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Rathur
7/2/2013
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Commentaire modéré
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Rathur
7/2/2013
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Commentaire modéré
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Anonyme
7/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mona... Dans un premier temps ce sonnet peut paraître un tantinet sinistre mais la métempsychose sous-jacente en fait un poème d'espoir teinté d'humour et c'est ce que je retiendrai.
Matutinal et vernal, qui ne sont pas des mots très courants, sont ici judicieusement employés. Une question cependant, qui est cet homme sage du premier tercet ? J'aime beaucoup le second tercet et particulièrement le vers de chute et son fol opéra... En conclusion un très joli poème classique à la prosodie sans faille... Au plaisir de te lire... |
brabant
7/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Mona,
Prosodie : impeccable Sémantique : impeccable Ce sonnet, placé sous l'égide de la mort, décide cependant de la nier, jouant de mots légers après une "étreinte glacée" : "matutinal", "vernal". Ce texte à priori chrétien ("Eden") a cependant des consonances païennes puisqu'il fait de ton "âme" la fiancée d'un "arbre bruissant" (Quelle symbolique dis-donc ! :)) ) et que tu revis "source, fleur, ou peut-être animal". Tu refuses donc la condition ou la compagnie bienheureuse des anges. Et puis tu valses dans un grand feu... Rien à voir avec une quelconque mythologie hindoue ni même le panthéisme ! Tu es une épicurienne, dévoyée, Mona. Alors, s'il te plaît, reste longtemps parmi nous ! p s : - Comme Alexandre, je pense que "l'homme sage" gagnerait à être défini. "Dieu" (?) qui accueille les petits enfants sous l'avatar de Jésus, mais tu es en futur de dévergondage, la danse et aussi le "fol opéra". C'est pas chrétien ça ! Oh ! :D - Le passage du "corps" aux 'cendres" m'a semblé cavalier. Quand procédas-tu à la païenne (quoiqu'on en dise) incinération ? Donnerais-tu comme moi dans le salmigondis ? :D :D :D La super classe tout bonnement ! |
Marite
7/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Mona !
Seigneur ! Quelle liberté tu nous offres dans ce sonnet ! Je parle du thème bien entendu. Quelle échappée hors des conventions qui nous promettent un au-delà où l'on devrait craindre je ne sais quels supplices ... imaginaires car qui en est revenu pour nous confirmer qu'ils existent bien ? L'esprit fugitif ... La longue odyssée ... La course de mon âme vers l'azur ... Revivre en source, fleur, animal ... Merci pour cette envolée optimiste et réconfortante (je trouve) Et merci aussi pour ces mots que je ne connaissais pas : matutinal, vernal, |
leni
8/2/2013
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Commentaire modéré
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leni
8/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Renaître nargue la mort Après celle-ci l'esprit (l'âme?)taquinera l'oiseau avant une longue odyssée Ma pensée revivra....fleur.. source
..animal De l'arbre mon AME(cette fois c'est dit)sera la fiancée Sa course la conduira vers un nouvel eden...où vit un homme sage(homme ou DIEU) De mon être immortel...mes cendres valseront...Cette vision personnelle n'est pas triste elle est une broderie poétique Une fresque sur un pan de l'éternité que l'auteur a peinte à sa façon Sa peinture est d'un beau talent Elle me semble flirter avec l'humour?Admiratif devant la forme Brassens a écrit:je vivrai ma mort en vacance... Merci Mona |
Miguel
9/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une prosodie justement louée, mais j'aurais préféré "Quand mon corps dormira" et " ma fluide pensée". Avis très subjectif et discutable.
