|
|
Arielle
10/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une très belle construction pour ce poème dont le rythme bat magnifiquement avec la houle.
J'ai un peu de mal à visualiser certaines images (les haut-de-forme par exemple) d'autres m'enthousiasment : "Les flots carnassiers aux nerfs d’argent, ... Taillent des couteaux d’acier forgeant Le fer de lune." Dommage pour "l'algue brune" que je sens trop déposée là pour la rime. Bravo pour ces "gorges de pluie sur l’eau qui bat" L'ensemble a vraiment beaucoup d'allure. |
Raoul
15/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Plus qu'impressionniste, je la vois cubiste, cette marine…
Musicalité, créativité dans les images, dans les cadrages et les ambiances, des rimes bienvenues… J'aime beaucoup le choix du rythme en 9/4 qui est à la fois chantant et prend à contre pied. Des angles d'attaques renouvelés. J'aime l'âpreté du poème, le fracas des vagues, sous le fantastique "fer de lune". |
Anonyme
17/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour,
J'aime beaucoup ce poème, dont le rythme original m'a séduite (9/4/9/4 : peu courant et très bien réalisé), mais aussi les images, recherchées et fortes. J'apprécie notamment : "Un rayon de nuit s’ébroue dans l’eau" "Le clairon du vent sonne au combat / Contre la terre" et le dernier quatrain en écho au premier, superbe. Seul tout petit bémol : le léger heurt phonétique sur "blinDES D'Ecume". Très beau texte intimiste, aux métaphores prenantes. Merci pour ce vrai plaisir de lecture. |
bulle
18/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une écoute très agréable grâce à ce balancement en 9+4 qui fait tourner de belles images :
"Un rayon de nuit s’ébroue dans l’eau" "Les vagues de suie font des chapeaux, Noirs haut-de-forme" "Buisson de Guinness aux bras béants" En fait, il faudrait tout relever pour ne pas perturber l'homogénéité de l'ensemble. Ce qui en ferait presque oublier cette lame de fond lancinante qui musique sombrement les lignes. Un rendu très efficace en tout cas. |
Lariviere
18/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour !
Ce court poème est un peu monotone au niveau rythme mais, d'une part, le rythme est bon : l'aspect houleux voulu et justifié par le choix du thème est bien présent, et d'autre part, celui-ci est interrompu par l'arrivée de l'avant dernière strophe et de son point d'exclamation qui donne tout l'intérêt de la monotonie phonétique du début. La construction, ainsi que les images poétiques, contiennent suffisamment de qualité et d'originalité pour intéresser le lecteur, et procurer une lecture agréable, ce qui a été le cas pour moi. Félicitations à l'auteur ! |
Leo
19/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très beau poème, superbes rouleaux de mer qui déferlent sur le lecteur dans cette alternance 9/4, où les ennéasyllabes impairs donnent la musique de la mer et les vers courts le rythme lancinant du reflux.
Cette marine est forte, à la fois sombre, violente et pleine de vie. Joli travail. |
Anonyme
23/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Mr-Barnabooth ! Un très beau texte servi par un rythme 9/4 figurant très bien les flux et reflux... De très belles images aussi ! En conclusion un poème tout à fait réussi où le choix des mots permet de visualiser cette peinture marine tourmentée...
|
Anonyme
23/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très beau poème qui me parle vraiment. Le champ lexical est admirablement choisi, et la musique est là, souveraine. J'ai pensé en vous lisant à du Laforgue. Merci pour cette lecture.
|
irisdenuit
23/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Salut S.A.,
Magnifique ! Je pourrais le citer dans son entité tant il est visuel et ourlé de nostalgie. Je n'ai absolument aucune critique à formuler. Du talent à son meilleur ici. Merci. Amicalement, Iris |
framato
23/11/2010
a aimé ce texte
Pas
|
Un peu de mal à entrer, mais une impression reste : presque rien n'aurait suffit à faire un texte superbe. (je pense que le tout aurait pu être meilleur).
|
Anonyme
23/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Le rythme des vers fait réellement ressentir la houle, le rouleau des vagues. Une belle sonorité à la lecture à haute voix. Moi qui habite à proximité de la mer, je m'y suis crue, j'ai reçu les embruns envoyés par le clairon du vent.
