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papipoete
21/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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néo-classique
J'ai rêvé de ton rêve " empli de rites libertins " ; d'une nuit, d'un jour béni où nous faisions l'amour . NB je ne puis répéter les vers tant ils sont brûlants, mais l'érotisme est ici subjugué par des images, des mots que l'on ne peut que vivre intensément ! La première strophe est délicieusement subjective avec cette vague qui va et vient, et ses flots s'engouffrer dans l'ultime goulet " ! Les 2 bordées de paroles suivantes disent tout, montrent tout et font détester la vieillesse, se retourner sur nos jeunes années ... Comme c'est beau l'amour charnel, quand en si nobles termes il est dépeint ! papipoète édition ; j'ai écrit ce commentaire à l'aveugle le 01 février, et me suis aperçu ( trop tard ) que ma plume avait dérapé ! J'ai écrit " ... subjective " alors que mon esprit voulait dire " suggestive " ! Il faut donc lire ma phrase corrigée par le second adjectif, et je m'en excuse . |
lucilius
3/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Epouser le rêve libertin de l'autre, en faire le sien... glisser du masculin au féminin et s'approprier ses fantasmes !
Mais pourquoi donc avoir utilisé le participe "baisant" dans ce tourbillon à la sensualité lyrique ? Que pensez-vous de cette proposition : "Ma bouche est ton tourment et j'aime en t'épousant Cueillir le brin poivré, le bouquet des épices"... Epouser est à prendre dans le sens embrasser, mouler... Brin et bouquet s'apparentent à odeur. |
Robot
21/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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On est loin des "Aventures de Jean Foutre la Bite" d'Aragon, mais Aragon n'écrivait pas sur un site grand public comme Oniris.
Je ne trouve pas ce texte choquant car il est édulcoré. Il y a quelques passages explicites qui ne sont pas d'ailleurs ceux que je préfère. Pour moi, la partie poétique du texte se trouve dans l'allusif du premier paragraphe, et le début du second. Après c'est de la description essentiellement. Je suis d'ailleurs surpris par le dernier vers: "En brosser le détail n'est que littérature" car la 3ème strophe l'est, détaillée. Un sursaut de pudeur du subconscient du narrateur ce dernier vers ? |
Ramana
21/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Vous m'avez fait rougir, moi qui ne suis pas né de la dernière lune !
Le plaisir charnel, tant décrié dans certaines religions, est préconisé dans d'autres comme moyen d’accès à la spiritualité... à condition de pratiquer dans un certain cadre et avec un certain état d'esprit, il va sans dire ! Sans aller aussi loin, il faut admettre qu'une bonne étreinte décomplexée, ça fait du bien au corps et au mental, ça donne la pêche. |
Anonyme
21/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour
Que voilà un très beau texte qui ne déparerait pas mon anthologie de la poésie érotique ! Après une première strophe pleine de promesses et de sous-entendus la suite nous plonge au creux de la tourmente pour finir dans une apothéose dont seul le poète a le secret pour la mettre en vers. De plus il ne faudrait pas grand-chose pour faire du classique. Bravo car l'érotisme torride est une chose délicate à transcrire en vers et vous y arrivez parfaitement. |
Anonyme
21/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Merci Myndie,
C’est une onde, que dis-je, une tempête, une déferlante, un raz-de-marée, un tsunami. J’en ai encore le maillot couvert d’agar-agar. Dans le genre classico-érotique, la trop mondaine Louise Labé peut aller se relacer le corset, avec son « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noye » ou encore : « Baise m'encor, rebaise-moi et baise, Donne m'en un de tes plus savoureux, Donne m'en un de tes plus amoureux, Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise » Pfff… C’est nul, ça fait même pas vibrer mon p’tit doigt. Ma timidité naturelle m’empêche de citer tes propres vers, mais disons que l’étincelle du premier est déjà un appel aux pompiers. Ah, ce feu qui prend dans la « butte herbeuse »… Et ces rus laiteux, comme un été en pente douce… et ce « pétiole amolli » que je ne vais plus pouvoir regarder pareil…, et cette « lune pleine », ô toi l’astre des heures obscures, dans la « moiteur de la nuit » où les instincts se fourvoient… Grâce à toi, Myndie, je réapprends à parler aux femmes. Ce matin encore, j’ai dit à Corinne, la superbe