J'aime cette inspiration spiritualiste et cette image apaisante de la mort. Toutefois ce nouvel eden et cet homme sage devraient à mon sens être plus identifiables, à moins que, comme dans les anciennes auberges espagnoles, chacun se repaisse de ce qu'il apporte et y voie qui il veut. Ce "fol opéra" de la fin et sa valse, qui ont leurs partisans, me chagrinent. Il y a là quelque chose d'endiablé qui me jette brutalement hors de l'atmosphère céleste où je flottais. |
KIE
11/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Première lecture :
Pourquoi « homme » sage ? Mais c’est vrai qu’il y a « fiancée », plus haut. Corps, étreinte, taquiner l’oiseau, source, fleur, souffle, printemps, fiancée, homme, azur & Eden, embrasement (7iè ciel ?)… La psychanalyse de bas art va conclure à une sorte d’allégorie, une magnification du style Psyché et Éros de ce qui constitue précisément le fonds de commerce de Freud & Co. Mettons ça de côté mais sans le rejeter totalement, car nous savons qu’où est la poésie, la raison a beau tenir la plume, on ne sait jamais vraiment d’où vient le souffle. Deuxième lecture : Rêve de métempsychose (ou de métensomatose) ? Course de l’âme (forme spirituelle, ange). Azur (céleste empyrée), coeur enfant (pureté), homme sage (connaissance ultime). Irruption de l’« Eden » symbole de l’âge d’or, paradis perdu, idyllique. Mais pourquoi « nouvel » Eden ? Que je sache, l’autre existe toujours, bien que les séraphins (ou je ne sais qui) en interdisent l’accès à la race d’Adam, au moins, tant qu’elle est en viande et en os. Quand s’évapore le corps, l’âme se pâme, elle cherche son espace. D’un côté, une nouvelle incarnation, de l’autre une sublimation après purification par ignition (périssologie puisque « pur » c’est feu). Alors ? Qu’est-ce donc que ce « nouvel Eden » ? Serait-il dans ce tercet final dont le sens m’échappe. Est-ce l’extinction dans un ultime embrasement, la combustion qui souffle la flamme, style nirvãna ? Est-ce autre chose ? L’« étreinte glacée » du premier vers me laisse froid (évidemment), mais placée en opposition au « grand feu » final elle s’impose presque. C’est affaire de sensibilité. Allons ! Ce vers est bon, c’est moi qui ne le suis pas. De plus, si cette « étreinte » est centrale dans ce poème, alors, la première lecture serait la bonne. Une réserve sur « matutinal ». La faute à ces deux « t ». Comme tout le monde le sait, une succession d’occlusives évoque plutôt l’agitation, une suite de mouvements secs, or, il me semble que nous sommes ici dans la douceur, la légèreté ludique. Donc un trouble infime, pas très important, mais il est quand même là. Les vers 5 & 6 m’ont posé un problème. Pour faire simple, malgré le bon travail qui est fait dessus, il me semble que ces deux vers sont qualitativement en deçà des autres. Je gagerais que l’« autrice » (je suis comme ça) doit les maudire ces deux vers et qu’elle y a passé un temps fou. De mon point de vue, ils sont très difficiles à articuler proprement (ou alors il faut les lire comme de la prose, et là, c’est plus du jeu). Ce sonnet se laisse bien porter par la voix. Au final, le ton est plutôt enjoué, c’est une jolie façon de traiter l’outre-tombe… Ou le septième ciel. La petite ou la grande mort ? Restons humble. Ce qui me paraît défaut peut très bien être un effet que je ne perçois pas. Et puis, quand on a pu l’expliquer, un poème reste-t-il un poème puisqu’il a perdu son mystère ? |
David
17/2/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Mona79,
Il y a un souffle très harmonieux dans ces vers, les rimes sont équilibrées et leur alternance sonne bien. Un poème au futur qui commence là où justement la vie s'arrête, pour imaginer une existence plus aérienne ; de "l'étreinte glacée" au "grand feu", c'est le sens du toucher qui serait mis en avant, il me semble que c'est de celui-là que relève la perception des températures. Est-ce celui qui sera le plus difficile à abdiquer ? |
Laroche
23/2/2013
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Bonjour. Je m'interroge sur cette course vers l'azur qui s'opère à rebours de la course du soleil... Mais sans doute n'ai-je pas bien compris le poème.
Cordialement. |
Mona79
4/3/2013
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