Merci pour ce délicieux moment. |
Bidis
24/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Par moments, on a l'impression d'être en face d'éléments déchaînés, ("Des gorges de pluie sur les rouleaux", "Les flots carnassiers aux nerfs d’argent", "Le clairon du vent sonne au combat", ...) par moments ça reprend sa respiration dans des métaphores plus élaborées ("Les vagues de suie font des chapeaux") ou poétiques ("Un rayon de nuit s’ébroue dans l’eau"). C'est bien ce que l'on éprouve devant la mer en furie et comme j'adore avoir des impressions quand je lis quelque chose, je trouve que c'est extrêment bien. De plus, le titre évoque une peinture, ce qui justifie pleinement le style extrêmement imagé.
Mais je n'ai pas bien compris - pas aimé - "Buisson de Guinness aux bras béants". Cela veut-il évoquer la mousse de la bière ? Sans ce vers, j'aurais mis "exceptionnel" au lieu de "très bien". |
ristretto
24/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
beaucoup de choses ont deja été dites
mais ce poème le mérite pour moi, c'est un tableau - de ces mers de tempêtes et en écho de nos tempêtes intérieures beaucoup aimé cette atmosphère |
Lhirondelle
28/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Quel plaisir à l'écoute cette "Marine"... Mr-Barnabooth.
Quel rythme approprié ! Chaque strophe est une vague qui crache ses coquillages poétiques, reflue et revient à la charge. Un poème homogène pour ses qualités d'écriture indéniables et dont chaque strophe est un tableau à part entière... Merci, un vrai plaisir de lecture poétique... |
Meaban
30/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
le traitement maritime est généralement convenu et conventionnel, or ici je retrouve des impressions, de celles que j'éprouve allant sur les côtes proches de chez moi
je vous félicite pour cette focale que j'aurais pu louper |
Anonyme
11/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'adore la mer, alors le titre m'a attirée tout de suite.
Je me suis retrouvée devant des éléments déchainés. J'ai bien aimé l'identification de l'auteur ("Et me ressemble") Ce poème a le rythme des vagues, des rouleaux, de la colère de la mer. j'ai beaucoup aimé l'imaginaire se dégageant des métaphores, très riches à mon gout. joceline |
Lyl_mystic
5/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ignore comment je suis arrivée à ce poème, mais les images et les sonorités sont très belles. Beaucoup de douceur malgré une évolution plus houleuse et de mélancolie dans ce paysage marin, une véritable sensibilité et délicatesse dans cette poésie. La troisième strophe est un peu plus lourde, notamment au troisième vers mais je me suis laissée voguer au creux d'une vague sous un halo lunaire.
"Des gorges de pluie sur l’eau qui bat, La peur me semble Un rayon de nuit qui vit tout bas Et me ressemble." Un reflet de solitude dans ces mots, joliment dit. J'ai oublié de dire que le rythme faisait des petites vaguelettes sonores *_* |
Anonyme
3/7/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
J'ai voulu tenté de lire un autre texte pour ne pas rester sur du négatif. Et là, c'est l'explosion d'émotion. Vous avez réalisé là un petit chef-d’œuvre. C'est tout simplement sublime; le texte est superbement vivant, les images sont fortes et posées avec une grande originalité.
J'adore " Les vagues de suie font des chapeaux, Noirs haut-de-forme Que la mer essore en un drapeau Pour uniforme. " " Buisson de Guinness aux bras béants, Bardé de brume, Les soldats de mer sont des géants Blindés d’écume." Tiens, pour le plaisir une dernière : " Fêlures des eaux, tel un ébat, Un cri de guerre ! Le clairon du vent sonne au combat Contre la terre. " Ce poème, fond comme forme, m'a complètement embarqué, tant tout est posé avec subtilité, aisance. Un texte qui vous donne le vertige, tant il a une forte présence, il est puissant par l'émotion qu'il dégage. Les lectures se suivent et ne se ressemblent pas, comme il est bon d'être persévérant. Pinceau/plume font un duo de choc, l'ensemble est magnifique, j'en fais plusieurs lectures, un immense plaisir. |