coiffeuse que j’essaie de me pécho : « Déverse-moi tes mots, ensorcèle ma bouche, Comme je les entends, chaque nuit je me couche. » Je lui avais demandé une coupe de footballeur, du coup je suis ressorti avec celle de Luc Ferry. Myndie, tu as compris que j’ai tout mon apprentissage à faire, et je ne veux plus partager tes leçons avec d’autres. Si tu le veux bien, le MP sera notre hammam à chaleur tournante. Mais je ne conçois pas non plus l’érotisme sans une bonne dose de dérision et de comique. Alors, à l’incantation de Louise Labé « Perler l’âme nacrée d’un pétiole amolli », j’ajouterai son pendant Bérurier « Chérie, t’as mal à la tête ? Ça tombe bien, j’ai le pétiole amolli ». Je voulais te remercier aussi pour le poivre et les autres épices. Figure-toi que Léopoldine, ma maîtresse du Champ-de-Mars, n’a pas arrêté d’éternuer. Au milieu de nos « fauves vapeurs », ça a bien failli la réveiller. N’ayant jamais réussi cet exploit, j’aimerais pour une fois finir avec « l’accorte raideur » d’un « sexe dressé ». Ludi 37,2° le matin |
Anonyme
21/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Que dire de plus, derrière Papipoète, Hananke, et Ludi, dont les commentaires m'ont amené autant de plaisir à les lire, que votre poème en lui-même. Trois références à mes yeux, et c'est à travers les leurs, que je dis bravo, un grand moment d'histoire naturelle, d'où les geysers, je vous confirme, sont une torture, car brûlants quand ils éjaculent du sol.
j'ai adoré votre poème, et pardon de ne pas être plus éloquent, mais là, l'inspiration me manque, pour exprimer ce que je pense vraiment. Ma note vaudra ce qui aura dû être dit. |
Pepito
22/2/2017
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Oh la vache ! Pour une fois que je lis un poème d'une traite (oups !) et sans forcer (re-houps !) j'en reste sans voix. C'est ma-gni-fique !
Je ne dirais rien de la versification à laquelle je ne comprends rien, mais tes images sont d'une force... d'une force... wouha ! ça caracole à tout-va ! Sinon, entre nous, jamais je n'aurais pensé à toi comme l'auteure de ces mots, comme quoi... ;=) Sur ce, je m'en vais... à cloche pied. Pepito Edit : voilà des plumes (oups !) bien méritées ! |
Anonyme
21/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Un poème érotique absolument fascinant. Tout est décrit à la perfection et je ne vois rien à redire, donc bravo !
Wall-E |
Annick
21/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La première strophe comporte une belle métaphore filée sur le monde de la mer, dans un joli mouvement de vagues des plus érotiques. Plutôt que le "va et vient", expression usée, j'aurais évoqué "le flux et le reflux". L'élément végétal clôt la strophe et met en exergue le relief...du corps.
Dans la deuxième strophe, j'ai moins apprécié l'image du "bourgeon tumescent" sans charme, ou encore "Tentation de geyser semblant une torture" qui détonne par rapport aux autres vers plus poétiques. Et toujours cette sensation de mouvements : "Cadence de tes doigts", "Tentation de geyser", "Le plaisir qui fulgure en spasme fracassant." Dans la troisième strophe, les métaphores se font plus rares ou en tout cas les images sont plus réalistes, plus directes et crues. Même si je préfère une première strophe édulcorée, je dois avouer, que celle-ci, dans son genre, est particulièrement réussie. Les mots sont terriblement bien choisis et font mouche. Les allitérations accentuent la beauté et la musicalité des vers. A la dernière strophe, les amants semblent sortir de leur torpeur et revenir à la réalité. On juge et on jauge ! Du beau travail ! Des trouvailles et de belles images audacieuses sur un sujet délicat. Bravo ! |
Brume
21/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hello Myndie,
C'est chaud chaud bouillant. Sincèrement la poésie érotique ce n'est pas ce que je préfère, mais là on est dans une explosion de désir et d'érotisme; c'est torride. Je t'avoue être moins touchée par l'avant dernière strophe que je trouve trop...crue. Mais cela n'enlève rien à la qualité, juste une question de..hum..goût. Les sens sont bousculés sans ménagement. Le lecteur est témoin direct de ce tourbillon de passion mis en valeur par des vers puissants et déchaînés qui nous emportent dans leur danse frénétique. Une écriture exaltée, signature de ta plume. |
Anonyme
22/2/2017
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"Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors" : je crois que Macias n'est pas très fortiche en anatomie.
