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Poésie classique
Mona79 : Sur une harpe
 Publié le 01/11/15  -  24 commentaires  -  442 caractères  -  844 lectures    Autres textes du même auteur

En hommage au talent d’une harpiste de 15 ans.


Sur une harpe



Sous les doigts effleurant la corde
Court un balbutiement d’oiseau ;
Léger zéphyr, la main s’accorde
La grâce souple du roseau.

Puis montent, sublime harmonie,
Les notes pures du concert ;
Au charme de la symphonie,
Dans la beauté l’âme se perd.

Comme la musique d’un rêve
Issu d’un chant sacramental,
Sur l’heure qui coule, trop brève,
Glissent des perles de cristal.


 
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   Vincendix   
10/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien
La harpe est un instrument de musique fascinant, sa forme, son importance et sa musicalité particulière, elle a tout pour plaire. Et puis elle est souvent jouée par de jolies femmes et j'admire les longs doigts faisant vibrer les cordes dans un mouvement d'une élégance sans pareille.
J'aime ce poème évocateur et bien construit mais je reste sur ma faim, ce n'est qu'un petit morceau de dessert, dommage, je suis gourmand de vers de cette qualité.

   Vincent   
19/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme la musique d’un rêve
Issu d’un chant sacramental,
Sur l’heure qui coule, trop brève,
Glissent des perles de cristal.

bonjour

je suis très entonné du résultat

l'écriture harmonieuse les images choisies

les sons que l'on entend

tout s'accorde pour nous faire assister au concert

la musique est vraiment limpide comme le son de l'eau

j'ai beaucoup aimé

   Anonyme   
19/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

C'est joli, c'est léger, sautillant : on dirait du Verlaine.

La grâce souple du roseau et Glissent des perles de cristal
sont les deux vers que je préfère.

On a tendance à regretter la brièveté de ce texte.

   Gemini   
1/11/2015
Je pense que Harpo aurait aimé. Hélas l'instrument se perd sous les coups de boutoirs d'une nouvelle musique. Merci de l'avoir,pour un instant, réhabilité.

   Anonyme   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Mona... C'est un très beau cadeau que tu fais à ce jeune instrumentiste comme à tes aficionados. Tout est douceur dans ce court poème, des doigts effleurant la corde aux perles de cristal en passant par le léger zéphyr...

Bravo et merci pour cette lecture matinale pleine de charme

   papipoete   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Mona; un moment si bref que le mouvement des doigts sur l'instrument géant, évoque par " ces perles de cristal glissant sur l'heure qui coule ".
J'aurais bien vu quelques phrases supplémentaires, tant cette harpe m'inspire une " grande " musique de nuit.
" balbutiement " ne me semble pas très approprié pour évoquer un chant d'oiseau auquel j'aurais préféré gazouillement ?
Mais voici 3 quatrains bien interprétés!

   Lulu   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Mona,

j'aime beaucoup votre poème qui rend hommage à ce jeune harpiste que l'on se représente en train de jouer. Le poème est doux, agréable à lire. De plus, l'instrument fascine ; en tout cas, en ce qui me concerne, car les notes qui s'en dégagent sont toujours singulières.

J'ai enfin beaucoup aimé le jeu des rimes au sein de votre poème.

Merci pour cette belle lecture.

Au plaisir de vous lire à nouveau.

   Arielle   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Comme il me touche ce balbutiement d'oiseau de ta jeune harpiste !
Je l'ai connu sous les doigts de ma petite fille et je retrouve dans la fascination presque religieuse (sublime harmonie, chant sacramental)
qui court entre tes lignes celle que j'éprouvais moi-même pendant ces heures trop brèves ...
Le cristal est bien ce qui évoque le mieux le son si pur de la harpe et la souplesse du roseau tangue en harmonie avec le rideau des cordes.
Merci Mona pour ce merveilleux rappel tout en douceur auquel je reprocherais juste sa brièveté mais peut-être s'agit-il de l'étude d'une débutante ? A 15 ans on ne joue encore que de courtes pièces ;-)

   Robot   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau texte aussi musical que l'instrument qui en est le thème. Un poème auquel l'alternance des rimes apporte un rythme sensible très agréable.
Je me suis retrouvé au grand échiquier de Jacques Chancel à l'écoute de Mme Laskine cette merveilleuse harpiste disparue. Je souhaite à votre jeune artiste une belle carrière.

   Anonyme   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quoi de plus élégant, comme instrument, que la harpe ?
Vous avez su à merveille traduire la noblesse et la délicatesse de ses sons. Et le spectacle que l'on imagine, de cette jeune harpiste inspirée m'émeut beaucoup.
(Ma petite fille est musicienne débutante, mais commence à nous procurer de ces moments qui font monter les larmes au yeux).

J'ai beaucoup aimé votre poème, et comme tous vos commentateurs ici, en aurais bien lu davantage.

   Anonyme   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" balbutiement d’oiseau "
" Léger zéphyr "
" La grâce souple du roseau "
Voici des images qui honorent ce magnifique instrument, qui s'exprime si bien sous les doigts gracieux féminins.

