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troupi
2/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Que je reconnais bien les chats en lisant cette fable, J'en ai trois qui m'observent à longueur de journée dans mon atelier.
Pas du tout spécialiste du classique je me contente d'apprécier l'histoire, la description bien observée, le rythme et la musicalité. " il n’y a que les gueux pour chercher la provende au loin de leurs tanières !" me fait songer au renard de La Fontaine " ils sont trop verts et bons pour des gougeats." J'ai particulièrement apprécié le dernier vers, tellement vrai. |
Myndie
3/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ah ! Voilà du vécu ! Je crois que nous fréquentons le même club !:)
Faisant partie des « amoureux fervents » comme disait Baudelaire, je serais partiale en disant qu'à mes yeux, c'est votre délicieux récit (pas si ironique que ça somme toute) qui me paraît constituer la dimension essentielle du poème. C'est tellement ça, le chat qui fait son prince ! J'ai beaucoup aimé le regard que vous portez sur votre matou, la malice avec laquelle vous contez l'aventure et la justesse de vos traits : quelle jolie expression « La patte détendue et la queue en goguette » ! Pour le reste, la forme bien maîtrisée du sonnet classique en fait un texte tout à fait abouti que je n'ai pas envie de décortiquer plus avant. L'écriture est simple et imagée, le rythme alerte sied parfaitement au thème. Moi j'adore ! |
Vincent
4/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dédaigneux, il arbore un air fort dégoûté :
Devant la nourriture, ayant si cher coûté, Le chat déçu miaule, il fait le difficile, Puis d’un pas décidé quitte le domicile. votre texte très bien écrit retranscrit très bien la réalité je viens de perdre le mien qui avait dix neuf ans et ça me replonge dans son histoire mais cela est autre chose Alors il se dirige, après un grand soupir, Vers l’oiseau qui le nargue avant de déguerpir ; La souris, dans son trou, de la faim fait la grève, Sa panse est à l’abri de la griffe qui crève… j'aime vos images, votre mise en scène j'aurais bien aimé poser une caméra sur le ventre de mon chat j'ai choisi ce passage mais pourquoi pas d'autres tant on s'y croirait j'ai beaucoup aimé votre texte |
Anonyme
27/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ! Bien aimé cette histoire de chat qui pensait que l'herbe était plus verte ailleurs ou tout au moins la chère bien meilleure.
Bien écrit, d'une lecture agréable sans faute de prosodie et des rimes de qualité surtout dans les deux derniers vers... flemme/ aime très bien trouvées... Une fabulette à faire lire à certains ados... Edit... Commenté en EL je n'avais pas fait le rapprochement avec toi, chère Mona, et pourtant je connais ton amour pour les chats ! Je ne peux que confirmer mon appréciation, de la bel ouvrage... |
Anonyme
12/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Joli poème classique qui débute comme le héron de la fable
mais qui ne finit point pareil car notre minet a de la ressource dans l'assiette. Tant mieux pour lui et s'il devient paresseux à la chasse les oiseaux vivront en paix. On a beau dire que c'est l'instinct mais je n'aime pas entendre un merle crier de douleur dans la gueule de notre gentil félin. J'aime bien entre autres : Son regard, dont l’iris reflète un pan de ciel, Mon chat, désabusé, gonfle son dos neigeux, Et les deux derniers vers qui closent bien ce beau texte. Un de plus sur le chat mais on ne s'en lasse pas. |
leni
27/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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A mona 79
J'habite chez mes chats ils ont le dernier mot Tout a été dit et par vous et par vos commentateurs J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce que je savais mais vous le dites si bien que je vais vous relire Merci et mon Salut amical Leni |
Francis
27/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quelle vie de chat ! Ce bel aristo me fait penser au héron de Jean de La Fontaine . L'observation est parfaitement réussie. La plume est talentueuse. Un bon moment de lecture. Merci.