Faut pas laisser les méridionaux s'occuper de ça ! Bah, on n'est jamais mieux servi que par soi-même : on est du Nord ou on l'est pas, pas vrai ? :-) Par contre, peut-être qu'avec une petite mélodie gainsbourgienne ... Je ne note plus, mais c'est très très bien ;-) |
Vincendix
22/2/2017
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L’acte sexuel représente pour moi ce qu’il y a de meilleur dans la vie mais ce n’est pas seulement une étreinte physique, c’est un acte d’amour total dans lequel les corps et les esprits doivent être en parfaite harmonie.
Ce texte est superficiel, où sont les sentiments dans ce descriptif qui se voudrait érotique mais que je trouve plutôt pornographique ? La chute est probante, « Qu’importe l’autre pourvu que je jouisse » ! Ce poème est peut-être le fruit d’un fantasme, mon grand-père disait : plus on en parle moins on en fait ! Je préfère ne pas noter. |
Anonyme
22/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Une poésie qui culmine au paroxysme d’un érotisme magnifique, flamboyant, défait de l’hypocrite pruderie.
Erotisme d’un cru osé, à faire rougir une armée entière de filles du Sud handicapées, écrasées par la pudibonderie d’une éducation judéo-chrétienne séculaire, sur ces choses divines qui rendent pourtant si brûlante la vie. Deux lectures m’ont été nécessaires pour desserrer ce carcan, et puis aussi, tamiser les lumières pour admirer et me laisser titiller par le geyser de bout en bout allumé par ta plume. Et là, l’extase d’un frisson vieux comme le monde, d’entre les cuisses au creux des reins, laisser-aller aux va-et-vient sublimes fêtant l’union sacrée et grandiose de deux corps en communion parfaite. Les images splendides et d’un poignant réalisme sont servies par une mise en alexandrins si fluide qu’elle en fait oublier le travail du ciselé nécessaire à la rime pour ne garder que la musique des anges. Il me reste à insister sur cet érotisme au summum à qui ta plume et tes pensées confèrent une grande féminité, sans jamais, au grand jamais, frôler le ras des pâquerettes trop souvent cher aux garçons.^^ Cependant, tu ne me surprends pas. Depuis tout ce temps, je connais la nature du feu sous tes braises et je te sais capable d’aussi belles choses, voire d’autres plus belles encore... Du grand Art, vraiment ! Merci, Myndie. Merci aussi pour tout ce que je te laisse le soin de deviner entre mes lignes. Cat admirative |
Francis
22/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai croqué la pomme (ces vers) et j'ai atteint le septième ciel. Une plume qui unit avec talent érotisme et poésie. Un poème qui m'a donné l'envie de réécouter "l'amour est cerise" de Jean Ferrat.
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Arielle
22/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"J’ai rêvé de ton rêve…
En brosser le détail n’est que littérature…" Quand la littérature se pare de cette frémissante sensualité le rêve devient palpable. Quel délice de se faire voyeur et complice sur cette plage où tu nous invites à partager tes rites libertins ! La première partie qui plante le décor et glisse sur le sable ses allitérations en [v] et en [f] est une vraie merveille où j'ai retrouvé des accents du "Bateau ivre" On entre ensuite dans le vif du rêve avec d'autant plus d'appétit qu'on devine qu'il sera chaud sans perdre de son élégance. Je me serais bien passée des quatre derniers vers pour finir sur cette délicieuse agonie qui les précède mais c'est toi qui es aux commandes, Myndie ! |
TheDreamer
22/2/2017
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L'Amour ! Quel thème délicat, mille et mille fois parcouru par tous les poètes à travers les âges. Qu'il soit courtois, inassouvi, charnel ou érotique comme ici.
