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dom1
28/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'ensemble est intéressant à lire et bien pensé.
L'idée de ne plus savoir aimer est géniale sur le principe. Pourriez-vous lui donner un peu plus de consistance. ( oriscus ? ) ( trottis de rats ? ) dom |
Anonyme
3/9/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour,
Que de plaisir à découvrir ce poème ! Une poésie libre, vraiment libre, où chaque détail est soigné, rien n'est laissé au hasard. Les assonances sont heureuses, le "Je" n'est pas prépondérant, mais dosé avec bonheur. Le rythme est des plus agréables, on lit de beaux alexandrins, des hexasyllabes, des octo, tous pour nous faire ressentir en lecture la nature présente, le désarroi et l'espoir mêlés. Le vocabulaire est délicat, varié. J'ai apprécié tout particulièrement : "Au ras des rochers roux" pour ses sonorités, "J’entends la voix du vent qui voudrait sangloter." idem Et les évocations rythmées des éléments qui comme les vagues, vont et reviennent toujours. Juste un vers qui me semble un peu moins musical : "Mille flux ont houlé". Globalement, un grand plaisir à lire, à dire. Une réussite ! |
Robot
10/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un vrai libre qui ne s'est pas fourvoyé dans les rimes et les mètres et qui inspire des émotions.
On ressent le vide éprouvé par le(la) narrateur(trice) Le rayon vert de l'espoir n'est pas apparu pour qu'une volonté de recommencement s'impose. |
Pimpette
10/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Je veux faire le voyage.
Un espoir, abusé par tant de trahisons, Se hisse encore jusqu'à la déraison Me laisse croire à l'envolée superbe, Entrelacs de nos rires filant à l'aveugle. À l'instant infini où le soleil s’embrase," je choisis ce passage qui me ressemble davantage et, pour cette raison sans doute, parait plus vrai...Plus proche de la vie...D'accord? "le rayon vert" est un film de Rhomer qui raconte une jeune femme paumée à tous les points de vue...qui se plaint de la vie...de tout et de tout le monde bien entendu... Or, à la dernière image! en face du rayon vert elle vient de rencontrer un homme sympathique et chaleureux il est à coté d'elle et nous comprenons que TOUS ses ennuis sont effacés Sacré Rhomer! Tout compris! |
Brume
10/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Myndie,
Alors sur la forme rien à dire: fluidité, mélodie, vigueur. Et ce vers: "Je ne sais plus aimer" répété à chaque strophe, ne fait pas qu'exprimer une tristesse, je le ressens fortement et grâce peut-être à leur placement, le leitmotiv fusionne avec le contexte qui le porte très bien. Et puis les images sont puissantes, superbes, limpides. Quand au fond j'entends aussi la voix du vent, sa mélopée. Il y a tant à dire sur ton poème tellement il foisonne de sensations: visuelles, tactiles et auditives, et ça j'adore car la lectrice que je suis est entrée dans le ventre du poème. L'émotion se ressent, la mélancolie est ici vivifiante et non pesante, étrange paradoxe, car les éléments intérieurs expriment leur amertume plutôt que de rester dans la torpeur. |
plumette
10/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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belle découverte pour moi que cette forme libre qui laisse libre cours à des sensations et des images qui m'emportent dans les mouvements du coeur de cette narratrice ( ou narrateur) qui ne sait plus aimer.
j'ai beaucoup aimé la voix du vent qui revient dans chaque strophe, l'évocation du rayon vert qui m'a rappelé le film d'Eric Rohmer, rayon vert que j'ai que j'ai eu le privilège de voir une fois et qui m'avait procuré une forte émotion. j'ai du aller vérifier dans le dictionnaire le sens des mots arcane ( j'avais en tête l'expression "les arcanes du pouvoir" et pensais que l'utilisation de ce mot était exclusivement au pluriel) introït et je n'ai pas trouvé oriscus... je suis souvent un peu perplexe devant ces mots rares qui me font buter sur le sens mais pour une fois, ils n'ont pas entravé mon plaisir de lecture; bravo Plumette |
Anonyme
10/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'ai l'impression que ce texte, qui s'y prêterait à merveille, était prévu en rimes.
Cette prose poétique stylée, me donne à penser à la nostalgie d'anciennes amours et à la solitude finale. D'ailleurs après lecture, le titre devient à mes yeux "je ne SUIS" plus aimé. Le rayon vert se fait alors plus foncé, puisque le héros a le cœur froid et l'esprit confus(vapeurs d'alcools), ce qui le ramène à ce rêve d'une "opulente nuit". |
Anonyme
10/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le temps a passé, " Mille étés,... Mille orages... Mille flux ", accompagné de " tant de trahisons " ; si bien que le coeur s'est femé à l'amour. L'espoir est devenu vain et le " rayon vert " n'est pas apparu...
Un fort joli poème aux images délicates et précises, sans grandes envolées lyriques. " la même litanie, Comme un trottis de rats " celle-ci ne m'a pas séduit. |
MissNeko
10/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Beaucoup d émotions, de tristesse, de mélancolie.
Merci pour ce partage. |
Pussicat
10/9/2016
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Liberté d'écriture qui m'a emportée d'entrée...