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Anonyme
27/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai aimé au hasard parmi d'autres images toutes autant savoureuses: "l'iris qui reflète un pan de ciel", " à l'abri de la griffe qui crève", "gonfle son dos neigeux", " chercher la provende au loin de leurs tanières", "câlinant sa flemme". Ce n'est plus un poème que vous nous donner à lire ici, c'est un documentaire sur une vie de matou, un film en technicolor digne de la M.G.M. C'est simple et beau, bien maîtrisé. On finirait même par l'aimer, nous aussi, ce gros paresseux, chasseur par instinct plus que par nécessité. Grand bravo à vous, auteur, et à votre chat, acteur, un rien cabot quand même. |
Anonyme
27/5/2015
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Bonjour Mona79
J'attends d'un poème qu'il me raconte une histoire. Avec celui-ci je ne suis pas déçu. Portier pour chat, j'ai savouré en connaisseur ces délicieux alexandrins. Est-ce une coïncidence ? A l'instant même où je les découvre, mon épouse me signale que la nôtre (bientôt 21 ans) se détourne de ses croquettes depuis qu'on lui a proposé de nouveaux sachets qui sentent la marée d'occasion. Pour en revenir à vos vers, ils représentent à mes yeux ce qu'on peut faire de meilleur en poésie. Le thème est adorable. Les vers sont impeccables, mais le récit est fluide et se lit comme une prose. L'histoire attendrit, amuse et met de bonne humeur. Merci Mona et bravo |
Anonyme
27/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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<< Dédaigneux, il arbore un air fort dégoûté :
Devant la nourriture, ayant si cher coûté, >> Comme c'est bien traduit! Tout y est dans ce poème ; les comportements félins décrits avec précision et malice. << S’en revient déguster sa pitance et s’endort.>> Un bon tiens, vaut mieux que deux tu l'auras. << Mais quand il se pourlèche en câlinant sa flemme, Je lui pardonne tout, car ce félin… je l’aime ! >> Eh ben oui ... |
papipoete
27/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Mona; peut-être pour avoir fait l'effort de chercher sa pitance, en partant guère convaincu, épier un " compréhensif " gibier, le chat de " coussin " s'en revient bredouille. Ce n'est pas faute d'avoir essayé en y mettant...beaucoup d'entrain!
Qu'importe, son assiette pleine, lui le " minou nanti " viendra la vider sans manière, et retournera à son activité favorite, dormir et digérer! Sa maîtresse tel un glaçon au soleil, fondra devant cette scène qu'elle affectionne tant. Le vocabulaire ordinaire au service de la poésie classique, montre que cette forme n'est point si désuète? Le premier quatrain est savoureux, avec ce " bec fin " qui fait le difficile. |
Marite
27/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dès le premier vers l'image de ce chat s'est imposée à mon esprit et ne m'a plus quittée jusqu'au dernier quatrain. J'ai adoré (c'est mon animal favori) et c'est superbement décrit et écrit. Merci Mona !
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Arielle
27/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" il n’y a que les gueux
Pour chercher la provende au loin de leurs tanières ! ... Je connais moins heureux dont je plaindrai le sort." à l'instar du félin de l'histoire, nous les heureux chasseurs de vers oniriens, sommes particulièrement gâtés avec cette fable délicieuse qui réunit tout à la fois une observation minutieuse et cette poésie du quotidien toute de simplicité qui ne nous prive pourtant pas de jolies images et d'une prosodie rigoureuse. Un vrai régal ! |
jfmoods
28/5/2015
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Remarques préalables sur la ponctuation...
J'aurais ajouté des virgules aux vers 4, 7, 13... « Puis, d'un pas décidé, quitte le domicile » « Dans l'ombre, bien tapi, prêt à bondir, il guette, » « Alors, il se dirige, avec un grand soupir, » … et des points de suspension à l'hémistiche du vers 14. « Vers l'oiseau qui le nargue... avant de déguerpir ; » Quelques éléments prégnants à signaler, au fil de la lecture... - sur six strophes, un nombre très raisonnable de « et » (cinq) - la diérèse (« miaule ») qui marque l'entame du mouvement d'éloignement du chat - le jeu plaisant des métonymies (« nez au vent », « museau maraudeur », « La patte détendue et la queue en goguette », « son regard... / Se glisse ») - le passage de l'article défini (« Le chat ») à l'adjectif possessif (« Mon chat ») fait soudain bifurquer la visée généralisante de la fable vers la perspective intime (tonalité lyrique de clôture, assortie d'un pronom anaphorique : « ce félin... je l'aime ! ») - la phrase complexe qui se développe dans la troisième strophe (proposition subordonnée relative en incise, juxtaposition et coordination) apparaît assez virtuose au regard de l'ensemble - les deux points (fin de vers 1 et hémistiche du vers 18) se répondent en un jeu de refus puis d'acceptation - la litote du vers 22 (« moins heureux ») ainsi que l'hyperbole du dernier vers (« Je lui pardonne tout ») mettent en lumière le petit paradis dans lequel évolue un animal choyé Merci pour ce partage ! |
