|
|
Anonyme
22/3/2015
a aimé ce texte
Passionnément
|
Un magnifique travail. Beaucoup de maîtrise et de rigueur sans pour autant diluer la force de l'émotion, contenue, discrète, comme contenue dans un poing.
Fragments dites-vous ? Bravo pour cette répétition pleine de cohérence sans aucun arrière-goût d'artificiel. Bien au contraire. (et, en vous relisant après publication, je formule le voeu qu'un musicien vous propose d'en faire une chanson...) |
Luz
22/3/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
C'est véritablement un très beau poème.
Je ne suis pas très doué pour les commentaires, mais je sens là qu'on touche à une certaine "perfection poétique" : la forme, le sens, l'émotion... Merci. Luz |
papipoete
22/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour myndie; le poème martèle des vers répétés, comme pour rappeler, rafraichir la mémoire d'un "amnésique", que malgré l'intrusion dans son for intérieur, son antre à l'âme nue, il n'a pas su saisir ce corps que vous lui tendiez. Maintenant que le feu est éteint au creux de votre abîme, l'aimé vit la solitude des amours inertes, voudrait vous en faire reproche, alors que si longtemps vous lui ouvriez la porte...qu'il n'a pas franchi.
C'est bien écrit, tels les 10e et 11e vers "des soupirs... "cet abîme... et ces répétitions aux airs de refrain! |
Francis
22/3/2015
a aimé ce texte
Passionnément
|
Sur le chemin qu'on refait à l'envers, on rencontre des vides, des rendez-vous manqués, des graines d'amours qui n'ont pas fleuri, des destins qui se sont croisés puis se sont éloignés. Ils ont parfois laissé des regrets, une douleur enfouie dans notre antre. Ce poème ressemble à une chanson et je l'imagine bien chantée par Gainsbourg.
|
leni
22/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Parfois on rate le coche et on s'en rappelle avec "pudeur" C'est la faute à l'autre mais ce pourrait être la faute à l'un Les mots pour le dire sont ciblés avec intimité Ce texte est superbement ciselé et il exprime des vérités:
Les solitudes naissent des amours inertes : C’est l'infinie douleur dont tu te fais le chantre. ET ce vers est répété ; il dit l'essentiel De même: Ne me reproche rien, la porte était ouverte... Du bel Art Merci pour ce moment privilégié Salut cordial Leni |
Arielle
22/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Depuis ce matin je m'évertue à chercher quel système de forme fixe préside à l'ordonnance de ce beau poème. Après avoir mis en couleurs chaque vers de l'ensemble, je renonce à trouver la clé de cette forme qui ne doit rien au hasard puisqu'elle respecte le principe des rimes embrassées ...
Allez, je vais me concentrer sur l'élégance de ces quatre quatrains que je trouve très réussis, utilisant avec brio leurs répétitions pour violer l'intimité de ce solitaire à la porte ouverte. Bravo Myndie ! |
Damy
22/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Très ému par la douleur de cette "voyeuse éhontée".
La forme originale est magnifiquement agencée dans une lancinante mélodie qui met parfaitement en musique cette oraison nostalgique tout empreinte de contrition. Merci beaucoup, Myndie. |
Anonyme
22/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour myndie. je n'ai pas trouvé à quoi correspond cette forme poétique. Vous avez sans doute emprunté au pantoun, au rondeau, etc. cette reprise de vers d'un quatrain à l'autre... Le résultat est probant bien que la majorité des rimes soit féminine. Un détail sur lequel j'ai buté à la lecture, le vers suivant :"Les solitudes naissent/ des amours inertes", avec sa césure 7/5 qui n'est pas du meilleur effet. Le thème est intéressant et méritait sans doute d'être traité avec un peu plus d'attention quant au genre des rimes mais l'ensemble est très plaisant... et on y trouve de très beaux vers :
Brûlant du souvenir de mille nuits désertes. Ne me reproche rien, la porte était ouverte… Un joli travail ! Bravo... |
jfmoods
22/3/2015
|
L'aspect enchanteur du vers à la fois initial et final tient, pour partie, à l'effet de gradation (du regard curieux vers le mouvement de prospection), pour partie à l'écho inversé de ses assonances les plus saillantes (« en », « é », « é », « é », « é », « an ») et de l'allitération en « t » (par ailleurs assez présente, avec celle en « d », au fil du texte). Le caractère fermé du propos épouse la logique rigoureuse de la perspective envisagée. L'oxymore (« amours inertes ») résume pour ainsi dire à lui seul l'ambiance invariablement janséniste de l'évocation (que matérialise l'utilisation du mot « chantre »). L'allitération en « v » (« vide d'un ventre ») appuie sur la sensation de privation. La périphrase (« Cet abîme insondable où le feu se concentre ») confirme l'éloignement des plaisirs terrestres pour une focalisation exclusivement spirituelle, ce « teetotalisme du coeur » dont parle Amiel dans son journal intime. L'allégorie (« Ton âme... nue »), les hyperboles (« infinie douleur », « mille nuits désertes »), le marqueur d'intensité (« si désespéré »), les deux points, le point d'exclamation et les points de suspension se présentent comme autant d'étapes obligées de l'implication inquiète d'une locutrice dont l'espoir trompé (conditionnel passé : « J'aurais voulu te voir ») se défend de toute intrusion intempestive (impératif : « Ne me reproche rien », suivi du constat indéniable : « la porte était ouverte »). Nul doute que l'allocutaire préférera considérer sa vie intime sous l'angle d'une liberté personnelle telle que la poétesse nous la suggère (expression à caractère mélioratif : « doux soliloque »).
