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Anonyme
13/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
À lire l'exergue, je vous souhaite de croiser un interprète/compositeur, à moins que vous ayez déjà la musique en tête. Chanson engagée, on ne peut plus. Assez raisonnable et pas trop manichéenne, cependant, puisque le troisième paragraphe évoque clairement l'éducation, l'ouverture d'esprit nécessaire à modifier la condition de l'humain. J'ai aimé le refrain, le narrateur sent bien que l'anarchie, comme tout système, concept, a ses travers (un peu pirate, un peu anar) J'ai aussi aimé le recul que conseille de prendre le narrateur face aux doctrines, philosophie de tous temps, les connaître, oui, les appliquer à nos sociétés est plus risqué et risque de dérives. Bon , "vivre de bonnes blagues et d'alcool pur", pas sûr que ce programme soit élévateur d'âmes... Sinon, j'ai aimé l'expression à la fois familière et plus soutenue. Je me suis demandée si toutes les élisions étaient suffisantes pour garder un rythme alerte en chanson. Mais c'est vrai que parfois, l'interprète chante un peu différemment le texte original. Je vois là un bon texte de chanson. Merci du partage Éclaircie |
Corto
13/7/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un slam qui a du souffle, style grand froid avant orage.
En première remarque je dirais que n'est pas Léo Ferré qui veut. Sur la forme je suis surpris par l'irrégularité dans l'utilisation des "e". Pour un slam j'aurais bien vu un plus grand systématisme pour absorber les "e". Ainsi le second vers deviendrait: "Au lieu de s'contenter d'rester vagu’ment mitoyens" etc. Ce serait plus 'prenant' non ? Je dirais ensuite que si tous les "connards" étaient des "technocrates" ou des "énarques" cela se saurait. Dans ce long déroulement on trouve des formules sympathiques, "Espérer qu’on va arrêter de nourrir les actionnaires Avec le jus qu’on obtient en f’sant pourrir des fonctionnaires", mais aussi des aveuglements, comme ce curieux "Qu’les futures générations grandiront dans un terreau Où on préfère s’taper des livres". Je remarque bien sûr l'argumentaire qui oublie de regarder l'état de la planète et les initiatives pour trouver un mode de vie qui la respecte. le "j’brandirai mon drapeau noir" semble un peu passéiste au moment où les vrais révolutionnaires sont ceux qui sont déjà passés de l'utopie au concret porteur d'avenir pour les humains. Mais puisque vous préférez "qu’on vivra ensemble de bonnes blagues et d’alcool pur", je n'insiste pas. Merci pour ce partage. |
ANIMAL
19/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte annoncé comme un coup de gueule anarchiste, et c'est exactement cela. C'est brutal comme un bourre-pif, frappé au coin du bon sens et sans concession ni pour les suivis, ni pour les suiveurs.
La mise en musique devrait être aisée sur un rythme endiablé et même si ça rate, ça vaudra le coup d'avoir essayé. Je crois que j'apprécie l'ensemble de cette diatribe, avec un faible pour "On va bientôt toucher l’fond va falloir arrêter l’forage". Bien écrit et bien pensé, une chanson pour défiler le poing levé. en EL |
Anonyme
28/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour MonsieurNon,
Profession de foi anti-libéraliste... tout est dit, l'exergue annonce la couleur (noire) et le texte ne la dément pas. "Se gratter les urnes", belle image, ô combien vraie ! Dugenou. |
papipoete
28/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour MonsieurNon
Eh bien je dis OUI, mais en commençant par la fin de votre " très long " texte, en se disant comme un écho à votre cri ; oui, rêvons au meilleur sans nous bercer d'utopie ; oh, pas me faire ami des technocrates ni celui des conards mais que la Terre continue à tourner peu-être pas mieux, mais surtout pas pire qu'avant... NB une litanie de colères, de cris vengeurs, le pouvoir aux travailleurs... Bien argumenté, bien imagé avec en plus des voeux que toute couleur de peau, toute sensibilité sexuelle ait place dans notre vie quotidienne... Des mots, encore des mots, disait la chanson... mais on sait bien que la cupidité, l'attrait du pouvoir viennent comme l'appétit devant une belle table ! Nous eûmes biens des exemples de FRERE prenant le pouvoir, et se laissant griser par ce que toujours ils combattirent, fustigèrent... Mais j'aime bien le ton, ces mots apocopés, presque " bon enfant " ne réclamant pas de tête au bout d'une pique... |
Anonyme
28/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
"Je vais continuer à croire qu’on prendra moins au sérieux Ceux qui basent leur morale sur un bouquin poussiéreux" et "en même temps" comme dirait l'autre, "Je vais continuer à croire au pouvoir des travailleurs Et qu’un beau jour ils seront propriétaires de leur sueur" Voilà du bon vieux léninisme habillé de nouveaux atours, de la moraline dont on a essuyé grossièrement la poussière... Ceci juste pour jouer à faire comme l'auteur, contester reste un plaisir dont on ne saurait se priver. Je ne juge pas le fond, seulement la forme qui est plutôt tendance sympathique et gentillette à défaut de me convaincre. Il y a eu du travail que je salue mais sans plus de conviction. |
Gouelan
28/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai aimé ce coup de gueule et je suis en phase avec pas mal d'idées. Pourtant quand je les tourne dans ma tête je me dis que des révolutions il y en a eu et malheureusement elles tournent en rond. Les prochains au pouvoir reconduiront les mêmes erreurs même s'ils ne sont pas technocrates. Au suivant ! Il en faudra du temps pour changer les hommes et le temps, la planète n'en a pas tant que ça. Il faudrait peut-être alléger les vers pour en faire une chanson, tout en oubliant pas notre Oasis et l'air qu'on respire. Merci pour ce partage intéressant. |
Queribus
5/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce "slam"ou de cette chanson qui me semble plutôt réussie même si, sur le fonds, il y aurait beaucoup à dire; il me semble, hélas, en effet, que les utopies ont fait leur temps. Par ailleurs, l'écriture de ce texte a dû demander beaucoup de temps et de travail et mérite le respect. J'ai quand même noté un défaut à votre écrit: sa longueur. Même avec une superbe musique, des arrangements adéquats, faut aller jusqu'au bout et ce n'est pas à la portée du premier auditeur venu. Je vous dis donc bravo et merci et n'hésitez pas à nous fournir encore des vers de cet acabit. Bien à vous. |