsi que par l'évocation, et tout le parcours d'imagination où elle emmène le lecteur. Dans ces textes où ta plume me semble plus simple, moins empreinte de lyrisme, je crois que tu es des rares à réussir l'acte poétique. Je t'envie. |
Anonyme
20/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pardon Mona,
J’avais encore en mémoire ce texte lu en Espace Lecture. Je me suis dit : « On m’a refusé un poème sur ma petite chatte pour moins que ça ! » Car enfin, n’était le respect que je te dois (maintenant que je sais que tu en es l’auteure), pas un instant je n’imagine que ce chat ait quatre pattes. J’ai trouvé sur Google un Finlay catcheur Nord-irlandais, un Finlay médecin cubain, un Finlay photographe, un autre auteur de SF… enfin bref, pas de chat. Et puis tous ces indices… : -« D’un frisson sensuel ton échine a frémi ». Si ma femme parlait comme ça du minou, c’est sûr, je le castre ! - « Mes stigmates sont dus aux félines amours ». En voilà un qui ne dort pas tous les soirs dans son panier. En tout cas merci de m’avoir prévenu, pas question d’avoir un concurrent dans mes pattes ou dans le giron de ma femme. Je vais opter pour une limace en cage. La seule chose qui m’inciterait à épargner Mistigri, c’est son portrait majestueux, que tu dessines à coups de pattes de velours. Je suis sûr qu’il écoute tes poèmes pour avoir autant de grâce. L’allure est princière, souple et fluide, ce qui restitue sa dignité à ce Fritz le chat dévergondé. « L’azur de ta prunelle » l’assoit définitivement sur son trône céleste. Il daigne se rapprocher quelques instants de nous (le lac), pour mieux le rendre infranchissable. Le chat du Loch Ness ? La poésie c’est simple comme Mona. Allez, encore un dernier bijou : « Je ne vois qu’un saphir briller dans l’échancrure ». Pourvu que ma femme n’écoute pas… Cordialement Ludi qui se prosterne à quatre pattes. |
Mona79
22/8/2013
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Anonyme
8/9/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je suis partagé : j'ai beaucoup apprécié la forme ; et le fond me déçoit assez. D'où ma notation mitigée.
La forme est très pure ; c'est vraiment (tant au sujet du corps des vers que du travail de la rime) un bel ouvrage, et un sonnet très honorable. C'est la grande qualité de ce texte. Pour le fond, le sonnet semble être une réécriture - sans doute inconsciente - des vers baudelairiens sur le même thème : le regard fascinant du chat. J'y trouve trop de parallèles évidents avec Baudelaire (notamment l'allusion aux pierres précieuses) pour être emporté par quelque chose que j'ai l'impression de connaître et d'avoir lu il y a longtemps, et pour saluer sans réserve celle qui a écrit ces vers. De plus je m'attendais à ce que le thème du regard du chat soit traité absolument jusqu'au dernier vers, pour installer une cohérence absolue. Le dernier tercet, qui s'occupe des pattes du félidé, me paraît alors dévier légèrement du sujet initial. ps L'emploi du mot fourrure au vers d'attaque, me titille un peu : peut-on vraiment parler de fourrure chez un chat ? J'opterais davantage pour pelage. |