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Teneris
4/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé ce poème particulièrement fort, mystérieux et envoûtant comme une promenade dans la solitude d'un crépuscule d'hiver. Le rythme irrégulier donne une certaine impression mêlée de vie et d'inquiétude, à l'image des mots oscillant entre l'onirique et le tragique.
Le premier vers est admirable dans sa simplicité comme dans sa force suggestive, nous plongeant - presque au propre comme au figuré - dans l'ambiance de givre et de mouvance caractérisant la suite. Le vers suivant est également très réussi, alexandrin inattendu, immobile comme la voûte d'un pont surplombant le fleuve. J'ai de même beaucoup aimé « je m'interdis la vue des corps morts des églises » et « à demi déchiré par l'absence », où sons et sens en synergie peignent un tableau d'émotions original et très profond. J'ai aussi apprécié le quatorzième vers pour son image surréaliste, inattendue mais pourtant en parfaite adéquation avec le fil de la narration ainsi que la manière dont « muet » et « respiration », de part leur disposition, mirent ce qu'ils expriment. J'ai par contre un peu moins aimé « qui frôle l'épaule », à cause de son rythme en cinq temps qui coule de manière moins fluide et de ses sonorités à mon sens un peu disgracieuses. J'ai aussi trouvé l'usage de « planquer » peu inspiré, sa connotation moderne tranchant avec le caractère plus éthéré des autres vers. |
Lulu
10/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce Paris singulier qui se dit au travers d'une forte présence. Et quoi de plus beau dans un poème que de dire cette espèce d'être au monde en lequel nous sommes. Ici, je trouve que c'est particulièrement bien réussi. Il y a la Seine, puis la présence du locuteur ou de la locutrice qui semble être dans une sorte de face à face avec soi et ce qui l'entoure. On se laisse porter par ses sensations "Il fait froid sur la Seine" ou "surgit un souffle d'air qui frôle l'épaule" ; son regard "je m'interdis la vue des corps morts des églises"...
Ce que j'aurais éviter, peut-être, c'est le verbe "planquer" que j'ai trouvé un poil trop familier. Une vague impression... J'ai bien aimé le souffle et "la respiration" de et dans ce poème... Bonne continuation à l'auteur. |
ikran
11/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
c'est je trouve fantastique car il y a une simplicité, une légèreté, une complexité et une lourdeur, une joie, une tristesse, qui se côtoient tout le long. Félicitations, Ikran |
StayinOliv
15/4/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé la musicalité de ce poème et même si je ne suis pas sûr d'en avoir compris toutes les images ( le chef éléphant ), je me suis vu au bord de la seine et c'est le plus important, par une seule et simple lecture, de pouvoir se transposer au lieu décrit.
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Gemini
26/4/2016
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Je trouve beaucoup de références dans ce texte ; Zola, Kipling, Napoléon; mais le lecteur étant ce qu'il est, il fait dire au texte un tas de choses qu'il n'a sans doute pas voulu dire.
Le côté radical de l'écriture (ni ponctuation ni majuscule) agrémente bien la volonté de froideur du texte (à part cet encart sur l'ivoire du chef éléphant qui me semble déplacé, peut-être même hors propos par rapport à la recherche épurée qui l'entoure. Mais peut-être s'agit-il d'une tactique, un effet de manche pour réveiller le lecteur qui m'est inconnu). Hors atmosphère, le sujet me semble diffusé dans le champ lexical : froid, lambeau de peau, muet, corps morts, églises, déchiré, absence, souffle, gloire, plus témoins... De quoi se douter que la journée n'a pas été rose sur Paris, ou que son observateur hivernal n'était pas dans la plus grande forme de sa vie, mais cela s'arrête ici pour moi. je n'ai pas l'ouverture d'eprit nécessaire à m'imaginer mieux ou disons plus juste. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié. Loin de là. Vous trouverez sans doute ma question idiote, mais donner des pattes d'éléphants aux ponts de la Seine (seule phrase à l'imparfait), était-ce vouloir évoquer les seventies ? |
Pimpette
26/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"lorsque tout se rendort
dans le noir de la Seine c'est le sein de Paris qui enfante sa nuit" Il est beau ce Paris mystérieux, poignant, de l'auteur en balade! On a fait tant d'images sur le sujet que je suis étonnée et ravie devant ces éléphants singuliers et vrais! A lire à haute voix bien entendu car cette belle forme sans aucune monotonie réclame qu'on épouse le rythme choisi et necessaire... |
Robot
26/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime quasiment tout de ce texte. Son cheminement, son écriture simple (pas simpliste), ses images. Seul le passage sur le chef éléphant me semble comme une digression qui m'a fait sortir du déroulement de ce texte. (peut-être un effet des parenthèses ou bien je n'en ai pas compris l'intention) Mais c'est un détail qui n'a pas gâché mon plaisir de lecture.