emilia
29/5/2015
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Ravie de découvrir la suite annoncée des « facéties » de Finlay, dont le précédent portrait décrivait « sa royale parure », son regard digne des plus beaux joyaux et son tempérament de « fauve à patte de velours… » qui illustre si bien ce paradoxe de douceur opposée à l’instinct du chasseur…
Dans cette petite fable, avec peut-être moins de superbe, mais tellement attendrissante par l’évocation d’une relation très affectueuse et privilégiée avec son animal auquel l’on a coutume de dire qu’il ne lui manque que la parole pour exprimer par ses attitudes félines des sentiments si proches de l’homme quand « dédaigneux, dégoûté, déçu, désabusé, penaud… il capitule… » pour mieux « se pourlécher et câliner sa flemme… » : cette scène tellement vraie qui ne nuit en aucune manière à l’amour inconditionnel que ses « fans » peuvent lui vouer, tellement notre chat est un poème à lire avec le cœur… |
Anonyme
29/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Quel gros matou ! Miaouuu... Bravo, car la description du chat et de son comportement (instinct félin toujours en chasse où l'affût de quelque chose) est ici retranscrit de manière très fidèle et très juste. Vraiment très attendrissant. Bien à vous, Wall-E |
Miguel
29/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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On s'y croirait ; une parfaite observation des moeurs délicates de nos amis. Ce dédain de héron face à "une si pauvre chère" est tout à fait ce que nous observons, de même que cette résignation à revenir à la gamelle. Les vers sont élégants, le rythme alerte, les sonorités soyeuses comme il convient au sujet ; on ne barguignera pas sur l'hiatus du vers 18 qui figure dans une construction grammaticale et ne choque pas.
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Mona79
31/5/2015
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Curwwod
3/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Oh, une bien jolie fable, écrite avec art, recherche dans le style et la composition. On y sent tout l'amour que vous portez à ces félins, amour qui n'est point aveugle. Vous êtes sans illusion sur les qualités morales de cet animal. Votre texte rappelle avec bonheur certaines grandes fables de La Fontaine "le chien et le loup, le renard et les raisins". Le portrait que vous dressez de votre compagnon à quatre pattes est finement brossé et procède d'une grande justesse de l'observation.
bravo |
Pussicat
4/6/2015
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L'histoire est bien ficelée, la lecture agréable malgré une ponctuation au corsage - à voir, mais je ne suis pas une spécialiste...
Je vous soumets mes petits bémols : "Il flâne, nez au vent, à l’affût d’une odeur Qui pourrait allécher son museau maraudeur ;" : "nez" ? "La souris, dans son trou, de la faim fait la grève," l'inversion pour la rime... toujours délicat. "La patte détendue et la queue en goguette", dans le vers précédent, le chat est à l'affût "bien tapi, prêt à bondir il guette", maintenant sa queue fait la fête... l'image n'est peut-être pas bien choisie, je vois le chat tapi dans l'ombre et sa queue faire des va et vient, excité, mais je ne la vois pas "en goguette". "Son regard, dont l’iris reflète un pan de ciel, Se glisse vers l’abeille affairée à son miel," : "Son regard... Se glisse..." je comprends "son regard glisse", mais "se glisse" est étrange. "Alors il se dirige, après un grand soupir," : forme un peu faible pour une poésie classique : "Alors il se dirige..." La rime neigeux/gueux ? "Mon chat, désabusé, gonfle son dos neigeux, Son assiette est remplie : il n’y a que les gueux" Un poème qui se laisse lire et qui raconte une histoire, c'est son point fort. à bientôt de vous lire, |
Anonyme
16/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’ai adoré lire votre poème. Très bien écrit avec des effets qui déploient le poème avec ce genre de vers :
« Son regard, dont l’iris reflète un pan de ciel, » « Je connais moins heureux dont je plaindrai le sort. » Les comportements stéréotypés du chat sont ici servis avec beaucoup de finesse, l’empreinte du « je » au dernier vers force à la contemplation. Bravo pour tout ça. |
Robot
1/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Avec un peu (beaucoup) de retard, mais je tenais à saluer ce texte, cette fable réaliste sur cet animal particulier.
Ce chat ressemble aux chats que j'aime: Les chats qui ont du caractère, les chats qui sont plus tigres que carpettes. Et la description, l'écriture, tout est réussi dans ce poème. |
Anonyme
31/8/2015
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Bonjour Mona
Je n’avais pas encore eu le temps d’apprécier ce chat bien difficile et sur deux plans : le fond et la forme. Que de rimes fortes, certains appellent cela de la jonglerie, mais ici, on ne les voit qu’après la lecture en examinant de près. C’est de la haute voltige pour les amoureux des rimes. J’adore les dernières. Il fallait les dénicher. Bravo ! |