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Anonyme
4/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Impeccable classicisme ! J'aurai un bémol sur "les doigts de l'aurore", image rebattue, mais j'ai apprécié la métaphore du premier quatrain. J'aime le soleil orpailleur, mais trouve dommage que la suite du quatrain le présente davantage comme un peintre que comme un prospecteur... J'aurais préféré voir continuer sur cette comparaison de l'orpailleur.
Le dernier tercet, pour moi, est de toute beauté. |
Arielle
11/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le tableau somptueux d'une aube classique dont le plaisir de lecture est délectable à l'oreille autant qu'à la vue même si j'ai failli m'arrêter dès les "doigts de rose", habilement effleurés, certes, mais tout de même bien présents !
Peut-être "l'implacable voilette" aurait-elle mérité un adjectif moins définitif, plus aérien... Mais je ne boude pas mon plaisir et note en conséquence |
Marite
14/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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De très belles descriptions dans cette toile de maître. Elles nous permettent de bien visualiser ce lever du jour sur la nature. Mais aucune émotion ne s'est éveillée en moi à la lecture de ces vers. C'est dommage. Pour la forme, étant donné qu'il s'agit ici du genre classique je laisse le soin aux spécialistes de donner leur avis.
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Anonyme
20/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des rimes bien riches et une parfaite alternance entre consonantiques et vocaliques. On sent tout le soin apporté à ce texte et le temps dispensé au choix des mots. Par contre, comme le commentateur précédent, je ne trouve pas le petit grain déclenchant l'émotion. Est-ce donc cela la froideur du classicisme ? Je pense que l'auteur aurait du laisser le soin au lecteur de classer ce tableau en chef d’œuvre (vers11). Et pour le titre, j'aurai mis : Vernissage.
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Anonyme
20/7/2011
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Un sonnet de maître pour une toile de maître.
Je suis frappé par la richesse des rimes. ceau, rose, lette, tin, erle Certes elles ne sont pas très originales, mais elles sont très agréables à l'oreille. Ce n'est pas un sonnet narratif et l'on peut modifier l'ordre des strophes sans en changer le sens. Dés lors, permuter les tercets serait une bonne idée. En effet "Vers le tableau naïf, chef-d'œuvre du matin..." est un meilleur vers de chute que "Festonne la lumière où s'irisent les perles." Mais ce n'est qu'une opinion. Merci pour ce joli tableau champêtre |
Pascal31
20/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Mona brode toujours ses poèmes avec le plus grand soin...
Une fois de plus, on sent ici l'amour des mots : chaque vers est ciselé, fignolé, dans un pur classicisme. Alors certes, j'ai ressenti moins d'émotion dans cette aurore naissante que dans vos autres œuvres, notamment "Avec Pégase" ou encore l'émoustillante "Harmonie". Cela provient peut-être de l'emploi de certains mots qui cassent un peu, à mon goût, la beauté de cette description matinale : "chlorose", "ponceau", "orpailleur", "ouïr"... Il n'en reste pas moins un texte de qualité qui recèle de belles images ("le manteau du ciel éclaboussé de rose", "l'argent qu'il soustrait au miroir du ruisseau", "la pelouse émeraude (...) festonne la lumière où s'irisent les perles"...). |
Anonyme
20/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mona. Voilà un sonnet écrit de main de maître. De la bel ouvrage quand bien même je déplore la chlorose et le ponceau pas vraiment poétiques à mon goût. Je sais, je sais, la rime est parfois contraignante... Autre bémol, l'"implacable" qualifiant voilette ; cette dernière aurait peut-être mérité mieux !
Par contre je dois avouer que le tercet de chûte est d'une grande beauté et termine un poème que je qualifierai, sans flagornerie aucune, de Très bien... |
Anonyme
20/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'ensemble est somptueux. La forme du sonnet est irréprochable avec des rimes riches et des alexandrins impeccables.
