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Mokhtar
20/3/2018
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J’ai lu ces textes parce que j’aime bien l’écriture de Myndie. Mais je dois avouer être assez insensible à ce genre de poème. Ils me font penser aux apéricubes : beaucoup de travail d’épluchage pour un tout petit plaisir. Du coup, je suis allé me rassasier avec « rivages » et « le rayon vert ».
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papipoete
20/3/2018
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bonjour myndie
je vois ces tercets rythmés par leur 5/7/5 , et réglés comme du papier à musique ... Je ne connais ( grâce aux mots fléchés ) que celle du théâtre Nô, mais ne pourrais la goûter comme il se doit ! Il en va de même pour le Haïku, qui semble une petite toile laquée, que le peintre a mis sur 3 lignes à savourer ... par le connaisseur, que je ne suis pas ! Je suis sûr que dans le monde d'ONIRIS, se trouve l'amateur qui se régalera de vous lire ! |
Robot
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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La forme me semble correcte, Reprise des thèmes du tableau la nature est présente.
Mes préférés le 3 et le dernier. Car les trois vers sont bien liés, forment un bon groupe. J'ai moins gouté le 1 à cause de la tonalité chrysali"de-de". Je n'aime pas trop l'intervention du narrateur dans le 2. J'aurais préféré une neutralité. "un" regard dans l'eau, par exemple. J'ai pris assez de plaisir à la lecture de cet ensemble. |
Luz
20/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est peut-être un peu abstrait pour des haïkus : deux lunes, flammes de glace, aiguillons d'orage, etc : en fait c'est par moment de la poésie "normale". S'il y a un point à la fin de chaque haïku, pourquoi n'y a t-il pas de virgules parfois dans le texte ?
Mais j'ai bien aimé, surtout le 3 : la brise qui dérive (très beau). Merci. Luz |
Anonyme
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Myndie
Je ne connaissais pas cet écrivain. Bien que je ne sois pas très attiré par ce style de poésie, j'ai trouvé intéressante votre façon d'analyser et ressentir ce dessin - entouré d'ailleurs des haikus que vous nous soumettez- " Le dard de la branche oublié de la lumière un accès de fièvre." " Dans l’onde sans âme au sein des houles laiteuses le temps d’une étreinte." Parmi les sept que vous avez écrits, ce sont ces deux que je visualise le mieux en regardant l'oeuvre. |
Anonyme
20/3/2018
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Je trouve que ça manque de simplicité et de naturel pour des haïkus. Mais de belles impressions.
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Brume
21/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Hello Myndie
C'est bien la première fois qu'un poème de toi ne me transporte pas. J'ai essayé de m'imprégner de son essence en le lisant plusieurs fois. Pourtant les images sont tellement belles, elles respirent la vie, tu as toujours cette belle écriture. Mais il me manque les sensations. Toi qui d'habitude m'en offre des bouquets. Je n'ai pas le temps de "voir" de "sentir " leur parfum et leur présence, car tout est trop court, tout est déjà fini. Oui le haïku c'est des vers courts, mais selon moi, les sensations doivent rester et m'accompagner tout le long de ma lecture. Les rares haïkus que j'ai aimé c'est que l'auteur a réussi à me transmettre des sensations tout en fraîcheur et en légèreté. Ton poème est très beau, j'aime ses teintes, ses couleurs. La 3ème et la 4ème strophe sont mes préférées. |
Anonyme
21/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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« Le haïku, poème bref… qui traduit le talent du poète à saisir le merveilleux au cœur de l’ordinaire. Il met en évidence un détail, un échantillon du monde, qui résume le tout, signifie le tout, donne au tout sa profondeur. » Hervé COLLET.
Ce n’est pas un haïku mais bien sept qu’il faut apprécier. Ayant lu MURAKAMI et son superbe « 1Q84 » il m’est aisé de retrouver ce raffinement et cette sensibilité toute japonaise que le poète, par son talent, a su rendre au travers de ces sept pièces. Art méconnu et sans doute peu apprécié, merci de le faire découvrir aux amoureux de la poésie. |
Myndie
26/3/2018
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Ombhre
27/3/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Amateur de Haïku, je ne suis pourtant pas rentré dans ce poème de sept haïkus enfilés comme des perles sur un par ailleurs très joli collier. Il y manque pour moi la densité, la compacité de la forme originelle.