Je pense évidemment au "Musée secret" de Théophile Gautier ou à son poème "Concordances", au recueil "Poèmes érotiques" de Paul Verlaine. Ici, le choix est celui du descriptif explicite sous des dehors poétiques. J'avoue ne pas avoir trouvé grand chose ici qui justifie une telle envolée de notes positives. La métaphore de l'acte charnel avec la mer est absolument poussive et par trop évidente et réitérée sous toutes les plumes. Rien de nouveau. Le lexique direct et sans vraiment de filtre malgré quelques images ne me dérange pas, mais, je n'ai rien trouvé de vraiment beau sous celui-ci. Pour une fois, je vais m'abstenir de noter... |
Pouet
22/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bjr,
Belle écriture, comme d'habitude ai-je envie de dire. J'aime beaucoup les deux premières strophes. Un petit bémol concernant "J'ai rêvé de ton rêve" que je trouve moins inspiré. Pas forcément fan de la troisième strophe en revanche, un peu trop explicite à mon goût, d'autant que le dernier vers prétend que les détails sont superflus, j'ai trouvé là comme une légère contradiction mais sans doute suis-je dans l'erreur. Pis la comparaison de la langue et du serpent... Un poil ressassée pitêtre. la fin l'expression "toute faite" "en un mot comme en cent" vient un peu perturber l'élan poétique. Demeure une bien jolie poésie, un brin osée, avec de très belles images. Cordialement. |
jfmoods
22/2/2017
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Les deux derniers vers du poème ("En un mot comme en cent, pourvu que l’on jouisse, / En brosser le détail n’est que littérature…) prêtent évidemment à sourire après cette... débauche... de vers. La place d'une prétérition n'est certes pas en queue... en fin de discours, mais bien en préambule. Il ne faut donc tenir aucun compte de cette chute, sauf à s'attarder sur une diérèse ("jouisse") qui met en lumière l'enjeu profond du texte tout entier : les conditions nécessaires à la rencontre sensuelle d'une femme et d'un homme libres qui s'aiment.
Ce poème est composé d'un huitain en alexandrins (à rimes croisées, suffisantes et riches, alternativement féminines et masculines), d'un monostique en hexasyllabe, d'un premier sizain en alexandrins (à rimes 1-4 / 2-5 / 3-6, suffisantes et riches, majoritairement féminines), d'un second sizain en alexandrins (à rimes 1-4 / 2-5 / 3-6, suffisantes, majoritairement masculines) et d'un quatrain en alexandrins (à rimes croisées, suffisantes, exclusivement féminines). L'entête de ce poème ("De toutes les aberrations sexuelles, la pire est la chasteté." Anatole France) met en lumière la charge érotique assumée du poème. Ce qui frappe d'emblée, c'est la distance prodigieuse qui sépare le huitain des deux sizains. Le titre du poème ("Rêvé pour toi") et le monostique ("J’ai rêvé de ton rêve…") préparent d'ailleurs ce basculement du pôle féminin vers le pôle masculin. L'imaginaire érotique féminin se déploie dans le huitain en un jeu de métaphorisation. Il n'y est pas question de pénétration, d'érectilité, mais d'une sorte de fécondation douce et profonde de la terre par la mer. Les verbes de mouvement ("investir", "s'engouffrer") sont vifs sans être violents. Le regard (anaphore : "J'ai vu" x 3) s'alimente d'images porteuses tantôt d'exaltation ("houle virulente", "marée sauvage") tantôt d'apaisement à connotation bucolique ("rus laiteux", "couler en pente douce", "Perler l’âme nacrée d’un pétiole amolli"). Les deux sizains, eux, empruntent franchement les codes de la virilité. Baudelaire y dirige d'ailleurs en sous-main les opérations. En effet, le vers 15 ("Le plaisir qui fulgure en spasme fracassant.") rappelle étrangement "le plaisir qui tue", au vers 8 du sonnet "À une passante". Le "serpent qui ondule" est le frère jumeau du "serpent qui danse". Thanatos se trouve aux premières loges du bal d'Éros ("torture", "râle", "tourment", "agonisants"). L'eau féminine se mue ici en incendie ("feu"). Surtout, ce qui n'était qu'allusif là-bas doit être marqué ici du sceau de l'explicite (métaphores transparentes : "bourgeon tumescent", "la fontaine", "geyser", "accorte raideur", "écrin empoissé"), ou mots plus crus ("ton sexe dressé", "en te baisant"). Une femme et un homme qui s'aiment : deux conceptions différentes de l'acte sexuel. Cependant, c'est l'heure des métamorphoses car "ce soir la lune est pleine" et le couple est livré à la "moiteur de la nuit". C'est l'heure des "finesses obscures". Pour enchanter celui qu'elle aime et y trouver son plaisir, la femme va devenir la plus envoûtante des courtisanes. Merci pour ce partage ! |