C'est une charmante idée que de rendre hommage au talent d'une jeune harpiste.

   jfmoods   
2/11/2015
Les inversions du sujet, dans chacune des strophes (« Court un balbutiement », « montent... / Les notes », « Glissent des perles »), ne sont pas étrangères à la sensation de légèreté qui émane de ces trois quatrains en octosyllabes à rimes croisées, presque exclusivement riches et réparties équitablement entre masculines et féminines. La variété de la mise en forme (trois enjambements, une coupe à l'hémistiche, une découpe 3/5, une autre 6/2) assure la cohésion de l'ensemble du poème. Le jeu d'opposition entre les verbes pronominaux (« s'accorde » / « se perd ») signale la distance entre l'évidence d'une cause et le déroutant effet sur les sens, la métonymie (« la beauté ») mettant en exergue l'exaltation extrême de l'auditrice. La métaphore (« Léger zéphyr »), la comparaison (« Comme la musique d'un rêve / Issu d'un chant sacramental »), la périphrase laudative désignant les notes (« perles de cristal »), quelques verbes de mouvement (participe présent : « effleurant », présent de narration : « court », « montent », « coulent », « glissent ») ainsi que deux adjectifs qualificatifs avalisant l'absolu (« sublimes », « pures ») appuient avec délicatesse sur la très grande douceur d'un moment traversé comme en apesanteur et dont l'adverbe (« trop ») anticipe déjà la fin. L'allitération en « s », relayée, par endroits, par celle en « z », épouse le cheminement sinueux de la mélodie portée par l'instrument. Une autre allitération, en « l », suggère les étapes d'un envol progressif.

Merci pour ce partage !

   leni   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est un texte simple imagé aux images choisies

Comme la musique d’un rêve
Issu d’un chant sacramental,
Sur l’heure qui coule, trop brève,
Glissent des perles de cristal.

Ces quatre vers merveilleux méritent le détour Bravo Salut amical à toi Leni

   TheDreamer   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien
La harpe est un merveilleux instrument, si peu connu du commun. Je pense à certaines grandes oeuvres de son répertoire : le Concerto en Ut Majeur pour flûte et harpe de Wolfgang Amadeus Mozart (K 299), le sublime Concerto en Si dièse majeur opus 6 n° 4 pour harpe et orchestre de Georg Friedrich Haendel (HWV 294), les Arabesques de Claude Debussy pour ne citer que ces oeuvres magistrales.

Votre petit poème reflète assez bien la grâce et l'élégance de l'instrument.

Je retiens ces vers :

"Sous les doigts effleurant la corde
Court un balbutiement d’oiseau ;"

"Glissent des perles de cristal."

Amicalement.

   Francis   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
les vers se succèdent comme les clapotis cristallins d'une source, d'une fontaine. Cette poésie est au diapason de la harpe. J'aime sa légèreté qui nous emporte hors du temps. Cette partition est bien ciselée !

   Anonyme   
2/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Mona79,

Merci de partager ces instants musique avec nous.
Le poème est certes court mais pas une notre n'est pas à sa place. La Harpe instrument qui se fait rare est ici mise en valeur, tout autant, donc que la jeune musicienne qui lui prête main et âme.

La parallèle entre la longueur du poème et cette heure d'écoute "trop brève" renforce l'idée d'instant privilégié, de partage rare.


Bravo.

   emilia   
2/11/2015
La harpe est réputée pour bercer l’auditeur de ses sons enchanteurs avec une palette sonore limpide et cristalline qui accompagne de façon harmonieuse le chant et la poésie, en offrant des instants de grâce et de pureté angélique ; l’instrument lui-même est déjà une œuvre d’art par sa forme, sa taille, son éclat, la finesse de ses cordes sur lesquelles les doigts de la harpiste dansent et papillonnent avec tant de légèreté, en accord avec cette divine verticalité qui prédispose à l’élévation spirituelle… : merci à vous Mona pour cette agréable parenthèse musicale…

   phoebus   
2/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Les traces de doigts inventent une musique qui palpite. Les notes prises dans l'infime épaisseur des cordes s'échappent pour se fondre dans l'espace.Peu à peu, l'âme décharnée vibre à la mise à nu de l'intime vérité: si la musique existe alors...

   Provencao   
18/10/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Que cela est délicieux!jouant au fond de nos ames...tout ceci est len nous.
Entre nous et notre propre conscience...un silence s'interpose.
Juste magnfique.

   Miguel   
3/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème qui a le bon goût de n'être pas trop long et qui concentre sa force et garde sa légèreté en trois quatrains d'octosyllabes. La fraîcheur gagne à la brièveté. Les vers sont très fluides et mélodieux et on peut parler d'harmonie imitative. Le mot "balbutiement" déjà relevé, n'est pas le terme sémantiquement exact, mais "gazouillement", auquel on pense et qui a été proposé, rend le vers moins joli et sans doute aussi plus convenu. Je pense aussi comme Robot à Lily Laskine que j'eus la chance dans ma jeunesse, de voir et d'entendre en concert à Sommières : un grand souvenir.
Ce poème est une petite pièce tout à fait charmante ; Verlaine a été évoqué, je pense aussi à certains rondels de Gautier : deux références qui font honneur à son auteur.

   ameliamo   
9/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce qui est le plus important dans cette poésie c’est qu’elle a réussi de présenter la musique interprétée, en toute sa beauté. Elle a transmis intacte l’émotion du concert.

   Anonyme   
10/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est harmonieux à souhait, le doigté du poème a su nous faire entendre le doigté magique de cet(te) harpiste, poème court comme l'est l'écoute d'une interprétation musicale, cela nous survole avec son lot d'émotion, qui s’imprègne en nous faisant durer l'instant enchanteur. Très plaisante lecture.

   LEO-P   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De la pureté dans l'efficacité, de la fluidité dans la musique, de la chaleur dans la lumière. Les rimes riches sont précieuses en étoffant la profondeur sonore des octosyllabes déjà chantants. Le lyrisme dans tous les sens du terme. Très bon choix de rimes dans le dernier quatrain (richesse, sens et contraste). Bravo, un très beau poème (même si je dois avouer qu'une fois lancé, j'avais soif de quelques strophes supplémentaires).

   Mona79   
13/11/2015


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