Reste de belles images et un style maîtrisé, mais je n'en ai pas saisi l'âme. Merci pour le partage. Ombhre |
Anonyme
27/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Haïku" j'ai appris au fil de mes lectures, à "apprivoiser" leur expression, tellement différente de la nôtre. C'est tout un art de la retranscrire ...
Je ne suis pas assez expert pour "juger" de leur qualité, je me contenterai d'exprimer mon ressenti. Certains m'ont paru plus en adéquation : " Incendie d’été la fleur de coton se cambre un trait de pinceau " " Le dard de la branche oublié de la lumière un accès de fièvre " Et d'autres un peu moins : " Un arbre se brise l’orage et ses aiguillons font peur à la nuit " " Deux flammes de glace mille brisures de givre mon regard dans l’eau " Cependant l'ensemble est plaisant à découvrir. |
Sodapop
28/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé l'originalité de ce poème. Qui est au final reste un vrai poème et non une accumulation de Haïkus pour moi. Je trouve l'idée brillante et sortant des sentiers battus, c'est ce que j'aime sur le sujet poétique, le petit plus qui fait quelque chose d'unique.
De plus, je ne connaissais pas cet auteur Mirakami, et cela me donne vraiment envie de parcourir son travail. J'adore le style du Haïku qui pour moi est un courant nécessaire pour saisir l'instant. Il est ce que l'on retransmet sur la page blanche d'un moment vivant et non figé. Tu as su le faire à merveille dans ton texte Myndie. Encore bravo et merci pour ce partage. |
Louis
3/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une belle expérience poétique dans la forme des Haikus.
Leurs règles de métrique sont respectées, 17 syllabes sur trois lignes réparties en 5-7-5 La référence aux saisons, traditionnelle dans les haïkus, est bien présente : le printemps dans le premier ; l’hiver indirectement dans le deuxième, par la glace et le givre ; l’été dans le quatrième ; l’automne peut-être, indirectement, dans le cinquième. Un haïku, paraît-il, ne doit pas être expliqué, je ne tenterai donc pas d’explications, juste quelques remarques pour commentaires. Si les « clins d’œil » à Murakami sont bien présents, en particulier dans le premier haïku, avec « le livre » (1Q84), la chrysalide, et les « deux lunes », l’ensemble des lignes poétiques fait référence, me semble-t-il, à l’image qui nous est présentée (une toile, un dessin, dont l’auteur n’est pas précisé). Cette toile est en premier lieu évoquée comme la représentation d’une chrysalide, en référence au roman de Murakami, mais on sort du livre, comme l’a précisé le premier vers : « En sortant du livre ». Les sept haïkus sont indépendants les uns des autres, mais ils ont en commun une même référence à ce qui apparaît d’abord comme une chrysalide. Celle-ci évoque l’étape d’une métamorphose et, d’un haïku à l’autre, on assiste, en effet, à une transformation de cette chrysalide, modification du regard qui la contemple. L’ensemble des poèmes constitue une variation en sept tableaux de la même représentation. Dans le deuxième haïku, la chrysalide prend l’apparence des «flammes de glace » dans les formes blanches de la toile. L’oxymore indique une union des contraires ; ils ne font qu’un dans la métamorphose puisque l’un se mue en l’autre. Dans le troisième haïku, les teintes et les formes du tableau se font sonores. De même que Kandinsky disait peindre la musique, la toile ici évoquée peint « la rumeur du couchant », le « tumulte de la cascade ». Ce ne sont plus seulement les contraires qui s’unissent, mais les couleurs et les sons, les timbres et les formes, l’ouïe et la vue, de telle sorte que les sons se voient et les couleurs s’entendent. La chrysalide muée en flammes de glace, puis en tumulte de cascade, se transforme en « fleur de coton » dans le quatrième haïku, puis en « houles laiteuses » dans une « onde sans âme » dans le sixième. Le cinquième se réfère aux modelés bruns allongés qui soutiennent les formes blanches dans la toile, pour y voir « une branche » affûtée en un «dard », puis un arbre brisé et les « aiguillons » de l’orage, dans le dernier haïku. Rien de figé et d’immobile dans l’ensemble de ces poèmes, mais partout le mouvement, les mutations, les transformations. Et une vivacité dont témoigne le vocabulaire : les flammes et les brisures, les tumultes et les cascades, les incendies et les traits de pinceau, les accès de fièvre et les houles laiteuses, les étreintes et les orages, tout cela associé au vif du tranchant des aiguillons et dans les formes acérées d’un dard. Merci Myndie pour ces superbes haïkus. |