Damy
24/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Myndie,
Que la 1° strophe est belle, avec son allitération qui déploie sa vierge volupté et me chavire ! Mais je ne veux pas m’embarrasser avec la métaphore du « pétiole amolli » – simplement sans lui l’environnement serait sessile –, je veux naviguer dans ce bain de nature aquatique et m’y baigner au premier degré. Moins riche en figures de style, la seconde strophe crève le rêve auquel vous voulez m’inviter. J’aurais bien continué un peu et aurais aimé éviter le descriptif plat du passage à la réalisation du désir. Je suis donc un peu déçu. Heureusement : « la lune est pleine »… « au bord de la fontaine ». La troisième strophe s’envole dans une nouvelle allitération où je m’abandonne ahanant : le plaisir de lecture s’incorpore. La quatrième strophe est en deçà malgré la pirouette du dernier vers. On avait compris. Un poème aux rimes croisées (s’il n’y avait qu’elles…) qui alterne des versets d’inégales valeurs me laissant un peu frustré. Je m’altérerai, si la soif me prend, aux vers sublimes de la 1° strophe. Merci pour ce plaisir. |
Proseuse
25/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Myndie,
Whaoou! il faut chaud par ici! :-) Et ton poème est torride et magnifiquement écrit ! alors, forcément, comme presque tout le monde ici, je m' extasie devant la prouesse du poème érotique d' excellence, ceci dit, ( ha! vraiment, ce n' est pas de ma faute ! ) mais, je suis une éternelle romantique à qui suggérer avec sensualité n' enlève pas l' audace et suffit à la jouissance ! Alors, peut-être me dis-je, qu' à trop me dire... il me manque quelque chose ... de l' ordre du secret ... enfin, je ne sais pas ? peut-être ... Mais bravo pour ce magnifique poème a vous relire |
Myndie
27/2/2017
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Cristale
28/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Myndie,
Comme une toile de fond en préliminaires : la vague, la houle, le ressac (le va et vient de la marée), les flots, les rus, vapeurs et brumes donnent à ce tableau le fluidité d'une aquarelle poétique. "La butte herbeuse" imite l'image des oyats sur les dunes et "perler l'âme nacrée d'un pétiole amolli"...ces petites fleurs blanches dans le sable, éphémères d'un jour rabougries par le vent. Cette première strophe sensuellement colorée de fluidité est pour moi la plus jolie côté visuel et esthétiquement poétique. Et voici le désir que le peintre dessine dans "l'oeil d'ivoire indiscret" de "la lune pleine" : tes doigts, ma cuisse, ce feu, le bourgeon tumescent, volupté, fontaine, tentation, plaisir, spasmes... Et le plaisir exprimé par le corps : Langue, ondule, raideur, sexe dressé, bouche, baisant, le râle, nos nerfs agonisants, l'odeur et le goût. J'oublie la dernière strophe : en fait je préfère arrêter ma lecture à la précédente :) Des scènes bien brossées grâce aux fins pinceaux de Myndie qui a su avec élégance nous offrir la toile sensuelle, voluptueuse et universelle de l'acte d'amour. Je retiens, allez savoir pourquoi :) : "perler l'âme nacrée"...délice de mots... Bravo ! Cristale |
Anonyme
3/3/2017
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Modéré : commentaire trop peu argumenté
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BeL13ver
18/3/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'ai beaucoup aimé ce poème !
Une vraie qualité d'écriture, un côté sensuel et très érotique qui ne va pas jusqu'à la pornographie ! Je ne saurai commenter un vers où une strophe en particulier tant j'ai aimé l'ensemble ! Ma philosophie ne m'empêche d'admirer la beauté de l'acte sexuel - je fais ici allusion au petit texte qui explique votre texte. |
Anonyme
13/4/2017
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Modéré : commentaire trop peu argumenté
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Vincente
11/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce qui est dit est dit. Les mots et les images ne cachent pas leur intimité, et la forme étant propice, ma lecture n'en a pas été vice.
Très agréable lecture au cœur du lit des amants. Parfois même le réalisme des mots (le bourgeon tumescent ou ma cuisse en pâture par exemple) pourrait griffer un peu de la douceur du propos, mais la volupté y gagne de la force charnelle. Aucune raison donc de voir des ombres au tableau. J'ai beaucoup aimé ce "J’ai rêvé de ton rêve…" et tout ce qu'il a désiré exprimer dans ce poème. |