Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Myndie : Paris
 Publié le 04/04/23  -  18 commentaires  -  552 caractères  -  434 lectures    Autres textes du même auteur

Petit poème sans prétention aucune, juste quelques pattes de mouche posées sur un tableau.


Paris



C'est un matin chagrin qui se met à pleuvoir
Sous l'œil indifférent des péniches qui passent.
Un sentier arc-bouté domine les lavoirs ;
Au beau milieu du pont, les amoureux s'embrassent.
Dessous la Seine coule et ne veut rien savoir ;
Des quartiers embrumés qu'y aurait-il à voir ?
Un manteau gris s'éploie jusqu'au fond des impasses.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Gemini   
17/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Difficile de poser une ambiance avec ce thème rebattu d'une ville quasi universelle et, de surcroit, avec si peu de vers et de diversité de rimes (pour les masculines, les rimes en "oir" auraient suffi).
Difficile d'éviter les clichés des péniches, du pont des Arts et de la Seine qui "coule", le tout sous les habituels pluie/crachin/brume qui servent si souvent à peindre Paris.
Difficile enfin de croire que le texte représente le titre.

Un tableau est là, mais il est banal, et le ton mélancolique qui baigne le texte ne compense pas ce manque d’originalité.

   papipoete   
19/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
contemporain
Poème " sans prétention ", mais qui se lit comme on mangerait un bonbon, acidulé mais pas trop, pour tenter de faire fuir ce matin chagrin, mais retenir les amoureux qui s'embrassent sur le pont... et la Seine s'en fout ; elle coule.
NB j'ai bien aimé ce petit tour dans Paris, vu depuis un quai, tandis que jusqu'au fond des impasses, la brume se laisse aller...
papipoète

   Ornicar   
19/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
C'est court effectivement. Un peu trop ? J'aime habituellement ce format, toujours un peu découragé à l'avance par les textes longs. Mais là, c'est le titre qui ne colle pas : Paris ne peut se résumer à ses amoureux qui se bécottent sur les bords de Seine. Et le lecteur reste ici sur sa faim et le quai après la promesse du titre. On aimerait en voir un peu plus.

Ce "petit poème sans prétention" est une pastille, un instantané, qui nous raconte un Paris d'une autre époque qu'on imagine volontiers en noir et blanc avec ses pavés luisants sublimés par l'objectif d'un Doisneau, d'un Izis ou d'un Willy Ronis.
Ces réserves étant faites, il se dégage de ce texte, une tendre nostalgie, une atmosphère douce et mélancolique à laquelle la météo pluvieuse et l'importance des éléments en rapport avec l'eau (les péniches, les lavoirs, le pont, la Seine ) ne sont pas étrangers.
Un certain charme émane de ces vers et de ces images auquel je reste sensible comme un film photographique. Le recours au verbe "éployer" en désuétude ajoute encore à la nostalgie.

La formulation du premier vers "...qui se met à pleuvoir" sonne étrangement à mon oreille et ne me satisfait pas vraiment.

   Miguel   
21/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Une vision bien grise de Paris, mais bien rendue, ma foi. Cette Seine aux accents d'Apollinaire et cette tonalité élégiaque donnent à penser que, comme chez Verlaine, il pleure dans le coeur du locuteur comme il pleut sur la ville. Poème court, flash, où se concentre une vraie poésie à travers de belles images.

   Anonyme   
4/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
C'est curieux, malgré les péniches et la mention de la Seine, je me sens bien davantage dans une ambiance de campagne, ou au moins de banlieue reculée où fleurissent les guinguettes, que de grande cité : ce sont le sentier et les lavoirs qui changent tout, je m'imagine en train de regarder « La belle équipe ».

Je suis donc dépaysée, déroutée, et j'aime ça, cet instantané je ne sais trop d'où ni de quand. Une douceur dans le ciel gris chagrin, des impasses, je recule encore dans le temps et pense à Caillebotte. Il a peint un tableau où dans la rue humide, sous une lumière uniforme, se promènent des messieurs en chapeau haut-de-forme.