Cependant, un mot me chagrine quelque peu : chlorose. Il fait naître en moi, dans ce tableau superbement coloré et optimiste du jour qui nait, un vague relent de maladie, de médicament. C'est un peu négatif. Mais, entre autres, l'image "...De l'argent qu'il soustrait au miroir du ruisseau." est superbe. De toute façon, un très beau sonnet. |
Anonyme
20/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Esquisse évanescente : une ombre violette
Projette du brouillard l'implacable voilette Vers le tableau naïf, chef-d'œuvre du matin..." Y a rien à faire : la poésie chez Mona est classique et belle, métrée comme il se doit, j'aurais bien voulu trouver à redire, faire la fine bouche pour un esprit poétique si fin, mais non, je retrouve ce même plaisir parce que cette même lumière, parce que ce camaïeu décliné est, sinon éblouissant du moins enchanteur. |
Miguel
21/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le classicisme dans toute sa splendeur, tel que certains lui reprochent d'être, et tel que je l'adore et qu'il me fait vibrer. Forme impeccable, images empruntées à la tradition (rebattues, peut-on dire, mais j'aime mieux dire familières et toujours évocatrices : les doigts de rose de l'aurore me ramènent à Homère, ce n'est pas rien.) L'adjectif "implacable" appliqué à "voilette" ne me semble cependant pas approprié : l'effet d'oxymore n'est pas atteint, on a du mal à donner un sens négatif à ce qu'évoque ce nom. Enfin dans le dernier tercet, tout à fait digne des éloges qu'il reçoit, j'ai l'oreille un peu heurtée par "Pour ouïr" trop proche de "pourrir" ; mais je me rends compte que remplacer "ouïr" par "entendre" est encore moins heureux.
J'appaludis à l'ensemble, qui fait honneur au classicisme. |
pieralun
21/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau tableau.
L'écriture est parfaite, fluide, rythmée doucement comme le nécessite le poème. Je fais confiance à Mona en ce qui concerne la prosodie. Un poème très descriptif où le "beau", la "douceur" sont à l'honneur. Je ne suis pas fan de ce genre de tableau un peu doucereux; je le comparerai à une peinture Italienne du 16eme-17eme, mais cela est personnel. Mais force est de reconnaître qu'ici, la poésie est parfaitement exécutée, au point qu'elle m'a rendu la lecture très agréable sur un fond qui ne m'émeut guère. Tout le mérite en revient à l'auteur pour qui l'appréciation tient compte de l’œuvre réalisée, et non pas sur le manque d'attrait que j'ai pour le genre. |
Charivari
22/7/2011
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Personnellement, je n'ai pas du tout aimé, même si j'admets que c'est très bien écrit. Du coup je ne noterai pas.
Beaucoup trop léché, trop précieux (le "doigts de l'aurore", pffff... ), trop vieillot, sur un sujet très convenu. Quelques images originales, comme l'ombre violette, mais vraiment, pas grand chose à se mettre sous la dent, aucune vraie émotion derrière tout ça, juste des mots "exquis" et du travail d'orfèvre. On a l'impression que l'idée c'est de faire du "joli", personnellement je préfère la poésie venue du fond des tripes... Mais c'est une question de goût et de point de vue. |
Eponine
23/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un fort beau sonnet á travers lequel s´exprime le génie du peintre pour combiner les teintes á merveille en hommage á la nature.
J´ai vraiment apprécié ce poeme, tant pour le talent qui en découle que pour les images qui en émanent. C´est de la tres belle facture, vraiment. Juste une petite remarque: au deuxieme vers, si l on tient compte de la diérese de " ciel" comme il me semble que cela doit se faire en poésie dite " classique", cela donne non pas 12 mais 13 pieds. Mais sinon, le reste témoigne d´une belle plume. |
Meleagre
25/7/2011
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Beaucoup
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Un tableau comme je les aime, un poème qui décrit avec art la beauté de la nature artiste. Oui, le sujet n'est pas nouveau, oui, ce poème n'est pas exempt de clichés ; mais ils sont traités avec douceur et harmonie, qui m'ont fait voir en imagination ce lever de soleil. La prosodie du sonnet est bien maîtrisée, avec les rimes riches et savoureuses et les fréquents enjambements.
Mais quelques termes viennent rompre, à mon goût, l'harmonie de l'ensemble. J'aime beaucoup les deux premiers vers, avec cette discrète évocation de "l'aurore aux doigts de rose" homérique et ce "manteau du ciel éclaboussé de rose. Mais les termes chlorose et ponceau sont des termes trop techniques et assez peu poétiques, ce qui brise l'effet poétique, d'autant plus qu'ils sont mis en évidence à la rime. Dans le 2e quatrain, j'aime beaucoup les vers 7 et 8, et surtout "de l'argent qu'il soustrait au miroir du ruisseau". Mais je trouve que la métaphore du soleil "orpailleur" n'est pas assez exploitée, et que l'expression "exalte ses talents" n'est pas très heureuse. J'aime beaucoup les deux tercets, et en particulier les deux derniers vers ("la pelouse émeraude", "où s'irisent les perles"). Mais je n'accroche pas avec "pour ouïr en beauté" (ouïr fait vraiment trop vieilli, et l'expression "en beauté" pourrait être remplacée par une formule plus naturelle). Merci Mona pour cette toile de maître. |
Enzoloren
26/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un écrit de toute beauté
les rîmes sont riches et le rythme impeccable que dire de plus moi j'ai adoré mes amitiés |