"je ne sais plus aimer", vers refrain judicieusement placé... liberté d'écriture qui passe d'une métrique à l'autre, sans peine, enfin, je me comprends... La peine est bien présnte et se déploie sans joie dans une suite de vers affranchis de ce verbe-bourreau : "rimer" ! Une fluidité musicale qui permet à l'auteur de faire comme "contre-sens" au thème choisi ; en cela, c'est fort bien réussi : chapeau myndie ! Quelques petits bémols ressentis perso : "Mille flux ont houlé..." / pour l'oreille : "on-ou". "Introït, oriscus, oraison,..." / mis à part "oraison", un poil gênant pour qui n'est pas musicologue... j'ai dû m'arrêter pour chercher les déf'. "Comme une psalmodie" / je lis et relis, mais cela ne coule pas. Je retiens des pépites ; parmi tant, que choisir ?... : "Au ras des rochers roux" / superbe ! "Et le froid qui m'enivre et le vin qui me glace" / génial ! "Je ne sais plus aimer"... je n'en sais rien, mais tu sais bien écrire ;) J'aime ! Pussicat |
Pouet
10/9/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bsr,
Magnifique. Pas très constructif mais bon j'assume. Seul le dernier vers me semble (peut-être) superflu. Ou bien à dire différemment, selon mon goût bien sûr... Bref, un détail pour pinailler. Mais quelle ambiance, quelle force! Même les "blés blonds" ne me dérangent pas c'est dire! ;) "Au ras des rochers roux" m'a fait penser à "Au ras des rocs qui se consument" de mon texte favori de Ferré "La mémoire et la mer". L'ensemble est très très bien écrit et rythmé, ponctué par ce "je ne sais plus aimer". Un poème qui m'a touché. Bravo à vous. |
Proseuse
11/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ha! cet hypothétique rayon vert que l' on rêve tous de voir un jour, comme on rêve aussi de savoir ... aimer ! Tout, ne serait donc alors .... qu' illusions ?
un très beau poème que j' ai eu bien du plaisir à lire ! Merci ! |
Curwwod
12/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est superbe! une poésie mélancolique et sombre qui pourtant sait rester sobre et, à travers les images et métaphores bien pensées et bien construites, le rythme lancinant que vous maintenez malgré les ruptures de mètre, rendre sensible cette douleur qu'est la stérilité affective. Qu'elle soit née d'un amour déçu qui a dévasté l'âme et le coeur la rend encore plus prégnante puisqu'elle touche à ce qui fait l'essence de la vie. Vous reprenez-la d'une certaine manière les considérations de Diderot sur le bonheur d'être sensible et de pleurer.
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Anonyme
12/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour MYNDIE,
Votre poème est superbe, et cependant, je suis frustré de ne savoir comment l'exprimer. Je l'ai lu, relu, attendu pour vous dire tout le bien que j'en pense, et je me rends compte que je ne peut être que banal dans mes propos. J'ai bien sûr pensé à Jules Verne, au méridien de Greenwich, celui de l'observatoire de Paris à Rennes le Château, qui touche la géographie secrète, Les bergers d'Arcadie de Poussin et le tombeau des Pontils, en bref tout le mystère de cette région du sud, avec au fil du trait, plante son dard aussi dans la pyramide du Louvres, etc, etc... Et puis je lis, et je me dis non, ce que je raconte, c'est n'importe quoi, ça n'a rien à voir avec le poème. Vous voyez MYNDIE, je suis dans cet état d'esprit où j'aime être transporté. Donc même si ça n'a rien à voir, et je le pense, j'ai adoré votre poème. Après, les images qui ont véhiculées en moi n'ont aucune importance, mais le ressenti que j'ai éprouvé, lui, en a. Merci pour ce voyage, où j'ai furtivement entraperçu une lumière verte. |
Myndie
15/9/2016
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jfmoods
20/10/2016
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Le titre du poème fait immédiatement penser au film éponyme d'Éric Rohmer, sorti il y a trente ans, en 1986. L'entête semble bien confirmer cette filiation souterraine.
L'anaphore ("Je ne sais plus aimer" x 4) bat le pouls du texte, en fixe le rythme. Le constat qui parcourt les huit premiers vers est sans appel. Le temps a profondément usé la locutrice (hyperboles : "Mille étés", "Mille orages", "Mille flux", verbes imprimant une violence effective : "ont meurtri... / ... taraudé", "ont couché", "ont houlé"), son rapport à la vie, au monde et à sa chaleur (comparatif de supériorité : "... les blés blonds / Qui disaient mieux que tous mes poèmes / La placide torpeur des heures méridiennes."). Le vent (personnifié aux vers 10, 18, 30 et 38) fait ici office de voix intérieure obsédante ressassant les échecs amoureux successifs. La gradation hyperbolique ("Tuant le temps, tuant mon coeur" x 2) manifeste l'impuissance totale à vivre. Le jeu antithétique des allégories ("... l'arcane sans nom ; elle fauche alentour / Les espoirs abusés par tant de trahisons.", "Un espoir... / Se hisse encore jusqu'à la déraison") signale qu'un combat intime et sans merci est à l'oeuvre. Le champ lexical de la prière monotone se déploie ("mélopée", "complainte", "oraison", "psalmodie", "litanie"), signalant l'utopie d'une ouverture espérée (groupes nominaux à visée laudative : "l'envolée superbe", "l'instant infini", "l'opulente nuit", paradoxe : "Et le froid qui m'enivre et le vin qui me glace"). Cependant, la perspective reste résolument bâchée (verbe pronominal : "le rêve s'étire", image passablement inquiétante : "les ombres retentissent", jeu obsédant et douloureux d'allitérations et d'assonances : "La pluie plaque ses larmes sur les flaques de silence", constat final au passé composé : "Je n'ai pas vu le rayon vert..."). Merci pour ce partage ! |