   Catelena   
4/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
À mon avis, il manque le tableau - je veux dire, le vrai tableau, celui que vous avez posté sur le diaponiris – pour compléter votre poème et qu'on lui pardonne d'être si court. Car l'un ne va pas sans l'autre, j'ai comme une impression d'osmose bancale. Ou du moins, le poème, qui se fait l'écho du peintre en train d'apposer l'ambiance sur sa toile, perd de sa portée évocatrice lorsqu'il laisse son lecteur face à sa seule imagination.

Malgré ce manque, qui une fois comblé ferait, j'en suis certaine, redoubler la valeur déjà appréciable de vos vers, j'aime énormément l'atmosphère qui s'en dégage. Je retrouve dans vos belles image la finesse qui vous caractérise. Elle sublime cet instantané pris dans ses alanguissements bohèmes.

Comme je vous le disais plus haut, dommage qu'il soit si court.

Bravo à la Poète ! Bravo au Peintre !
Et merci pour cette douceur en partage, Myndie.


PS : vous devriez rajouter la photo du tableau sur votre poème, je ne sais pas comment on fait, mais je crois que c'est possible ; demandez à Marimay la bonne fée d'Oniris. Ou au moins, rajouter le lien qui mène vers votre diaponiris, afin que l'on puisse se faire une meilleure idée... Comme ici > PARIS, le tableau

   Corto   
4/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Non vraiment ce texte ne parvient pas à parler de Paris et c'est dommage.
Ce poème sans prétention frise la fadeur, la pauvreté des images.
Le "matin chagrin qui se met à pleuvoir" tente une ambiance banalement formulée, qui pourrait se situer n'importe où.
On est heureux de voir les "péniches qui passent", comme partout où il y a un cours d'eau.
Le "sentier arc-bouté domine les lavoirs" ! Tiens il va falloir m'indiquer où se trouvent ces traces d'une campagne imprévue.
"les amoureux s'embrassent" bravo, belle trouvaille...
"Un manteau gris s'éploie jusqu'au fond des impasses": Enfin, voilà mon vers préféré, qui me fait penser à l'ancienne rue de la Mare sur la colline de Belleville, joliment illustrée par Willy Ronis.

Désolé pour l'auteur mais ce poème parait un peu bâclé, et n'évoque pas du tout Paris. D'ailleurs le tableau présenté sur le même thème est aussi peu évocateur.

Avec mes regrets.

   Geigei   
4/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
"C'est un matin chagrin qui se met à pleuvoir"
J'aime bien.
Les péniches s'en moquent et la Seine aussi. Elles n'ont pas de cœur.
Les amoureux sont trop occupés pour s'intéresser au chagrin de ce matin-là.

Le triste est magnifiquement évoqué, sublimé, instillé.
Je ne vous remercie pas. Je n’avais vraiment pas besoin de ça.

   Eskisse   
4/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Myndie,

Un poème comme une esquisse, beau dans cet état.
J'aimé que Paris ne soit évoquée qu'en pointillés sans espace temporel bien défini. Cela la rend universelle. Ou cela rend la mélancolie universelle.
J'ai trouvé habiles les personnifications des péniches et de la Seine qui sont présentées dans le déni de ce qui arrête et plombe, à savoir la tristesse.
C'est comme si cette tristesse du locuteur s'effaçait derrière le rideau de pluie, comme si le locuteur avait sa pudeur et la maquillait derrière la description de la ville.

Le dernier vers à lui seul vaut son pesant d'or : la tristesse ne serait-elle pas parfois une impasse ?

Merci du partage

   Pouet   
4/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Slt,

j'ai beaucoup aimé le premier vers, d'une évidence poétique assez marquante.
Je trouve que le texte dit plus que ce qu'il semble dire, qu'il y a comme un fond, une profondeur.
Une profondeur en condensé, ce qui confine au trou noir...
Il y a peut-être Paris, mais surnage la "Vie" en une sorte d'espoir désespéré. Au-dessus, en surface, l'Amour, du moins son rendu à la lumière et l'en-dessous à contempler ou pas avec ses méandres et autres méninges tortueuses. Le dernier vers "s'éploie" à nous en faire écho.