Merci pour ce partage ! |
Anonyme
22/3/2015
|
Bonsoir Myndie,
Si je ne m’abuse, il s’agit d’une cyclanelle. Il y a quelques temps, tu nous avais racontée l’histoire de cette forme poétique créée par un de tes amis. Ici tu la mets à l’honneur pour un autre de tes amis, et si la poésie classique ou néo classique ne me touche pas plus que ça, ayant été voyeuse éhontée moi aussi, je crois comprendre tout ce qui se joue dans ton poème. ^^ J'attendrais avec une grande impatience que tu me livres quelques unes de tes clefs... Enfin, si tu le souhaites, bien entendu. Ces vers répétés qui se balancent en divers endroits font un groove chaloupé de souffrance. Celle qui émane de tes mots choisis et qui semblent tellement sincères. Même si cette forme de versification reste pour moi totalement hermétique, j’applaudis le fond qui me touche beaucoup. Merci |
MARIAJO
22/3/2015
|
Myndie,
Bravo. Je ne suis pas une spécialiste dans l'analyse des poésies. Je réagis aux lectures sous le coup de l'émotion. Vous m'avez émue. Je écris aussi de la poésie mais sans en connaître vraiment les règles. C'est la première fois que je vois cela: reprise de chaque vers de la première strophe. Bravo!!!! |
Anonyme
23/3/2015
a aimé ce texte
Passionnément
|
Je n'avais jamais vu un tel exercice, et c'est une réussite, indéniablement. D'abord par la répétition des vers selon un agencement bien précis, sauf pour quatre d'entre eux, qui restent uniques. Enfin par la double signification de cette même répétition, comme un refrain pour ne pas oublier ce qui fût.
Un grand bravo ! |
pepehache
25/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Excellent poème. Le rythme bien sur est hypnotique et engageant. Mais surtout les expressions ont un presque parfait équilibre. Simples sans être banales qui favorisent une lecture fluide. Subtiles et suggestives qui laissent la porte ouvertes à l'imagination et aux sentiments mais sans être obscures ni hermétiques. Un poème que l'on ressent dés la première lecture et que l'on prend plaisir à relire.
|
Vincent
25/3/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
ce que je trouve le plus passionnant dans votre poème est qu'il contient ce qu'on attend de la poésie
son rythme très précis sa musicalité dont on entend la voix ces images merveilleuses et son originalité intemporelle merci beaucoup |
Pussicat
25/3/2015
|
bonjour myndie,
Je suis soufflée ! tout y est : la musique, le choix des mots et des rimes, le rythme, et ce livre ouvert offert aux lecteurs... c'est magnifique, au-delà même du travail qu'exige cette forme que tu adoptes et fais tienne pour dire quelque chose qui te tient à coeur... et c'est bien du coeur que tout cela jaillit, du ventre, de l'âme, du corps tout entier... comme l'eau d'une fontaine claire et pure et si fraîche... le lecteur devient voyeur malgré lui et c'est un sacré beau cadeau que tu lui offres là. Superbe, je n'irai pas plus loin, superbe ! Merci myndie (ps/ "Ton âme y était nue" / Ton âme y est ténue) |
Myndie
26/3/2015
|
|
ikran
30/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
je trouve que vous mélangez avec beaucoup de talent la rigueur de la versification et la simplicité presque orale du langage moderne, "enfin te préférer" / "ne me reproche rien, la porte était ouverte..." Enfin tout dans ce que vous évoquez paraît limpide. Bravo, Ikran |
antonio
30/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Tout d'abord, merci pour tes commentaires sur mes haïku "FRAGRANCE"
Et merci pour tes poèmes que je lis et relis avec grand plaisir. Antonio |
antonio
29/7/2015
|
Commentaire modéré
|
Lulu
19/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Myndie,
j'ai trouvé ce poème vraiment magnifique. J'ai été d'abord attirée par le titre qui appelait quelque chose de particulièrement beau, et je ne suis pas déçue. J'ai surtout aimé "Ne me reproche rien, la porte était ouverte" ; le ton de ce vers, à la suite des autres, et avec les autres, est vraiment superbe. Il introduit ce côté intime qui court et affleure tout au long du texte. Ce doit être l'impératif : "Ne me reproche rien" que je trouve génial. Enfin, la reprise des vers est comme un jeu avec le lecteur, une manière aussi de dire ces choses comme autant de fragments de réel, à la manière dont une vérité peut faire surface, avec ses hésitations, ses facilités. Je suis bien contente de découvrir ce texte fabuleux. |
MissNeko
15/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément
|
Tout simplement magnifique.
Je ne vois rien à dire de plus ! |
Vincente
11/1/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Des fragments si implicitement prolixes. La voyeuse éhontée qui se livre ici dévoile une générosité rarement l'apanage du voyeur. Et pourtant c'est cette richesse qui lui a permis de laisser "la porte ouverte".
J'ai beaucoup aimé chaque mot, chaque signe, chacun à sa façon dit "Cet abîme insondable où le feu se concentre." "Ne me reproche rien..." Mais que reprocher à ce beau regard ? Je ne vois rien dans ces vers qui viendrait ternir sa vision |