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Anonyme
26/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très beau poème je trouve.
J'y vois l'évocation des SDF (les lambeaux de peaux), dans la nuit glaciale. L'oubli de ces gens aussi. J'y vois une promenade romantique en amoureux, l'évocation des ponts traversés par les amants. Et peut être que je me trompe totalement! Mais tant pis, j'ai aimé le rythme et les mots (sauf les parenthèses que je trouve en trop). Un beau travail, merci. |
Pouet
26/4/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
J'aime le côté surréaliste du texte. Le coup des "jambes d'éléphant" par exemple j'aime beaucoup. Le début et "l'esplanade qui se cambre" me parle bien aussi. Un peu moins fan du "cœur déchiré par l'absence" qui fait tout de suite plus convenu dans cet univers d'onirisme. Peut-être que trois fois "souffle" est-ce trop? Malgré tout un bon moment d'originalité à vous lire. |
Alcirion
26/4/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Excellent texte ! J'aime beaucoup la suggestion de noirceur, du début à la fin (même si je n'ai pas saisi l'idée générale). Une atmosphère bien rendue, mystérieuse, des images intéressantes (les ponts pour des jambes d'éléphants, par exemple). Une forme aboutie et nuancée qui impose un ton négatif et légèrement inquétant en évitant le travers d'en faire trop.
(Allez, après avoir relu deux fois, je donne mon tout premier passionément, pour la réussite formelle) |
emilia
26/4/2016
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Comme une scène théâtrale saisie sur le vif, dont le décor est la Seine et les ponts de Paris aux arcades semblables à des pattes d’éléphants, où le narrateur traduit les sensations perçues à travers son corps, à la fois le froid qui fait frissonner sa peau, le souffle de l’air sur son épaule et le frisson glacé évoqué par la mort, les « corps morts » répartis « dans les églises aux quatre vents… », tous ces disparus qui ne peuvent plus être témoins…, la peine due à l’absence qui déchire le cœur à demi en fournissant les détails de la mise en scène qui affinent l’état d’âme : son regard muet, ce qu’il voit et s’interdit de voir, sa respiration, son attente, la mise en perspective d’un alignement de « jambes » pour mieux donner corps à cette vision métaphorique… ; une façon de rendre gloire aux absents en laissant entendre que le fleuve les accueille en son sein comme dans un berceau pour leur nuit éternelle, avec une grande sobriété dans l’émotion qui n’en est que plus intense…
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Anonyme
26/4/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Mourmansk,
Je suis un peu partagé sur ce poème... J'aime assez bien les mots et les images sont justes... et belles, malgré la dureté du sujet. Or, si la première partie se veut compréhensible, la seconde l'est beaucoup moins, voire pas du tout... Du moins en ce qui me concerne. Je vais donc noter sur le ressenti. Bien à vous, Wall-E |
Anonyme
26/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je trouve qu'il règne sur ce poème une atmosphère insolite peut être même la nostalgie d'une absence (?) " surgit un souffle d'air qui frôle l'épaule et le cœur à demi déchiré par l'absence " "du temps où les ponts n'étaient que des jambes d'éléphants qui faisaient la course " Est-ce là une plaisanterie qui se disait à deux ?...
" je m'interdis la vue des corps morts des églises plantées aux quatre vents " superbe image. |