S'il faut exprimer quelque chose de formel, le "arc bouté" du troisième vers m'est apparu un peu heurté ou épaississant le coulant de l'ensemble.

Au final, un poème dont la fausse simplicité ne m'a pas laissé indifférent.

   Robot   
4/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
La formulation du premier vers est une incitation à poursuivre la lecture. La suite est une série d'images dans une ambiance brumeuse, nébuleuses, comme une peinture en lavis aux teintes de pastels. J'ai un peu tiqué sur "l'oeil" des péniches. Mais pourquoi pas ?

   chacalchabraque   
4/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
j'aime bien ces alexandrins (P.S. mais le dernier vers fait 13 pieds à cause que "s'éploie" à 3 pieds vu que ton e ne peux pas s'élider avec la consonne qui suit) c'est musical et on a une jolie scène de brume sur la Seine et 2 "amoureux du pont neuf" ;-)

   dom1   
5/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
La classe !

Le don de donner envie. Là, l'envie de "remonter " à Paris...
Bref, léger, pas larmoyant, net et précis :
Même dans le gris : Paris fait envie.
On y va ?

   Marite   
5/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Petit poème bien agréable et reposant qui nous offre un tableau de la Seine en totale adéquation avec les bouquinistes qui s'y trouvent à certains endroits ... ils n'y sont pas mentionnés mais comme l'impression que, quelques vers supplémentaires auraient pu nous les présenter.

   Lebarde   
5/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
En sept vers on ne peut pas tout dire évidemment sur un thème aussi vaste mais le peu qui est dit est bien dit.

Paris est présenté sous son aspect « bucolique » quand même assez éloigné de la ville lumière, telle qu’on la décrit habituellement, mais quand même très attractif pour les chalands et les touristes qui aiment musarder en amoureux sur les bords de Seine.
L’écriture est poétique , l’atmosphère est plaisante , mais essayez à l’avenir Myndie, d’en dire un peu plus sur ce sujet intarissable … et je serai comblé.

Lebarde qui reste sur sa faim

   Myndie   
6/4/2023

   Cyrill   
6/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
C'est un poème qui a su installer une atmosphère en très peu de vers. le parti pris de la Seine indifférente m'a fait penser à une bien belle chanson de Léo Ferré : "À la seine", dont je ne peux m'empêcher de citer quelques vers :

"Voyant tes remous, tes ressacs
Tout au long du quai rectiligne
Un moment, je t'avais crue dire
De m'écouter vider mon sac... "

Ici, il se raconte un peu la même chose, comme un rendez-vous manqué avec Paris, puisque le gris, la pluie, le chagrin et la brume, puisque l'indifférence des péniches et de l'eau.

Devrait-on faire plus long lorsque les éléments se conjuguent pour que la rencontre n'ait pas lieu ? Deux vers seulement détaillent ce que l'on n'a pas su voir et parent d'un beau mystère ce bout de poésie.
Il faut être initié et mériter pour y accéder tout à fait, du moins est-ce ainsi que je le ressens et les mots agissent sur moi comme une invitation à mieux regarder.
Merci Myndie et bravo, et pour ces mots et pour l'image ( c'est de toi ? )

   Pepito   
20/4/2023
Coucou Myndie,

Me voilà à commenter du côté obscur, aurais-je quelque chose à me faire pardonner ? ;-))
Difficile de me plonger dans un texte en vers, perturbé que je suis par les tournures employées.
Un joli instantané de Paris, ses ponts, ses amoureux avec en fond la brume inquiétante. Jamais rien de parfait en ce bas monde.

L’incipit, lui, me parle beaucoup. De cette délicatesse posée sans prétention et que j’adore.


Oniris Copyright © 2007-2023